En 2014, afin de rompre avec la monotonie d’une saison de triathlon classique et pour m’adapter à ma progression physiologique, j’ai décidé de scinder ma saison en 2 parties : une saison hivernale et une saison estivale.

Triathlon de St-Donat (6e). Départ à la course en raquette, en 4e position dans la foulée de Chuck, PO et Ben Simard. Martin en embuscade derrière.
Les objectifs physiologiques étaient d’avoir un niveau de forme plus constant et d’être capable d’avoir plus de pics de performance à l’intérieur dune année (indispensable dans l’optique d’une qualification pour un championnat du monde sur le circuit PRO). J’espère aussi pouvoir limiter les ‘trop’ grosses charges d’entraînement à certains moments clés, car même si elles permettent de performer sur le court terme, elles ont un impact négatif au niveau musculo-squelétique, au niveau de la fatigue générale, et sans parler de la difficulté à concilier le travail et la vie de couple durant ces périodes d’entraînement intense.
Au niveau psychologique, le fait d’avoir une échéance à court terme rend les entraînements hivernaux beaucoup plus plaisants. Lorsque ça fait 3 jours qu’il fait -25, qu’il vente à décorner les boeufs, et que ta rue est transformée en banquise, ça te prend une méchante grosse motivation pour aller courir!
Un autre avantage de faire une saison hivernale, c’est qu’en tant qu’entraîneur de triathlon, l’hiver est beaucoup moins chargé que l’été.
Bref, mes objectifs pour cette première partie de saison sont :
– le pentathlon des neiges qui a lieu cet après-midi (22 Février) : Distance / Disciplines
– le triathlon d’hiver de Québec (8 Mars) : Distance/Disciplines
-le 45km de ski du Tour des Mont-Valins (15 Mars) : Parcours
Et effectivement, jusqu’à la fin du mois de décembre, mon plan fonctionnait à merveille. J’avais du fun, j’étais en super forme (même en nat!), et je n’étais plus blessé.
C’est après que ça s’est gâté. À vouloir m’entraîner dans 7 sports en même temps (nat-vélo-CàP-Muscu-Ski de fond-patin-raquette) dès le mois de novembre, on aurait bien dit que j’avais brûlé la chandelle par les deux bouts. Fiin décembre, je me suis blessé aux ischios (tendinite du semi-membraneux) et début janvier, je suis tombé malade. Un gros rhume qui m’a mis à terre pendant 10 jours. 10 jours sans entraînement! Un record dans mon cas! Bon, je me dis que c’est pas grave et que ça fait partie du jeu, alors sans m’affoler je reprends progressivement l’entraînement en coupant sur la natation. Tranquillement, je retrouve la forme, quand, fin janvier, juste après le triathlon de St-Donat, voilà que je tombe à nouveau malade! J’essaie de rester patient et je prends du repos, afin d’être top pour finaliser ma prépa pour le pentathlon, lequel arrive à grand pas. Mais voilà qu’à peine une semaine après que mes derniers symptômes de rhume aient disparus, un 3ème rhume apparaît, à seulement 6 jours du pentathlon. Quant à la tendinite… et bien elle est toujours là 😦
Trois rhumes en moins de 6 semaines! Au-delà de la malchance, il est temps d’envisager et de faire vérifier certaines hypothèses par un médecin.
Bon cela dit, même si j’ai mal à la gorge et les bronches obstruées, je me sens quand même en bonne forme et j’ai bon espoir de rentrer dans un top 5 sur les plaines d’Abraham cet après-midi. Tout dépendra de comment j’arrive à limiter « la casse » en patin ; )
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