Mon collègue entraîneur du club de triathlon des Rapides s’étant malheureusement fracturé une cheville quelque jours avant son camp d’entraînement annuel à Montréal, mon aide a été requise pour assurer un encadrement optimal de ses athlètes. Ce fut pour moi l’occasion de partir dans le sud après cet hiver interminable. Suite à ma déchirure musculaire le 22 février, j’avais été contraint d’annuler ma participation au 70.3 d’Oceanside qui avait lieu fin mars.
Quant à la déchirure, après une semaine en béquille, j’ai rapidement pu reprendre le cyclisme à basse intensité, puis peu longtemps après,
les intervalles à intensité maximale. La reprise course à pied à suivi assez rapidement, avec des alternances de course/marche pour les deux premières semaines, pour arriver rapidement sur des entraînements continus à basse intensité. Cela faisait longtemps que je n’avais pas passé la fin de l’hiver au Québec, et par chance, les conditions de neige des centres de ski de fond ont été excellentes, ce qui m’a permis de maintenir un volume intéressant. Côté musculation, j’ai pu continuer ma progression sans trop d’entrave.
Bref, ce fut une gestion de blessure optimale, où j’ai vraiment été méticuleux quant au dosage des activités de reprise, si bien que 6 semaines après ma blessure, j’étais en mesure de courir une soixantaine de km hebdomadaire et de reprendre progressivement les intervalles à haute intensité.
Ce qui nous amène à mon arrivée sur l’île de Cozumel au Mexique. Située à quelques kilomètres de Cancun, j’avais déjà eu l’occasion de visiter l’île une dizaine de jours à l’occasion mon 2e Ironman. Tel que dans mes souvenirs, il y fait chaud (voire très chaud!), humide (voire très humide), les routes sont plates (voire très plates!) et le vent peut y être redoutable. Soit des conditions idéales pour préparer le 70.3 Eagleman! Comme dans mes souvenirs, même si le paysage est très monotone, les routes sont belles à couper le souffle!
Les athlètes que j’encadre sont principalement des athlètes du volet « élite » du club de Rapides. Donc pas le temps de flâner sur la plage : les tours d’île s’enfilent les uns après les autres et l’augmentation de la charge d’entraînement en course à pied est optimale. Et quel bonheur de nager dans les eaux couleur turquoise de Cozumel!
Même si les sensations en vélo sont assez mitigées avec un coup de pédale un peu chaotique dans la première semaine, le geste commence à reprendre de la fluidité et les fréquences de pédalage sont en hausse. Le wattage n’a rien d’extraordinaire, mais cela n’a rien d’alarmant pour cette période de l’année.
En course à pied, un 800m couru en 2’25 et un 400m couru en 1’08 semblent indiquer que les voyants sont au vert pour que je puisse commencer à me « rentrer dedans » sur des séances d’intervalles. Par contre le manque de volume en amont se fait cruellement sentir par une fatigue musculaire qui s’installe progressivement au fur et à mesure des séances. D’autre part, comme au mois de janvier, une douleur à l’insertion du semi-membraneux (un des 2 ischios) commence à se faire ressentir. À surveiller!
En eau libre, de façon surprenante, les sensations sont exceptionnellement bonnes. Je mets ça sur le compte du ski de fond et de la muscu car cela fait seulement 3 semaines de j’ai repris la natation.
Pour résumer, ma première semaine avec les Rapides m’a permis de rentrer un peu plus de 28h d’entraînement soit 537km de vélo, 76 km de course à pied, et 11 km de natation.
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