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Pierre-Yves Gigou – Triathlète

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Browsing Category Championnats du monde

Mon 8e championnat du monde a une saveur très particulière!

septembre 6, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Demain matin, le départ des championnat du monde 70.3 se tiendra dans ma cour arrière! Effectivement, pour la première fois de l’histoire de ce championnat, il se tiendra à Mont-Tremblant au Québec!

Pour moi il s’agit tout d’abord d’un grand sentiment de fierté, car ce n’est pas par hasard que cette course a atterri ici : c’est entre autre grâce à la politique de la fédération provinciale qui à su imposer un standard d’organisation haut de gamme à l’échelle de la province, grâce à un organisateur ambitieux et déterminé qui a su trouver le soutien d’une ville entière (si ce n’est d’une province!), et surtout grâce à de nombreux bénévoles qui viennent des quatre coins de la province.

Devant tant d’effort de la part de tous ces intervenants, je dois avouer qu’en tant qu’athlète québécois j’ai énormément de pression, car moi aussi, je veux livrer une prestation à la hauteur de l’événement.

Pour cela, je devrais nager les 2000m de natation en 28 minutes, rouler les 90km de vélo en 2h11 (temps que j’avais réalisé au 70.3) et compléter les 21km de course à pied en 1h22. Si je parviens à réaliser ces temps, je devrai me classer dans le top 10 de mon groupe d’âge, voire sur le podium, et dans un top50 overall.

L’effort sera particulièrement violent, car après un 2000m qui ressemblera à un combat de boxe, je m’attends à ce que les gros rouleurs attaquent dès le départ de la section cycliste. Il faudra alors prendre les bonnes décisions avec beaucoup de discernement : suivre ou gérer! Rester à distance réglementaire d’un athlète rapide est beaucoup plus facile mentalement que de produire le même effort tout seul, par contre c’est aussi le risque d’être en sur-régime trop rapidement dans la course et de s’écrouler avant la fin. D’autre part, le vent devrait durcir la course sur le retour du vélo. Ce qui est certain, c’est que j’aurai de la compagnie tout au long du vélo! Le parcours de course à pied est une alternance de bosses plus ou moins à pic qui nécessitera des changements de rythme constants ainsi qu’une très bonne gestion de l’effort. Pour finir, je sais très bien que le podium peut se jouer seulement pour quelques petites secondes, et je m’attends donc à devoir aller chercher dans mes dernières réserves et à terminer la course dans la douleur.

 

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KONA 2013 : ABANDON

octobre 13, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

Tout allait trop bien!

Dès le départ de la natation, j’ai senti que j’étais dans une bonne journée. En natation, je n’ai eu aucune appréhension à l’idée de casser sur le retour, et j’ai tout donné dans le 1er 1500. Stratégie payante, car cela m’a permis de me retrouver à l’intérieur d’une gros pack de nageurs et du coup, le retour s’en est trouvé grandement facilité. Au final, j’ai fait un temps de 58’50 (1’31/100m), ce qui m’a placé en 225e position à la sortie de l’eau, alors qu’en 2011 j’étais sorti 531e (1h05) et 348e en 2012 (1h03). C’est donc un nouveau record sur ce parcours.

Un demi Emotion-Shot pour la route!

Un demi Emotion-Shot pour la route!

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En vélo, dès le début j’ai senti que j’avais de bonnes jambes. Les conditions étaient vraiment très rapides, et je crois que mon nouveau vélo l’était également. Même si je manquais un peu de puissance dans les côtes, contrairement aux autres années, et j’étais vraiment plus rapide que mes adversaires dans les sections où la vitesse dépassait les 50km/h ainsi que dans les faux-plat montants. Pour ne pas trop m’enflammer je surveillais constamment ma fréquence cardiaque sur mon compteur POLAR CX600 en m’efforçant de ne pas monter au dessus de 150 bpm.

Encouragé par la star Joana lawn… ça n’a pas de prix!

Je me suis retrouvé esseulé lors de la montée de Hawi ainsi que pour la descente, mais le reste du temps, j’avais toujours de bons rouleurs en point de mire ce qui était vraiment motivant.

Vroom vroom!

Vroom vroom!

C’est devenu moins drôle lorsque ma douleur au genou a commencé à se réveiller aux alentour du km 120. Rien de grave au début, mais les longues sections vent de face du retour ont rapidement détérioré la situation, si bien que la dernière heure de vélo fut très pénible. Par chance, j’étais accompagné du Français Frédéric Limousin qui a maintenu le rythme de très belle manière dans ces sections toujours compliquées et éprouvantes pour le moral, pendant ce temps là, je pouvais juste me concentrer à maintenir une fréquence de pédalage la plus élevée possible tout en restant à 10m (distance réglementaire entre 2 cyclistes). Parlons-en des 10m! Nous étions une vingtaine d’athlètes amateurs répartis sur 3-4 kilomètres à l’avant de la course, mais derrière c’était un vrai foutoir. Il y avait des packs d’une trentaine d’athlètes roue dans roue. Du jamais vu sur la Quenn-K!

En plus de la douleur, je commençais sérieusement à manquer d’endurance dans la dernière heure et j’ai perdu 3 min sur Kyle Buckingham, le vainqueur du jour chez les amateurs. Un peu normal étant donné le manque de volume des 5 dernières semaines. Cela étant, je complète la section cycliste en 4h42, soit à 38,3 km/h, soit mon record, à nouveau un record sur la distance. À ce moment de la course j’étais 48e (versus 34e l’an passé) et 4e de mon groupe d’âge.

Juste avant T2

Juste avant T2

Dès la descente du vélo, alors que je courrais dans la zone de transition, j’ai ressenti une vive douleur dans le genou. Je me suis forcé à courir les 3 premiers km, puis j’ai alterné la marche et la course. Rien à faire, la douleur était vraiment trop vive. Étant donné que j’avais pris une bonne quantité d’acétaminophène (tylénol) avant et pendant l’épreuve, considérant la quantité d’endorphines que j’avais dû sécréter pendant les 6 premières heures de course, j’ai jugé préférable de jeter l’éponge (au sens propre, et en sacrant!) après 4km. Il était utopique de vouloir compléter un marathon dans ces conditions et j’avais vraiment peur d’aggraver sérieusement ma blessure.

Mon corps est mon outil de travail, et je ne me vois pas développer de l’arthrose à 30 ans. Marcher pour rallier la ligne d’arrivée? Non, l’idée ne m’a même pas traversé l’esprit. Finir un Ironman ne représente pas pour moi un défi méritant que je prenne le risque d’affecter ma santé. Et comme je répète souvent à mes athlètes : pour performer, l’essentiel c’est d’être en bonne santé!

Ainsi s’achève ma saison 2013. Un bilan viendra un peu plus tard. Maintenant place au repos!

Bravo à tous les finishers, et notamment à tous les Québécois qui ont fait bonne figure à ce championnat du monde. Un bravo particulier à Scott Cooper qui réalise 9h18 pour sa première participation à Kona (2e Canadien) ainsi qu’à mon coloc Pierre-Marc Doyon qui a malheureusement souffert d’indigestion en course à pied mais qui néanmoins complète l’épreuve avec une 7e position chez les 18-24 ans.

Bravo à tous les Québécois!

Bravo à tous les Québécois!

Kona Jours 1, 2 et 3

septembre 28, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

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À seulement 2 semaines de LA course, j’ai l’impression que la petite ville est déjà envahi par les triathlètes. J’ai vraiment l’impression qu’à chaque année les athlètes arrivent de plus en plus tôt pour s’acclimater.

Comme un bars, c’est un peu toujours les mêmes habitué qu’on y retrouve: toujours aux mêmes places aux mêmes moment! Évidement, on jase triathlon : « comment as été ta saison? » « Es-tu en forme cette année? » « À quelle heure tu vas nager demain? »

Dans la mesure où je suis blessé depuis maintenant 15 jours, cette semaine est vraiment différente de celles des 2 précédentes éditions.

En 2011 je m’étais entraîné environ 28h, avec beaucoup de travail d’endurance, tandis que en 2012 j’avais rentré environ 24h d’entraînement, avec de nombreux entraînements de qualité en vélo (Force, PMA, Seuil Anaérobie, race pace…), le tout dans des conditions extrêmes (chaleur, vent) et avec bien souvent des athlètes de renoms (Marino Vanhoenacker, Chris Lieto, Sebastien Kienle…). Ce fut parmi les moments plus mémorables de ma vie.

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Cette année,  à mon grand désespoir, je n’ai pas encore sortie le vélo, mis à part pour aller nager ou faire l’épicerie, ce qui suffit parfois à réveiller la douleur dans mon genou. Pour la course, je suis également limité à rester en dessous du seuil, qui selon les jours arrive après 30 à 50 minutes. Je dois bien me faire une raison, même si je parviens à compéter la course, dans tous les cas ma performance sera nettement compromise. Du coup j’avoue avoir j’ai perdu la puissante motivation qui m’animait ces dernières années ainsi que l’énergie qui en découlait, et j’avoue également avoir beaucoup moins de plaisir à l’entraînement. Alors tant qu’à être là, j’essaie de me raccrocher à autre chose, et de travailler mes points faibles en prévision de la saison prochaine. Vous l’aurez compris :  je nage!

En piscine ou dans l’océan, ces trois derniers jours j’ai déjà nagé 5 fois. J’adore nager à Kona. Autant l’océan est toujours l’occasion se confronter aux éléments (vagues, courant) et donne parfois l’impression d’être vraiment seul au monde, autant la piscine locale est vraiment chaleureuse et conviviale. Que ce soit dans le bain libre, où avec le club de maître, j’y trouve toujours des amis avec qui discuter et rentrer quelques longueurs.

Parlons en du bain libre : alors que j’y allais en mileu d’après-midi avec mon amie Brooke Brown, voilà que par hazard nous arrivons en même temps que Joanna Lawn et son mari, Alejandro Santamaria, suivi quelques minutes plus tard par le triple champion du monde Ironman Craig Alexander. Le set du jour : 30x 100yards/1:20. Là je me dit « ok, ça va saigner »! J’ai bien tenu les 10 premiers, et puis ça s’est corsé lorsqu’ils ont décidé de faire départ 1:15… Aïe… après 5 j’étais sauté! Ça m’a pris un bon 200m de pause pour m’en remettre et finalement finir le set départ 1:20. Les pros ont fini les 10 derniers départ 1:10, et ils n’avaient vraiment pas l’air de forcer, tandis que moi j’avais les bras complètement explosés!

La blessure

septembre 24, 2013 · by equipemerrell

LA BLESSURE SPORTIVE

La blessure sportive est un adversaire redouté avec lequel tous les athlètes doivent dealer un jour ou l’autre et que nous tentons constamment de contrôler grâce à un dosage méticuleux de la charge d’entraînement, avec des séances de renforcement à but profilactique à n’en plus finir, avec une armée de spécialistes (physio, Kiné, masso, chiro, médecin du sport, physiatre et même parfois rebouteux…) et surtout avec une écoute attentive de tous ces petits signaux de détresse que nous envoie le corps…

Et pourtant!

À 1 mois de mon objectif principal de l’année, alors que tout les signaux étaient au vert, une légère douleur au genou est apparue au court d’un entraînement de vélo.
Cela fait 5 ans que je ne me suis pas blessé sérieusement, alors sur le coup je ne me suis pas affolé : j’ai pris une petite pause, je me suis étiré consciencieusement les quads, puis je suis reparti avec peine et misère pour faire les 30 derniers km qui me séparaient de mon domicile.

Le lendemain j’étais très confiant et je me disais que cette douleur n’était qu’un mauvais souvenir. Et non! Après une trentaine de minutes de course la douleur a réapparu 3 fois plus forte que la veille, insoutenable. J’ai dû rentrer en marchant à la maison.

Après une journée de repos complet j’étais convaincu que le problème serait réglé…. Peine perdue, cette fois ci, j’ai dû marcher pendant 1h15 pour rentrer à la maison.

Là j’ai compris que le problème était sérieux : syndrome fémoro-patellaire!

En l’espace d’une semaine j’ai pu obtenir 2 rdv chez le médecins
et 4 séance de physiotherapeute (Kiné en France). Mon entraînements consiste maintenant à enchaîner les séances d’étirements, de glace, de voltarene, de compex, d’ultrasons, de courant différentiel et surtout de repos… Bref j’ai fait le maximum!

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Maigre consolation, je ne pense pas que ma blessure soit en lien avec ma charge d’entraînements. Par contre il est vrai que j’ai commis un ensemble d’erreurs (9) qui ont pu conduire à cette blessure :
1- être surpris par le froid lors de l’entraînement de vélo durant lequel est apparu la blessure
2- continuer à pédaler alors que la douleur était présente : j’aurais dû appeler un taxi
3-m’étirer ‘violemment’ lorsque la douleur est apparu avec un genou à angle de 30 degré, comprimant encore davantage la rotule
4-changer de chaussures de vélo un mois auparavant
5- rester assis 2x 8h avec les genoux à 90 degrés pour aller à muskoka
6- faire une grosse séance de jambes en Nat alors que je n’ai quasiment pas nagé en piscine de l’été
7-avoir négligé les assouplissements cette été alors que je suis par nature raide comme un piquet
8-cet été j’emmenais de bien plus gros braquet qu’à l’habitude, souvent par manque de fraîcheur mentale.
9- j’ai fais beaucoup plus d’allure course (entre 250 et 300w) qu’à l’habitude et moins de volume à très basse intensité (moins de 200w).

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Aujourd’hui, soit dix jours après le début de la blessure et à la veille de mon départ pour kona, il n’y a pas de signes d’une réelle amélioration de mon état de santé, je suis obligé d’en arriver à la conclusion suivante : 1) je ne serai pas champion du monde de mon groupe d’âge cette année 2) je ne serai peut être même pas en mesure de finir la course.

J’avoue qu’aujourd’hui j’étais particulièrement découragé et déprimé. Il va vite falloir que je me ressaisisse en me fixant de nouveaux objectifs à court et moyen terme. Et j’espère que le soleil hawaïen va m’aider à garder le moral!

Je suis aussi vraiment désolé pour tous les gens qui m’ont soutenu tout au long de la saison et qui aurait voulu me voir réaliser une grosse perf à kona.

À bientôt pour des nouvelles fraîches sur mon état de santé.

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Objectif atteint : 13e des championnats du monde de triathlon longue distance 2013

juin 18, 2013 · by equipemerrell
Arrivée Belfort 2013 - Photo Éric Legrand

Arrivée Belfort 2013 – Photo Éric Legrand

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