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Pierre-Yves Gigou – Triathlète

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Browsing Category Entraînement

Rétrospective sur l’année 2014

janvier 2, 2015 · by Pierre-Yves Gigou

Une année faste ! Voici ce que l’on pourrait penser à première vue. Que ce soit au championnat Nord-Américain Ironman de Mont-Tremblant (7e) ou au championnat du monde Ironman (38e), j’y ai dépassé les attentes que je m’étais fixées. Et pourtant, ceux qui me connaissent savent que 2014 fut une année particulèrement éprouvante.

Autant pour changer une routine pré-établie depuis plusieurs année, que dans la hâte d’effacer ma déconvenue de Kona 2013 (abandon sur blessure), j’avais pris le pari de complètement chambouler ma préparation annuelle afin d’être compétitif  aussi bien l’hiver (pentathlon des neiges et triathlons d’hiver), qu’en été. N’ayant pas la disponibilité pour m’entraîner autant que mon niveau pourrait l’exiger, je voyais là une façon de maintenir un niveau constant tout au long de l’année plutôt que de faire le « yoyo » et de devoir faire des pieds et des mains au printemps afin de revenir au (haut) niveau l’été.

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Au mois de Décembre 2013 je m’entraînais déjà 2 à 4 fois par jour en nat, vélo, course, ski de fond, raquette, patin et muscu et je suis arrivé début janvier en super forme physique. C’est là que tout a commençé à mal aller, enchaînant les blessures (tendinites, déchirure) et les maladies (otites, sinusites et nombreuses pharyngites), le tout accompagné d’un niveau de fatigue très élevé (accompagné de problèmes d’hypotension). J’ai néanmoins réussi à obtenir une 5e place au pentathlon malgré une déchirure du gastroc lors de la 2e épreuve. Ainsi s’est terminée ma saison hivernale.

 

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Par chance, début avril, j’ai eu l’occasion d’aller encadrer le groupe d’entraînement du club des Rapides à Cozumel. Le soleil et le volume de vélo à très basse intensité m’a beaucoup aidé à me remettre sur la track et m’a permis d’avoir un printemps assez « studieux ». Après une contreperformance au 70.3 de Eagleman, où j’ai alors manqué une première tentative de qualification pour Kona, j’ai alors compris que dans mon état, c’était avant tout de repos dont j’avais besoin. Et donc 2 semaines de repos plus tard, je réalise une 5e place inespérée au 70.3 de Mont-Tremblant.

 

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La leçon est bien rentrée, alors plutôt que de commencer ma préparation pour l’ironman de Mont-Tremblant, je décide de temporiser et d’attendre la mi-juillet avant de me remettre au travail. J’ai alors réalisé mes trois meilleures semaines d’entraînement de l’année, avec l’impression de bien récupérer et de bien surcompenser entre chaque entraînement. Durant cette période, je ne ferais aucune folie et m’assurerais de faire seulement le minimum requis à chaque entraînement tout en optimisant la récupération. Et après un « taper » un peu plus long qu’à mon habitude (2 semaines), je me sens suffisamment prêt et  reposé pour pouvoir prétendre me qualifier à l’Ironman de Mont-Tremblant. Et encore une fois, je réalise une performance bien au-delà de mes espérances : 7e et premier amateur en 9h08, et le tout dans une facilité déconcertante.

 

Un bel accueil à l'arrivée

Un bel accueil à l’arrivée

Je me dis alors que la fatigue ressentie en début d’année est derrière moi, et je fais le forcing pour retrouver des qualités de vitesse qui me permettraient d’obtenir un podium au championnat du monde 70.3, trois semaines plus tard. Mon niveau de forme s’améliore, mais pourtant le jour J, après 75 km de vélo, je tombe subitement en « panne sèche ». Plus rien! Je suis contraint de rallier avec peine et misère la ligne d’arrivée au petit jog. Rien n’explique cette contre-performance, d’autant que, 3 jours plus tard, je participe au Raid Aventure Gaspésie sur 4 jours. Si l’expérience est un peu risquée en vue des championnats du monde ironman, c’est l’occasion d’avoir beaucoup de plaisir en réalisant une grosse charge d’entraînement « en dehors des sentiers battus »  tout en découvrant un nouveau sport.

 

Redoutant une blessure aussi bien que la fatigue et à l’image de la préparation pour Mont-Tremblant, le reste de la préparation pour Kona se déroulera dans  la sobriété et l’emphase sera de nouveau mise sur la récupération. Le déroulement de la course sera le reflet de ma préparation : après une natation où j’étais très confortablement installé dans les pieds, je ne prendrais absolument aucun risque sur le vélo en me contentant de « tourner les jambes » sur le retour et je resterais en contrôle de ma course à pied tout au long du marathon, inhibé par la peur d’une défaillance soudaine. Sans la manière, le résultat est pourtant bluffant : 9h06 et 38e overall (3e 25-29).

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Quel constat et quelles leçons tirer de la saison 2014? Tout d’abord, il faut reconnaitre que je n’ai pas eu le même plaisir que ces dernières années. Ce que j’aime avant tout dans le triathlon, c’est l’entraînement, c’est le dépassement personnel et c’est aussi la dimension extraordinaire que revêt la préparation pour la distance Ironman. Or en 2014, mon corps ne me permettait pas cette démesure. Surfant sur les acquis, et gérant quasi-quotidiennement une fatigue chronique et de multiples « bobos »,  je n’ai eu que trop rarement l’occasion d’aller titiller mes limites physique. Et pourtant mes résultats en compétition furent à la hauteur, voire meilleurs que mes performances passées. J’explique cela par une plus grande maturité quant à ma gestion de course et surtout parce que les adaptations physiologiques bâties lors des saisons antérieures semblent ne pas nécessiter autant d’investissement qu’on ne le pense pour perdurer dans le temps. Cette saison confirme l’importance d’écouter son corps au jour le jour. Plus que jamais, c’est ce que j’ai fait tout au long de la saison, et je suis convaincu que c’est ce qui m’a permis d’obtenir de si bons résultats malgré des conditions difficiles. D’autre part, j’ai appris à quel point la coupure hivernale peut avoir de l’importance quant aux performances à venir : faire une double saison (hiver+été) peut s’avérer une expérience intéressante, mais il ne faut pas négliger l’impact négatif que pourrait avoir votre saison hivernale sur la saison estivale.

Une chose est certaine, si je veux poursuivre ma progression, je devrai impérativement reprendre l’entraînement en 2015 en meilleure santé!

À suivre dans « Perspective 2015″…

Tune-Up #4 : Les massages

août 16, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Lorsque je m’étais fait un « syndrome fémoro-patellaire » en septembre dernier, les massages profonds et les étirements avaient été les seuls traitements efficaces. Suite à cette blessure, j’ai pris conscience qu’en tous temps j’avais les muscles extrêmements « tight » (tendus) et que cela nuisait à la fluidité de mes mouvements, voire même pouvait être la cause de blessures telles que le syndrôme fémoro-patellaire. Cet hiver, j’ai donc décidé de me faire masser régulièrement pour essayer de relâcher mes muscles et prévenir ce type de blessure.

Pour cela, j’ai fait appel aux services de mon ami Alex Ricard, qui a exercé plusieurs années comme massothérapeuthe à Montréal pour ensuite faire un retour aux études à l’université Laval. En plus de masser de nombreux coureurs à pied de haut-niveau à Québec, Alex connaît très bien les exigences de l’entraînement en triathlon dans la mesure où lui-même a été par le passé un des meilleurs triathlètes de la province.  D’ailleurs, au regard de ces récentes performances à pied et en cyclisme, c’est sans nul doute un des athlètes qui ont le meilleur potentiel en triathlon longue distance au Québec (il avait d’ailleurs fait un podium au championnat du monde 70.3 il y quelques années). Bref, en matière de massage sportif, Alex connaît son affaire!

Par contre, il a la réputation de ne « pas faire dans la dentelle ». Effectivement, ces séances de massage ressemblent davantage à des séances de torture, d’où je ressors avec de la misère à marcher. Mais les jours suivants, quel bonheur! C’est comme si j’avais mis de l’huile sur une vieille chaîne toute rouillée. En vélo, le pédalage se fait en aisance et la position aéro est plus facile à tenir, en course à pied, les mouvements sont plus amples. C’est plein de petits points de tension musculaire dont je n’avais pas toujours pris conscience qui ont disparu. Merci Alex!

Encore une fois, voici un service que je regrette de ne pas avoir découvert plus tôt, cela m’aurait peut-être évité certaines blessures.

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Tune-Up #2 : Le Positionnement

août 13, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Du bon matos, c’est beau, c’est cool, mais l’important et d’être capable d’y poser un moteur. C’est là qu’intervient Pierre Perron. Après une formation de plusieurs jours à Toronto avec les intructeurs de Retül, j’ai eu la chance d’être son premier « cobaye ».

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Pierre Perron en pleine concentration!

 

Après un premier « fit » sur mon vélo de route dont les résultats ont dépassé toutes mes attentes, j’avais vraiment hâte d’y retourner pour le positionnement sur mon TR1.

La technologie Retül fonctionne grâce à des marqueurs infra-rouge posés sur des points anatomiques précis permettant ainsi de « visualiser » par informatique le déplacement des différents segments. Le système Retül permet ainsi de mesurer en continu au cours du cycle de pédalage les différents angles entre chaque segment (matérialisant hanche, cheville, genou). L’objectif étant qu’en tous temps tous angles soient compris dans une certaine plage d’efficacité prédéfini par l’ordinateur. Évidement, il s’agit d’un travail de longue haleine puisque chaque déplacement de la selle (hauteur, avancement) a de l’influence sur l’ensemble des angles. Un capteur de puissance permet de contrôler l’intensité, et de s’assurer que le positionnement est correct quelle que soit l’intensité de l’effort.

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Placement des marqueurs infra-rouge sur les repères anatomiques

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Le set up

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Le nouveau cadre TR1 permet une grande plage de réglage

Comme je ne suis vraiment pas souple par nature, Pierre décide entre autre de remonter un peu ma potence, et m’explique que cela va sacrifier un peu à l’aérodynamisme pour un gain de puissance. Et effectivement, je me sens merveilleusement bien sur ma selle. Un peu sceptique quant à la performance finale en situation de compétition, il me faudra seulement attendre la fin de la semaine pour claquer un 4h11 (3e temps vélo de la journée) sur le parcours du 70.3 de Mont-Tremblant et ainsi avoir ma réponse : positionnement réussi! Merci Pierre!

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Le placement des bras a un impact important sur l’aérodynamisme, ainsi que sur le « coup de pédale ». Tout est alors une question de compromis pour trouver la position la plus rapide.

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Le produit final

 

COZUMEL

avril 12, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Mon collègue entraîneur du club de triathlon des Rapides s’étant malheureusement fracturé une cheville quelque jours avant son camp d’entraînement annuel à Montréal, mon aide a été requise pour assurer un encadrement optimal de ses athlètes. Ce fut pour moi l’occasion de partir dans le sud après cet hiver interminable. Suite à ma déchirure musculaire le 22 février, j’avais été contraint d’annuler ma participation au 70.3 d’Oceanside qui avait lieu fin mars.

 Quant à la déchirure, après une semaine en béquille, j’ai rapidement pu reprendre le cyclisme à basse intensité, puis peu longtemps après,
les intervalles à intensité maximale. La reprise course à pied à suivi assez rapidement, avec des alternances de course/marche pour les deux premières semaines, pour arriver rapidement sur des entraînements continus à basse intensité. Cela faisait longtemps que je n’avais pas passé la fin de l’hiver au Québec, et par chance, les conditions de neige des centres de ski de fond ont été excellentes, ce qui m’a permis de maintenir un volume intéressant. Côté musculation, j’ai pu continuer ma progression sans trop d’entrave.
Bref, ce fut une gestion de blessure optimale, où j’ai vraiment été méticuleux quant au dosage des activités de reprise, si bien que 6 semaines après ma blessure, j’étais en mesure de courir une soixantaine de km hebdomadaire et de reprendre progressivement les intervalles à haute intensité.
Ce qui nous amène à mon arrivée sur l’île de Cozumel au Mexique. Située à quelques kilomètres de Cancun, j’avais déjà eu l’occasion de visiter l’île une dizaine de jours à l’occasion mon 2e Ironman. Tel que dans mes souvenirs, il y fait chaud (voire très chaud!), humide (voire très humide), les routes sont plates (voire très plates!) et le vent peut y être redoutable. Soit des conditions idéales pour préparer le 70.3 Eagleman! Comme dans mes souvenirs, même si le paysage est très monotone, les routes sont belles à couper le souffle!
Ironman de Cozumel, il y a maintenant quelques années!

Ironman de Cozumel, il y a maintenant quelques années!

Les athlètes que j’encadre sont principalement des athlètes du volet « élite » du club de Rapides. Donc pas le temps de flâner sur la plage : les tours d’île s’enfilent les uns après les autres et l’augmentation de la charge d’entraînement en course à pied est optimale. Et quel bonheur de nager dans les eaux couleur turquoise de Cozumel!
Même si les sensations en vélo sont assez mitigées avec un coup de pédale un peu chaotique dans la première semaine, le geste commence à reprendre de la fluidité et les fréquences de pédalage sont en hausse. Le wattage n’a rien d’extraordinaire, mais cela n’a rien d’alarmant pour cette période de l’année.
En course à pied, un 800m couru en 2’25 et un 400m couru en 1’08 semblent indiquer que les voyants sont au vert pour que je puisse commencer à me « rentrer dedans » sur des séances d’intervalles. Par contre le manque de volume en amont se fait cruellement sentir par une fatigue musculaire qui s’installe progressivement au fur et à mesure des séances. D’autre part, comme au mois de janvier, une douleur à l’insertion du semi-membraneux (un des 2 ischios) commence à se faire ressentir. À surveiller!
En eau libre, de façon surprenante, les sensations sont exceptionnellement bonnes. Je mets ça sur le compte du ski de fond et de la muscu car cela fait seulement 3 semaines de j’ai repris la natation.
Pour résumer, ma première semaine avec les Rapides m’a permis de rentrer un peu plus de 28h d’entraînement soit 537km de vélo, 76 km de course à pied, et 11 km de natation.
Punta Sur

Punta Sur

KO : déchirure du gastrocnemius

février 24, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Et voilà! Ce qui devait arriver arriva. À force d’ignorer tous les signaux d’alerte qui sont apparus ces derniers mois, à force d’ignorer cette fatigue profonde que je ressens depuis le mois d’août, j’aurais dû me douter que quelque chose allait finir par lâcher.

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C’est au 2/3 du 6km de course à pied du pentathlon des neiges (dont le récit de course suivra sous peu) que la douleur est apparue. Cela ressemblait beaucoup à une crampe. Vous savez, ce genre de crampe dans les mollets qu’ont les débutants lorsqu’ils enchaînent la course à pied après le vélo pour la première fois. Par conséquent, même si j’étais en « beau calvaire » face à cette situation inattendue, j’ai dans un premier temps maintenu l’allure en me disant que ça allait passer, puis devant l’absence de résultat, je me suis arrêté pour étirer le muscle en question. Peine perdu, la douleur n’a fait qu’augmenter et j’ai été contraint de rejoindre la zone de transition en clopinant d’une étrange manière.

Je me dis alors que la crampe va sûrement passer pendant les 9km de ski. Effectivement la douleur s’est estompée, et j’ai été capable d’ajuster ma technique pour éviter de mettre le mollet en tension. En patin ce fut encore mieux, et puis avec mon dos qui faisait des siennes et ma technique légendaire, j’avais suffisement d’autres problèmes à régler.

Là, j’ai commencé à penser que je pourrais faire les 6km de course en raquettes sans problème. Malheureusement, ce ne fut pas le cas car la douleur fut plus vive que jamais lors du 1er km, et j’ai bien failli abandonner à plusieurs reprises. Cela étant, j’avais quand même de bonnes jambes et en haut d’une côte particulièrement pénible à monter, la douleur a fini par s’estomper. J’ai même été en mesure d’accélérer et de sprinter pour m’emparer de la 5e place.

 

Quelques minutes d’arrêt pour discuter avec les amis à l’arrivée, et me voilà incapable de marcher. Je me traîne comme je peux jusqu’à la tente des physios. Rapidement, les physios de PCN prononcent le mot fatidique auquel je me refusais à penser durant toute la course : « déchirure ».

Du coup Valérie a pu exercer ces talents de photographe :  l’échographie confirmera l’étendue des dégâts.

Donc, depuis 2 jours,  je suis coincé à la maison où je me déplace en béquilles ou à cloche-pied. Et je ne pense pas pouvoir recommencer à conduire d’ici 3-4 jours. Selon Valérie, je devrais pouvoir reprendre la course à pied d’ici 6 semaines. Je pense que pour le vélo, ce sera un peu plus rapide.  Bref, on dirait bien qu’il va falloir faire une croix sur le tour du Mont-Valin, sur le triathlon d’hiver de Québec, ainsi que sur le premier triathlon de la saison : le 70.3 d’Oceanside (CA).

Côté entraînement, je devrais pouvoir reprendre la natation avec un pull (sans pousser sur le mur) d’ici quelques jours. À part ça, ça va être muscu, abdos et COMPEX.

Y a un trou!

Oups, y a un trou!

Sur le mollet gauche on ne voit plus la jonction des fibres sur l'aponévrose
Sur le mollet droit on ne voit plus la jonction des fibres sur l’aponévrose à 2 endroits

Contrairement au mollet gauche qui est intact

….  contrairement au mollet gauche qui est intact!

 

 

Un hiver rigoureux

février 22, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

En 2014, afin de rompre avec la monotonie d’une saison de triathlon classique et pour m’adapter à ma progression physiologique, j’ai décidé de scinder ma saison en 2 parties : une saison hivernale et une saison estivale.

Départ à la course en raquette, en 4e position dans la foulée de Chuck, PO et Ben Simard. Martin en embuscade derrière.

Triathlon de St-Donat (6e). Départ à la course en raquette, en 4e position dans la foulée de Chuck, PO et Ben Simard. Martin en embuscade derrière.

Les objectifs physiologiques étaient d’avoir un niveau de forme plus constant et d’être capable d’avoir plus de pics de performance à l’intérieur dune année (indispensable dans l’optique d’une qualification pour un championnat du monde sur le circuit PRO). J’espère aussi pouvoir limiter les ‘trop’ grosses charges d’entraînement à certains moments clés, car même si elles permettent de performer sur le court terme, elles ont un impact négatif au niveau musculo-squelétique, au niveau de la fatigue générale, et sans parler de la difficulté à concilier le travail et la vie de couple durant ces périodes d’entraînement intense.

Au niveau psychologique, le fait d’avoir une échéance à court terme rend les entraînements hivernaux beaucoup plus plaisants. Lorsque ça fait 3 jours qu’il fait -25, qu’il vente à décorner les boeufs, et que ta rue est transformée en banquise, ça te prend une méchante grosse motivation pour aller courir!

Un autre avantage de faire une saison hivernale, c’est qu’en tant qu’entraîneur de triathlon, l’hiver est beaucoup moins chargé que l’été.

Défi Patin des plaines d’Abraham : 7,5 km en 16min30

Bref, mes objectifs pour cette première partie de saison sont :

– le pentathlon des neiges qui a lieu cet après-midi (22  Février) : Distance / Disciplines

– le triathlon d’hiver de Québec (8 Mars) : Distance/Disciplines

-le 45km de ski du Tour des Mont-Valins (15 Mars) : Parcours 

Et effectivement, jusqu’à la fin du mois de décembre, mon plan fonctionnait à merveille. J’avais du fun,  j’étais en super forme (même en nat!), et je n’étais plus blessé.

C’est après que ça s’est gâté. À vouloir m’entraîner dans 7 sports en même temps (nat-vélo-CàP-Muscu-Ski de fond-patin-raquette) dès le mois de novembre, on aurait bien dit que j’avais brûlé la chandelle par les deux bouts. Fiin décembre, je me suis blessé aux ischios (tendinite du semi-membraneux) et début janvier, je suis tombé malade. Un gros rhume qui m’a mis à terre pendant 10 jours. 10 jours sans entraînement! Un record dans mon cas! Bon, je me dis que c’est pas grave et que ça fait partie du jeu, alors sans m’affoler je reprends progressivement l’entraînement en coupant sur la natation. Tranquillement, je retrouve la forme, quand, fin janvier, juste après le triathlon de St-Donat, voilà que je tombe à nouveau malade! J’essaie de rester patient et je prends du repos, afin d’être top pour finaliser ma prépa pour le pentathlon, lequel arrive à grand pas. Mais voilà qu’à peine une semaine après que mes derniers symptômes de rhume aient disparus, un 3ème rhume apparaît, à seulement 6 jours du pentathlon. Quant à la tendinite… et bien elle est toujours là 😦

Trois rhumes en moins de 6 semaines! Au-delà de la malchance, il est temps d’envisager et de faire vérifier certaines hypothèses par un médecin.

Bon cela dit, même si j’ai mal à la gorge et les bronches obstruées, je me sens quand même en bonne forme et j’ai bon espoir de rentrer dans un top 5 sur les plaines d’Abraham cet après-midi. Tout dépendra de comment j’arrive à limiter « la casse » en patin ; )

Le pentathlon des neiges, toute une logistique!

Le pentathlon des neiges, toute un logistique!

Préparation de l'équipement pour le pentathlon. Merci à Vélo Espace pour m'avoir prêté ce super vélo de CX

Préparation de l’équipement pour le pentathlon. Merci à Vélo Espace pour m’avoir prêter ce super vélo de CX

Bilan 2013 : l’année des changements

décembre 11, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

Objectifs 2013

Pour 2013, l’objectif principal était de faire mon début chez les professionnels! Après une superbe performance à Kona en 2012 (48e) et l’impression d’avoir réalisé les progrès pré-requis en natation, j’étais assez confiant à l’idée d’être capable de ne pas paraître ridicule parmi les professionnels. Et c’est là que sont intervenus mes commanditaires : ils voulaient de la visibilité à Kona!

D’autre part, je m’étais investi énormément pour le développement d’une équipe de triathlon longue distance : l’équipe Merrell. Or je savais très bien que pour certains athlètes de l’équipe au très grand potentiel, la saison 2013 allait forcément être difficile en raison de leurs objectifs professionnels (Ju, Fred) ou familiaux (toutes mes félicitations Mireille!). Bref, le manager de l’équipe (moi), avait pas mal de pression pour assurer une aussi bonne visibilité à l’équipe en 2013 (5 athlètes à Kona + 1 PRO à Vegas en 2012).

Pour devenir triathlète « professionnel », j’entends par là pouvoir gagner de l’argent avec son statut d’athlète, il faut pouvoir travailler à mi-temps, voire moins, pour optimiser la récupération suite à la trentaine d’heures d’entraînement hebdomadaire. Étant donné le peu d’argent qu’il y a sur le circuit PRO, et étant donné le coût d’une saison de triathlon professionnelle et les déplacements que cela implique (10 à 20 000$ pour se qualifier à Kona), il est indispensable d’être en bons termes avec ses sponsors. Et puis il faut reconnaître qu’il y a plus désagréable que de participer à l’Ironman d’Hawaii ; ).

Donc pour conclure, après seulement un mois d’entraînement, voici que mon objectif de l’année venait de prendre le bord! Du coup, je me suis fixé comme objectif de faire le championnat du monde ITU (Go Canada!), puis de devenir champion du monde Ironman dans la catégorie 25-29 ans.

L’année avait à peine commencé et voilà qu’on pouvait d’ores et déjà l’appeler « l’année des changements ».

L’année des changements 

Alors que j’étais à Sherbrooke depuis 5 ans , voilà que Valérie, ma conjointe, a été contrainte de déménager à Québec pour finir ses études. On peut dire que cela a mis un sacré bordel dans ma routine :  dans la mesure où j’étais l’entraîneur-chef du club de triathlon de Sherbrooke, j’étais contraint de faire des allers-retours toutes les semaines. Je me suis également retrouvé avec 2 appartements à payer en même temps. Autant dire que la situation était loin d’être optimale au niveau professionnel, tout comme pour ma vie de couple, et encore moins pour l’entraînement.  Lorsqu’en janvier j’ai pu céder mon bail  ne faire plus qu’un aller-retour toute les 2 semaines à Sherbrooke, j’ai pu retrouver un rythme de vie plus équilibré, quoique très chaotique. Difficile d’établir une routine lorsqu’il faut continuellement changer d’environnement.

Finalement à la fin du mois d’avril, le club a réussi à trouver un entraîneur pour me remplacer, et je me suis pour ainsi dire retrouvé « sans emploi » ni couverture sociale dans la mesure où je suis travailleur autonome. Ma situation financière étant critique, j’ai alors envisagé de m’engager dans différents types de carrière professionnelle, voire de reprendre les études, et même d’arrêter la compétition.

C’est alors que le poste d’entraîneur-adjoint du Rouge et or s’est libéré, et, au début juin, j’ai pu commencer à travailler à temps partiel pour ce nouveau club, ce qui s’est transformé à temps plein avec l’encadrement des camps sport du Rouge et Or (jeunes).  Bien entendu, il a fallu que je retrouve mes repères dans cet environnement urbain. Et finalement, ce n’est que sur la fin de l’été que j’ai commencé à retrouver une certaine routine à l’entraînement.

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Le troisième changement, c’est que, pour la première fois de ma vie, j’ai fait appel au service d’un entraîneur en la personne de Stéphane Palazzetti. Après avoir discuté avec plusieurs entraîneurs tous aussi compétents, je me suis tourné vers Stéphane pour son ouverture d’esprit. Effectivement, notre façon de travailler était très intéressante et enrichissante. Quelques longues et enrichissantes discussions téléphoniques ont permis de s’entendre sur une planification annuelle. Par la suite, je planifiais moi-même mes entraînements, que Stéphane approuvait ou au contraire me conseillait de modifier avant réalisation, puis ensuite commentait après réalisation.  Au final, on était la plupart du temps sur la même longueur d’onde. Un beau travail d’équipe, qui m’a obligé à conserver une structure dans mes entraînements malgré les facteurs extérieurs mentionnés ci-haut, et c’est toujours réconfortant dans les moments de doutes de savoir que tu as le feu vert du coach. Dans ce temps là, il reste juste à débrancher le cerveau et à « peser sur le gaz »!

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Le quatrième changement, c’est que j’avais un objectif de performance bien précis (gagner!), mais difficilement contrôlable. En gros, je savais que je devais gagner 5 à 8 min sur l’ensemble de mon Ironman par rapport à mon niveau de l’année antérieure. Mais comme tu ne sais jamais sur qui tu vas tomber, cela génère un stress qui n’est pas toujours positif, et qui vient s’additionner aux stress de la vie courante. J’avais le sentiment de n’être jamais assez satisfait du niveau atteint (même si je n’ai jamais été aussi fort à l’entraînement qu’au mois d’août) et il est difficile de lever le pied. J’avais toujours envie d’en faire plus, et lorsque le corps avait besoin de repos, cela générait en moi un sentiment de frustration. Avec le recul, je m’aperçois que j’aurais dû fixer davantage d’objectifs intermédiaires contrôlables.

Par conséquent, pour la première fois, j’ai travaillé de façon très spécifique à l’allure IRONMAN (5e changement). Habituellement, je m’entraîne de façon très polarisée, c’est à dire avec quelques entraînements à très haute intensité et le reste à très base intensité. Cet été, pour donner le meilleur de moi-même à Kona, j’ai ajouté des entraînement très spécifiques à « race pace » (250 à 280w en vélo durant plusieurs heures, et 4’00 à 4’15 en course à pied sur 25 à 32km) et progressivement j’ai allongé la durée de ceux-ci.  Même si ces entraînement sont très rassurants et que la surcompensation physiologique était belle et bien présente, avec le recul ce fut une grosse erreur. En effet, ce type d’entraînement est extrêmement fatiguant pour le système nerveux ainsi que pour les structures musculaires et tendineuse. C’est une des raisons pour lesquels je suis arrivé sur l’ironman de Mont-Tremblant dans un état de fatigue mentale très (trop!) avancé, et sûrement, une des raisons pour laquelle je me suis blessé. Pour conclure, je pense que ce type d’entraînement est indispensable pour bien performer sur ironman, mais qu’il doit être utilisé avec précaution. J’imagine que d’ici quelques années, mon corps aura davantage la capacité à encaisser ces entraînements.

Néanmoins une bonne année de travail (12 mois)

  • Nat : 192h et 578 km
  • Vélo : 370h et 10 558km
  • Course : 196h et 2296km
  • Ski de fond : 56h et 756km
  • Muscu : 52h
  • Volume d’entraînement hebdomadaire : 18h
  • Séance la plus longue : 8h11 pour 274km de vélo
  • Plus gros bloc d’entraînement : 100h en 3 semaines

Et des résultats satisfaisants

Championnat du Monde ITU - 13eLa saison a commencé sur les chapeaux de roue le 1er Juin, avec un premier objectif atteint lors du championnat du monde Longue Distance ITU. Je visais un top 15, et j’ai fini 13e. Le niveau était très fort avec de belles têtes d’affiches (Bozone, Bockel, l’équille de France au complet, les Russes…). Toutefois, même si mon niveau de natation était à mon meilleur, je reste amer quant à cette performance puisque la natation (mon point faible) a été annulée et que l’épreuve s’est transformée en duathlon (10-97-20), sans quoi j’aurais sûrement perdu un peu de temps sur mes adversaires, et parce que les conditions météorologiques étaient clairement à mon avantage (froid et pluie). Je suis quand même très fier d’avoir couru mes 30km de course à pied à 3’40/km, et d’avoir géré la course de façon particulièrement intelligente, ce qui m’a permis de battre de nombreux athlètes qui étaient partis en sur-régime lors de la 1ère course à pied.

Arrivèe Mont-Tremblant 2013

Arrivèe Mont-Tremblant 2013

À Mont-Tremblant, 3 mois plus tard, alors que je pensais être dans une forme exceptionnelle et que je m’attendais à un sub 9h, j’ai finalement connu une  journée « difficile », où dès la natation, je me suis retrouvé en difficulté faute d’énergie.

À défaut d’avoir du jus, j’ai ai mis du coeur à l’ouvrage et je m’en suis sorti avec une bonne performance puisque j’ai remporté mon GA et terminé 2e chez les amateurs à 30″ du triple champion du monde 30-34 ans, le tout en 9h12.

 

Trois semaines de repos plus tard, j’ai pris le départ du 70.3 Muskoka dans l’optique d’assurer ma qualification pour les championnats du monde 70.3 à Mont-Tremblant. L’objectif était de faire une course solide, mais sans pour autant me fatiguer dans l’optique de commencer la préparation pour Hawaii immédiatement après. Finalement, le résultat a dépassé toutes mes attentes puisque j’ai pris la 8e place de cette course sans jamais avoir à pousser. Avec le recul, je pense que j’avais atteint ce jour là le niveau de surcompensation que j’espérais atteindre à Mont-Tremblant. Malheureusement, consécutivement à un long trajet en auto pour rentrer à Québec, j’ai commencé à ressentir des douleurs au genou.

Après un arrêt forcé de 3 semaines à la course et au vélo, et à seulement 15 jours de l’Ironman d’Hawaii,  je ne voyais toujours pas de signes d’amélioration au niveau de mon genou et je commençais à vraiment m’inquiéter quand à ma participation à la course. Finalement, grâce à des massages profonds du vaste médial, j’ai finalement réussi  à reprendre l’entraînement en vélo et en course à pied. Malheureusement une fois la course partie, je n’avais plus aucune envie de « brider » le moteur, si bien qu’après 4 h de vélo, la douleur est réapparue et à très vite pris de l’ampleur, à tel point que j’ai dû abandonner après 5km de course alors que j’étais en 48e position. Cette course fut toute de même l’occasion de battre mon record en natation sur ce parcours ainsi que mon record en vélo tous parcours confondus (4h42).

Malgré cette contre-performance à Kona, les autres résultats confirment les ressentis à l’entraînement : je continue à progresser, lentement mais sûrement, d’année en année…

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Remerciements

Du fond du coeur je remercie Valérie, ma conjointe, qui doit supporter mes nombreux voyages. Je remercie tous mes partenaires d’entraînement qui, quotidiennement, m’aident à repousser mes limites.

Et je remercie mes partenaires pour leur soutien, car sans eux je n’aurais jamais eu l’accès à du matériel d’aussi bonne qualité, ni pu participer au championnat du monde ITU, ni au championnat du monde Ironman.

Merrell : Je suis tellement fier d’être votre ambassadeur. J’aime comment vous vous impliquez pour faire évoluer le sport.

Louis Garneau : Quelle chance d’avoir un seul et unique partenaire pour la totalité du matériel de vélo (cadre, casque, chaussures, vêtements, gels, boissons…) et quelle chance j’ai de pouvoir contribuer au développement de ces produits !

Immunotec : Pour un athlète à la santé fragile tel que moi, cela ne fait aucun doute que vous contribuez grandement à l’amélioration de mes performances avec vos suppléments Immunocal.

Cascades : Sans votre soutien de dernière minute, je n’aurais jamais pu prendre le départ des championnats du monde ITU sous les couleurs de l’équipe canadienne.

Polar : Grâce à vous j’ai ENFIN eu accès à un capteur de puissance. Quel bel outil afin de pousser l’analyse de mes séances d’entraînement!

Kronobar : Des barres sans-gluten absolument délicieuses : )

Lieto et sa balle magique

octobre 2, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

Cela fait une semaine que je suis sur l’île. J’avais de grandes attentes cette année, et ce fut particulièrement pénible de ne pas être en mesure de m’entraîner adéquatement malgré toutes les ressources investies au cours de l’année (aussi bien financières que humaines). La motivation n’était plus là, remplacée par un stress tel que je n’en avais jamais connu l’approche d’une compétition. Heureusement, j’ai su re-mobiliser mon énergie travailler ma natation, et surtout j’ai revu mes objectifs à la baisse : je veux être un finisher!

Depuis 3 jours, il semble que je vois enfin la lumière au bout du tunnel. Samedi matin, lorsque j’ai expliqué à Chris Lieto que j’avais un syndrome fémoro-patellaire, il a examiné mes quads est à tout de suite vu que j’y avais de nombreuses tensions, notamment au niveau du vaste médiale. Il m’a alors donné une balle de massage et m’a conseillé de me masser 2 fois par jours en exerçant des points de pression d’une vingtaine de secondes aux endroits douloureux. J’y passe au moins 2h par jour! Mais dès le premiers jours j’ai vu que j’étais capable d’allonger mes entraînements de course à pied avant que la douleur n’apparaise. Le lendemain j’ai même pu reprendre le vélo sans douleurs importantes.

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Hier j’ai même réussi à faire 100km à vélo à basse intensité et à enchaîner sur un 15km de course à pied en soirée. Et ce matin, j’ai même eu la délicieuse surprise de me réveiller en ayant mal aux jambes! Bref, je suis de retour, et je commence à être optimiste quand à mes chances de finir la course. Pour le moment je manque clairement de puissance à vélo, mais je suis confiant sur ma capacité à revenir à un niveau acceptable d’ici la prochaine semaine.

Kona Jours 1, 2 et 3

septembre 28, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

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À seulement 2 semaines de LA course, j’ai l’impression que la petite ville est déjà envahi par les triathlètes. J’ai vraiment l’impression qu’à chaque année les athlètes arrivent de plus en plus tôt pour s’acclimater.

Comme un bars, c’est un peu toujours les mêmes habitué qu’on y retrouve: toujours aux mêmes places aux mêmes moment! Évidement, on jase triathlon : « comment as été ta saison? » « Es-tu en forme cette année? » « À quelle heure tu vas nager demain? »

Dans la mesure où je suis blessé depuis maintenant 15 jours, cette semaine est vraiment différente de celles des 2 précédentes éditions.

En 2011 je m’étais entraîné environ 28h, avec beaucoup de travail d’endurance, tandis que en 2012 j’avais rentré environ 24h d’entraînement, avec de nombreux entraînements de qualité en vélo (Force, PMA, Seuil Anaérobie, race pace…), le tout dans des conditions extrêmes (chaleur, vent) et avec bien souvent des athlètes de renoms (Marino Vanhoenacker, Chris Lieto, Sebastien Kienle…). Ce fut parmi les moments plus mémorables de ma vie.

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Cette année,  à mon grand désespoir, je n’ai pas encore sortie le vélo, mis à part pour aller nager ou faire l’épicerie, ce qui suffit parfois à réveiller la douleur dans mon genou. Pour la course, je suis également limité à rester en dessous du seuil, qui selon les jours arrive après 30 à 50 minutes. Je dois bien me faire une raison, même si je parviens à compéter la course, dans tous les cas ma performance sera nettement compromise. Du coup j’avoue avoir j’ai perdu la puissante motivation qui m’animait ces dernières années ainsi que l’énergie qui en découlait, et j’avoue également avoir beaucoup moins de plaisir à l’entraînement. Alors tant qu’à être là, j’essaie de me raccrocher à autre chose, et de travailler mes points faibles en prévision de la saison prochaine. Vous l’aurez compris :  je nage!

En piscine ou dans l’océan, ces trois derniers jours j’ai déjà nagé 5 fois. J’adore nager à Kona. Autant l’océan est toujours l’occasion se confronter aux éléments (vagues, courant) et donne parfois l’impression d’être vraiment seul au monde, autant la piscine locale est vraiment chaleureuse et conviviale. Que ce soit dans le bain libre, où avec le club de maître, j’y trouve toujours des amis avec qui discuter et rentrer quelques longueurs.

Parlons en du bain libre : alors que j’y allais en mileu d’après-midi avec mon amie Brooke Brown, voilà que par hazard nous arrivons en même temps que Joanna Lawn et son mari, Alejandro Santamaria, suivi quelques minutes plus tard par le triple champion du monde Ironman Craig Alexander. Le set du jour : 30x 100yards/1:20. Là je me dit « ok, ça va saigner »! J’ai bien tenu les 10 premiers, et puis ça s’est corsé lorsqu’ils ont décidé de faire départ 1:15… Aïe… après 5 j’étais sauté! Ça m’a pris un bon 200m de pause pour m’en remettre et finalement finir le set départ 1:20. Les pros ont fini les 10 derniers départ 1:10, et ils n’avaient vraiment pas l’air de forcer, tandis que moi j’avais les bras complètement explosés!

La blessure

septembre 24, 2013 · by equipemerrell

LA BLESSURE SPORTIVE

La blessure sportive est un adversaire redouté avec lequel tous les athlètes doivent dealer un jour ou l’autre et que nous tentons constamment de contrôler grâce à un dosage méticuleux de la charge d’entraînement, avec des séances de renforcement à but profilactique à n’en plus finir, avec une armée de spécialistes (physio, Kiné, masso, chiro, médecin du sport, physiatre et même parfois rebouteux…) et surtout avec une écoute attentive de tous ces petits signaux de détresse que nous envoie le corps…

Et pourtant!

À 1 mois de mon objectif principal de l’année, alors que tout les signaux étaient au vert, une légère douleur au genou est apparue au court d’un entraînement de vélo.
Cela fait 5 ans que je ne me suis pas blessé sérieusement, alors sur le coup je ne me suis pas affolé : j’ai pris une petite pause, je me suis étiré consciencieusement les quads, puis je suis reparti avec peine et misère pour faire les 30 derniers km qui me séparaient de mon domicile.

Le lendemain j’étais très confiant et je me disais que cette douleur n’était qu’un mauvais souvenir. Et non! Après une trentaine de minutes de course la douleur a réapparu 3 fois plus forte que la veille, insoutenable. J’ai dû rentrer en marchant à la maison.

Après une journée de repos complet j’étais convaincu que le problème serait réglé…. Peine perdue, cette fois ci, j’ai dû marcher pendant 1h15 pour rentrer à la maison.

Là j’ai compris que le problème était sérieux : syndrome fémoro-patellaire!

En l’espace d’une semaine j’ai pu obtenir 2 rdv chez le médecins
et 4 séance de physiotherapeute (Kiné en France). Mon entraînements consiste maintenant à enchaîner les séances d’étirements, de glace, de voltarene, de compex, d’ultrasons, de courant différentiel et surtout de repos… Bref j’ai fait le maximum!

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Maigre consolation, je ne pense pas que ma blessure soit en lien avec ma charge d’entraînements. Par contre il est vrai que j’ai commis un ensemble d’erreurs (9) qui ont pu conduire à cette blessure :
1- être surpris par le froid lors de l’entraînement de vélo durant lequel est apparu la blessure
2- continuer à pédaler alors que la douleur était présente : j’aurais dû appeler un taxi
3-m’étirer ‘violemment’ lorsque la douleur est apparu avec un genou à angle de 30 degré, comprimant encore davantage la rotule
4-changer de chaussures de vélo un mois auparavant
5- rester assis 2x 8h avec les genoux à 90 degrés pour aller à muskoka
6- faire une grosse séance de jambes en Nat alors que je n’ai quasiment pas nagé en piscine de l’été
7-avoir négligé les assouplissements cette été alors que je suis par nature raide comme un piquet
8-cet été j’emmenais de bien plus gros braquet qu’à l’habitude, souvent par manque de fraîcheur mentale.
9- j’ai fais beaucoup plus d’allure course (entre 250 et 300w) qu’à l’habitude et moins de volume à très basse intensité (moins de 200w).

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Aujourd’hui, soit dix jours après le début de la blessure et à la veille de mon départ pour kona, il n’y a pas de signes d’une réelle amélioration de mon état de santé, je suis obligé d’en arriver à la conclusion suivante : 1) je ne serai pas champion du monde de mon groupe d’âge cette année 2) je ne serai peut être même pas en mesure de finir la course.

J’avoue qu’aujourd’hui j’étais particulièrement découragé et déprimé. Il va vite falloir que je me ressaisisse en me fixant de nouveaux objectifs à court et moyen terme. Et j’espère que le soleil hawaïen va m’aider à garder le moral!

Je suis aussi vraiment désolé pour tous les gens qui m’ont soutenu tout au long de la saison et qui aurait voulu me voir réaliser une grosse perf à kona.

À bientôt pour des nouvelles fraîches sur mon état de santé.

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