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Pierre-Yves Gigou – Triathlète

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Browsing Category Ironman

Abandon ou La dure Loi du sport

août 16, 2015 · by Pierre-Yves Gigou

Un an de préparation pour ÇA!

Après avoir pleuré à chaudes larmes suite à cet échec, j’en suis maintenant rendu à essayer de comprendre. Comprendre comment j’ai pu rater mon coup à ce point-là.

Toute l’année j’ai travaillé très fort, j’ai été rigoureux tant au niveau de l’entraînement que de la récupération, j’ai fait preuve d’abnégation et de détermination. Cette course était tellement importante pour moi. Pour plusieurs raisons sur lesquelles je reviendrai ultérieurement, c’était LA compétition qui devait être le point culminant de ma carrière d’athlète, où je devais exprimer un niveau de performance que je ne retrouverais sans doute jamais.

J’aurais mérité un dénouement  plus heureux.
Mais que voulez-vous, lorsque les jambes ne veulent plus, lorsque la vitesse et la puissance diminuent inexorablement, on a beau aller chercher dans ses dernières ressources mentales pour mettre une dent en moins ou relancer la fréquence de pédalage, c’est en vain, la fatigue finit toujours par te rattraper.

La journée avait très mal commencé en natation. Après 300-400m, j’ai senti mes bras devenir très lourds. Je me suis acharné pour rester au contact du groupe « 56 minutes » mais c’était de pire en pire. Je descendais de groupe en groupe. Lorsque tous les hommes furent passés, ça a été au tour de filles, puis des groupes d’âge de me doubler. J’ai alors réalisé que mes mains commençaient à s’engourdir. C’est à ce moment là que j’ai compris que sous mon wetsuit, les manches de mon maillot faisaient un garrot au niveau de mon biceps, bloquant la circulation sanguine. Compte tenu de la température annoncée (chaud) j’avais décidé au dernier moment de mettre ma tenue 2 pièces.  Quelle erreur de ne pas l’avoir testée au préalable! Je sortirai de l’eau en 1h00min45″, très loin de mes objectifs et de mon niveau actuel.

Sur le vélo, les jambes n’étaient pas top, mais après 40km, j’ai commencé à me mettre dans le rythme et à revenir sur quelques pros, chassant un groupe de 6 situés à 3min et sur lequel je revenais progressivement. J’ai bouclé mon 1er tour en 1h20, dans le temps de passage prévu initialement. Avec la chaleur, je me doutais que le 2ème tour serait plus rapide que le premier et je m’alignai donc avec confiance sur un temps de 4h40 en vélo. J’avais espoir de recoller sur la 117 pour pouvoir me placer dans le train et commencer à penser à la course à pied.

Mais ma tête et mon corps en ont décidé autrement : dans les 10 km qui ont suivi le demi tour ma puissance a commencé à baisser, autant sur le plat que dans les côtes. Je n’étais pas spécialement fatigué musculairement et mes réserves énergétiques étaient encore très bonnes. Je n’avais pas non plus de douleurs. Ça ne voulait juste plus. Un autre 10km m’a confirmé que j’étais complètement cuit. J’avais peine et misère à pousser 215w. Les 15km pour revenir à la zone de transition m’ont paru interminables et, arrivé au début du chemin Duplessis, j’ai mis le flasher à gauche direction l’hôtel. Je n’avais clairement pas l’énergie pour courir un marathon correctement. J’étais là pour faire une place, pas pour « finir » un Ironman.

Je suis donc là, dans une chambre d’hôtel à essayer de comprendre : pourquoi? Après 10 ironman, dont certains avec à peine quelques jours de taper, et d’autres avec un état de fatigue physique et mentale important (préparation physique + coaching) je n’ai jamais connu une telle défaillance après seulement 5 heures de course.

Ma préparation était certes ambitieuse (camp d’entraînement + triathlon de l’Alpe d’Huez), mais mon résultat à l’Alpe (8e) montre qu’avec seulement 3 jours de récup j’avais très bien assimilé le camp d’entraînement. Et les résultats de Mary-Beth Ellis (victoire à Mont-Tremblant aujourd’hui), de Ema Pooley (victoire à l’Embrunman hier), de James Cunama (2e à Embrun) et de quelques autres athlètes ayant participé à l’Alpe d’Huez sont la preuve que la formule fonctionne!

Je pense que le problème a été la vilaine gastroentérite  qui ma cloué au lit pendant 6 jours sans pouvoir rien manger la semaine passée, à mon retour de France. Immédiatement après ma performance à l’Alpe. Autant dire que mon système à été particulièrement éprouvé durant cet épisode de gastro durant lequel j’ai perdu environ 7kg. J’étais complètement vidé.  Depuis lundi j’ai beaucoup mangé afin de reprendre des forces (parfois je me levais 2 fois par nuit!), et j’étais confiant d’arriver sur la ligne de départ avec 100% de mes moyens même si les sensations à l’entraînement étaient assez mitigées. Il faut croire que cette gastro aura laissé plus de traces que je ne le pensais.

Même si cette échec est difficile à avaler, il y a des choses pires que ça dans la vie. Et puis les très belles performances de mes coéquipiers Caroline St-Pierre (10e, 9h55) et Jérôme Bresson (9h09), me mettent un peu de baume au coeur. Je crois même que je vais aller encourager les derniers finishers sur la ligne d’arrivée.

Ironman Mont-Tremblant : ça passe ou ça casse!

août 15, 2015 · by Pierre-Yves Gigou

Dimanche matin, à 6h36, je prendrai le départ de l’Ironman Mont-Tremblant. Ce sera ma 4e participation en 4 éditions à cette  compétition. Contrairement aux précédentes éditions où l’objectif était simplement d’obtenir ma qualification pour Kona, cette année mes objectifs sont radicalement différents : je suis à Tremblant pour faire une place!

Cela fait maintenant presque une année que je « fais le métier » comme un athlète professionnel. Pour cela, j’ai diminué mon implication en tant qu’entraîneur (je ne suis plus entraîneur au Rouge et Or triathlon) et je coache seulement quelques athlètes à distance. Ces dispositions me permettent de gérer mon emploi du temps comme je le souhaite, et ce à n’importe quel endroit de la planète où une connexion wifi est possible. Ma priorité quotidienne consistait donc à nager, rouler, courir et surtout à dormir, manger, m’étirer, me masser ou me faire masser. Alors qu’en 2014 je m’étais entraîné en moyenne 16h par semaine, depuis le mois de mars, je tourne  à plus de 20h d’entraînement par semaine, avec certaines semaines à plus de 40h. Bref, j’ai eu des conditions parfaites pour me préparer à performer.

Le revers de la médaille, ce sont les sacrifices financiers et le stress que cela représente. Comparés à un total de gains de course s’élevant à 400 euros cette année, les 100 000$ en bourse dimanche sont particulièrement attirants. Un top 5 me permettrait de rembourser les 1100$ investis dans ma licence professionnelle ainsi que de finir la saison honorablement. Au regard de la start-list et de mon niveau de forme actuel, le top 3 (mon objectif de début de saison) me semble impossible à atteindre et je préfère me raccrocher à un objectif réaliste.

Pour rentrer dans le top 5, il va falloir descendre sous les 9h et s’approcher de 8h50. L’objectif est donc de faire 1h en natation+t1, 4h45 en vélo+t2 et 3h en course à pied. En termes de stratégie, j’espère nager dans un petit groupe composé entre autres de Sanders et de Patrice Brisindi, puis je donnerai tout pour rester à vélo avec Sanders durant le premier tour, en espérant rapidement pouvoir rejoindre le groupe de tête. En course à pied, je compte passer le premier demi-marathon en 1h30, et j’essaierai d’accélérer au début du 2e tour. Mon principal adversaire sera alors la chaleur exceptionnelle annoncée demain (température ressentie de 37°C). Je m’attends à ce que les 10 derniers kilomètres soient très durs, mais si j’explose, je n’aurai pas de regrets à avoir car j’aurai tenté le tout pour le tout.

Vous pourrez suivre ma performance sur Ironman Live grâce au capteur GPS dont tous les PROs seront munis.

Lien vers mon entrevue à Salut Bonjour (TVA)

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Crédit photo : André Bélanger. Matériel vélo : Cadre LG Tr1, pédalier Rotor Flow - Qring 54-42, roues Corima, pédaler Look/Polar Power, boyaux Continental Podium TT, groupe Ultégra Di2, guidon Pro Missile, Selle Adamo.

Crédit photo : André Bélanger. Matériel vélo : Cadre LG Tr1, pédalier Rotor Flow – Qring 54-42, roues Corima, pédaler Look/Polar Power, boyaux Continental Podium TT, groupe Ultégra Di2, guidon Pro Missile, Selle Adamo.

Veille de course avec Jacques Galarneau (speaker) et Christian Triquet (Merrell Canada)

Crédit photo : Robert Mahaits. Veille de course avec Jacques Galarneau (speaker) et Christian Triquet (Merrell Canada)

 

 

Ironman Mont-Tremblant : 9h08, 7e overall et 1er amateur

août 18, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Si on m’avait dit que je ferai ce temps là dans les mois qui ont précédé la course, j’aurais signé des 2 mains! J’étais loin d’imaginer faire ce temps et encore moins de finir 1er chez les amateurs. Quand je compare mes statistiques d’entraînement aux statistiques démoniaques de mon « pote » Jérôme (non pas qu’il s’entraîne plus, mais disons qu’il s’entraîne très très vite!), il y a de quoi « se pisser dessus » tellement ça fait peur. Idem si je compare certains de mes entraînements « clés » de 2014 à leur équivalent 2013… Et puis c’est sans parler de ma chute de vélo il y a 10 jours, ni du gros rhume qui m’a fait ch*%#&! toute la semaine…

Mais c’est ça la beauté du coaching. D’une année à l’autre, même si le calendrier est le même, les sensations sont toujours différentes. La ligne à suivre pour sortir LA grosse course le jour J est très subtile. Encore une fois, la leçon que je retiendrai aujourd’hui, c’est que le plus important est d’écouter son corps et d’ajuster les séances d’entraînement en fonctions de ressentis. C’est ce que j’ai fait, et voilà ce que ça a donné!

Fini le blabla… voici mon récit de course :

La journée a commencé difficilement en natation :  Ayant de bonnes sensations au départ, et après avoir reçu quelques coups au visages, je me dis que je peux bien me payer le luxe de nager à l’extrême droite du pack et de me replacer lorsque tout le monde se sera calmé. Erreur! Je devrais faire un 1000m chrono tout seul pour boucher les 15m de retard que j’ai pris sur le pack. Mauvaise stratégie mon PY, encore une fois tu va le payer sur le retour (chez moi c’est une habitude de « sauter » au retour à Tremblant). Une fois au chaud dans les pieds, la bouée de demi-tour est à moins de 100m, je fais donc l’effort de doubler pour me replacer en tête de pack car je sais que ça va accélérer dans pas long… et effectivement, au passage de la bouée, tout le monde se met à nager comme des brutes et je dois une nouvelle fois aérer les dents pour rester au contact. Mais 200m plus loin à peine, 2e changement de direction, 2e accélération… je fais mon possible pour rester, mais l’élastique était trop tendu et se qui devait arriver arriva : je casse! Mode détresse enclenché, j’essaie de me rattacher à tous les pieds qui me doublent mais en fin. Ça prendra au moins 400m pour que je retrouve un semblant de technique qui me permettra d’attraper le « gruppetto » qui me traînera au bercail en limitant la casse. 1h01… pas si pire étant donné les efforts faits dans la discipline ces derniers mois.

 

Une belle brochette d'athlète Merrell-Garneau au départ (de gauche à droite David Lacombe, Nicolas Courville, moi, et Jérôme Bresson, il manque Juliane Lacroix)

Une belle brochette d’athlète Merrell-Garneau au départ (de gauche à droite David Lacombe, Nicolas Courville, moi, et Jérôme Bresson, il manque Juliane Lacroix)

Bon, me voilà sur la terre ferme, je suis dans mon élément. En plus, une super machine de guerre trépigne d’impatience dans la zone de transition! Et puis moi, je crève d’envie d’essayer mes nouvelles roues Corima. On m’annonce que Jérôme et Chuck ont déjà 3 minutes d’avance sur moi…et encore heureux que Chuck soit parti avec 6 minutes de retard sur moi. « Là là », je commence à me « crinquer »… on va bien voir si j’arrive à les rattraper. Et je décide d’attaquer le premier tour de manière très agressive! Il y a du vent et il fait froid, les conditions sont lentes, cela m’empêchera pas de passer le premier tour en 2h22, ce malgré tout ne permettra pas de les rejoindre. Bon ok, j’essaie encore une trentaine de km puis je lâche l’affaire si je rentre pas. Y a quand même un marathon à courir après! Vroom vroom rugissent mes Corima dans le vent de face! La cadence est bonne, je sens que l’effort est bon.

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À l’attaque! (photo JC Lagacé)

En l’absence de mon cardio-fréquencemètre V800 (contusion à une côte suite à ma chute) et de capteur de puissance, je me fierai entièrement aux sensations durant la section vélo. « Listen your body » dirait POLAR. À la fin de la section de 30km, je parviens justement à rejoindre Charles, et je constate que je ne suis plus très loin de Jérôme. Ok let’s go, je me dis. Je rattrape mon « chum » puis je me calme. Finalement lorsque je parviens à revenir sur Jérôme, ce dernier est victime d’un « coup de bambou » (oui oui David!) et je décide donc de poursuivre mon chemin (un peu plus relax quand même) pour compléter le vélo en 4h47.

Un bel accueil à l’arrivée

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En course à pied, dès le début j’ai de bonnes sensations et pas mal d’avance sur mes poursuivants. Je jouerai néanmoins la carte de la prudence pour ne pas risquer de « sauter » sur la fin du parcours et être certain d’empocher la qualif. Je passe le premier tour en 1h33, pour un temps final de 3h13.  Et mis à part quelques petites crampes abdominales dans le premier tour (d’où mon absence de sourire à ceux qui m’ont encouragé dans le 1er tour), le marathon s’est déroulé tout en contrôle, sans jamais me mettre dans le rouge.

Pour cette performance, je tiens à remercier :

  • Valérie, ma conjointe, qui m’a encouragé tout au long de la course
  • Mes co-équipiers de l‘Équipe Merrell-Garneau. Sérieux gang, vous être extra-ordinaires!
  • Mes partenaires Merrell, Louis Garneau, Corima Usa, Polar, Tyr, Immunotec, Vélo Espace
  • La famille et les amis qui sont toujours là pour m’encourager
  •  Les bénévoles sans qui cette course ne pourrait avoir lieu
  • Tous les supporters qui m’ont encouragé tout au long de la journée

Un bel accueil à l'arrivée

Ironman Mont-Tremblant 2014 : mes objectifs!

août 17, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Après avoir réalisé 9h06 en 2012, un des objectifs 2013 était de descendre sous les 9h. Cette année, les sensations à l’entraînement étant moins bonnes, je me suis fixé un objectif plus humble, soit de descendre sous les 9h20. C’est un objectif réalisable, qui ne me poussera pas à prendre de risques et qui néanmoins devrait me permettre de me qualifier pour Kona (3 places dans ma catégorie d’âge). Cet objectif raisonnable devrait me permettre de ne pas y laisser trop de plumes afin d’être compétitif dans 3 semaines au championnat du monde 70.3. 

Pour cela je devrais réaliser environ 1h00 en natation, 4h50 en vélo et 3h20 en course à pied. 

Néanmoins, il s’agit d’une course, alors si je m’aperçois que la victoire dans ma catégorie d’âge est accessible, je travaillerai fort pour essayer de l’obtenir tel qu’en 2012 et 2013. 

 

Vroom vroom!

Vroom vroom!

Tune-Up #1: le matériel de vélo

août 13, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Certains disent que je vieillis, toujours est-il que cette année, le corps ne répondait pas aussi bien aux sollicitations de l’entraînement qu’auparavant : blessures, fatigue, infections…

Bref, en cette veille d’ironman Mont-Tremblant, plutôt que de vous sortir des stats d’entraînement très ordinaires, ou encore de vous expliquer la logique inexistante d’un entraînement planifié au jour le jour en fonction des ressentis, je vais vous parler des petits détails que j’ai paufiné afin de grapiller quelques secondes au chrono et me permettre d’espérer obtenir des résultats proches de ceux de ces dernières années (9h06 en 2012, 9h11 en 2013).

Évidemment, le matériel jouant un rôle prépondérant sur la performance en cyclisme, c’est par ce point que je commence.

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Le cadre : Après 4 ans de bourlingage à travers les continents, le Gennix T1 (Louis Garneau) commençait à se faire vieillissant et à pénaliser ma performance par rapport à d’autres vélos à la fine pointe de la technologie. C’est donc avec enthousiasme que j’ai accueilli l’arrivée du Gennix TR1, un vélo dessiné pour être aussi, sinon plus aérodynamique que des vélos tel que le P5, du moins gagnant sur la légèreté et la rigidité par rapport au T1. Ayant eu la chance de le tester à Kona l’an passé, je l’ai tout de suite adopté. Et je ne m’étais pas trompé puisqu’il m’a permis de battre mon record sur 180km (4h42).

Les roues : M’étant séparé de ma roue pleine Zipp Sub9 que je ne trouvais pas assez rigide à mon goût, je roulerai à Tremblant sur une paire de Corima. L’ensemble Paraculaire à l’arrière (985g) + UP’S  à l’avant (560g) me permet avant tout de gagner en légèreté. Le gain de poids se fait ressentir dans les côtes, mais aussi dans les relances car l’inertie de ses roues est étonnement faible! La rigidité de ses roues est également exemplaire. Apparemment, elles ont bien réussi à Nibali sur le Tour ; ) et en plus, elles sont conçues en France. Et le plus incroyable dans tout ça, c’est que je n’ai jamais eu une qualité de freinage aussi bonne sur une roue en carbone qu’avec les patins de freins Corima (bon ok, en triathlon, on freine pas). Bref, à peine essayées et déjà adoptées.

Le dérailleur : Assez réticent au début, j’avoue que le passage à l’électronique sur un vélo de contre-la-montre est un avantage certain sur un parcours aussi « casse-pâte » que Mont-tremblant. Dans les côtes du Chemin Duplessis, pouvoir changer de développement tout en étant debout sur les pédales est un luxe particulièrement appréciable. En « cassant » moins de fibre sur des gros braquets, c’est non seulement un gain de temps certain à vélo, mais aussi un gain de temps en course à pied.

Le pédalier : Premièrement, pour un meilleur passage des points morts en position aéro, mon pédalier est muni de manivelles de 170mm. Le deuxième changement consiste dans l’utilisation d’un 52×36 au lieu du traditionnel 53×39. Pour une vitesse moyenne de 37km/h sur Ironman, sur le plat cela me permet d’utiliser des pignons situés au milieu de la cassette (13-14-15) et donc de ne pas croiser ma chaîne. Dans les descentes le 52×11 est largement suffisant, puisqu’au delà d’une certaine vitesse une position aérodynamique est beaucoup plus rapide. Et dans les côtes, pas besoin de sortir de sa zone de confort ou d’être tenté de pousser de trop gros développements : le 36 permet de grimper aux arbres!

Pour les curieux, des boyaux Continental TT Podium II, des pédales Look Blade II, un guidon 3T avec accoudoir zipp et une potence giant carbon complètent le tout.

À suivre dans le Tune Up #2 : Le positionnement

Les résultats des meilleurs Québécois sur 70.3 et Ironman

décembre 3, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

À titre informatif et afin de convaincre ma fédération provinciale d’organiser des activités rassemblant les meilleurs athlètes sur longue distance au Québec, je me suis amusé (ben ça à l’air que j’ai trop de temps à perdre…) à recenser les meilleures performances des Québécois(es) sur les courses où il y avait plus de 50 000$ de bourse, et de les comparer au temps du vainqueur.

Bien évidement, d’une course à l’autre le niveau du vainqueur est différent alors ce classement ne veut pas dire grand chose, toutefois cela permettra peut-être à certains d’y trouver une petite motivation pour aller chercher quelques petits « pourcentages » la saison prochaine.

Si jamais vous lisez ce texte et que je vous ai oublié, je vous prie de me pardonner.  Merci d’indiquer votre temps dans les commentaires et je me ferai un plaisir de faire une mise à jour.

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Chez les gars, on observe une belle densité à tous les niveaux, ce qui est vraiment motivant pour tous! Ce qui est intéressant, c’est aussi de voir plusieurs athlètes entre 23 et 28 ans dans la tête du classement! Ça promet pour l’avenir : ) D’autre part, gardez à l’esprit que les performances sur championnats du monde méritent un regard différent compte tenu du niveau du vainqueur.

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Bref, on pourrait presque se demander pour quelle raison nous allons payer des fortunes pour faire des courses 70.3 ou Ironman, alors que, si nous pointions tous le bout de notre nez au Challenge O2 ou à Magog, nous aurions autant de concurrence, si ce n’est plus!

Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez également jeter un coup d’oeil aux performances réalisées en 2012. On remarquera que le niveau lors de l’Ironman de Mont-tremblant (championnat nord-américain) semble une coche au-dessus (désolé Romain!) qu’en 2012.

Performances Hommes 2012 (incomplet)Et vous? Quelle est votre meilleure performance par rapport au temps du vainqueur sur une course où il y avait plus de 50 000$ de bourses?

Bon maintenant fini les niaiseries, je commence ma prépa « Challenge O2 » dès demain!!!

KONA 2013 : ABANDON

octobre 13, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

Tout allait trop bien!

Dès le départ de la natation, j’ai senti que j’étais dans une bonne journée. En natation, je n’ai eu aucune appréhension à l’idée de casser sur le retour, et j’ai tout donné dans le 1er 1500. Stratégie payante, car cela m’a permis de me retrouver à l’intérieur d’une gros pack de nageurs et du coup, le retour s’en est trouvé grandement facilité. Au final, j’ai fait un temps de 58’50 (1’31/100m), ce qui m’a placé en 225e position à la sortie de l’eau, alors qu’en 2011 j’étais sorti 531e (1h05) et 348e en 2012 (1h03). C’est donc un nouveau record sur ce parcours.

Un demi Emotion-Shot pour la route!

Un demi Emotion-Shot pour la route!

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En vélo, dès le début j’ai senti que j’avais de bonnes jambes. Les conditions étaient vraiment très rapides, et je crois que mon nouveau vélo l’était également. Même si je manquais un peu de puissance dans les côtes, contrairement aux autres années, et j’étais vraiment plus rapide que mes adversaires dans les sections où la vitesse dépassait les 50km/h ainsi que dans les faux-plat montants. Pour ne pas trop m’enflammer je surveillais constamment ma fréquence cardiaque sur mon compteur POLAR CX600 en m’efforçant de ne pas monter au dessus de 150 bpm.

Encouragé par la star Joana lawn… ça n’a pas de prix!

Je me suis retrouvé esseulé lors de la montée de Hawi ainsi que pour la descente, mais le reste du temps, j’avais toujours de bons rouleurs en point de mire ce qui était vraiment motivant.

Vroom vroom!

Vroom vroom!

C’est devenu moins drôle lorsque ma douleur au genou a commencé à se réveiller aux alentour du km 120. Rien de grave au début, mais les longues sections vent de face du retour ont rapidement détérioré la situation, si bien que la dernière heure de vélo fut très pénible. Par chance, j’étais accompagné du Français Frédéric Limousin qui a maintenu le rythme de très belle manière dans ces sections toujours compliquées et éprouvantes pour le moral, pendant ce temps là, je pouvais juste me concentrer à maintenir une fréquence de pédalage la plus élevée possible tout en restant à 10m (distance réglementaire entre 2 cyclistes). Parlons-en des 10m! Nous étions une vingtaine d’athlètes amateurs répartis sur 3-4 kilomètres à l’avant de la course, mais derrière c’était un vrai foutoir. Il y avait des packs d’une trentaine d’athlètes roue dans roue. Du jamais vu sur la Quenn-K!

En plus de la douleur, je commençais sérieusement à manquer d’endurance dans la dernière heure et j’ai perdu 3 min sur Kyle Buckingham, le vainqueur du jour chez les amateurs. Un peu normal étant donné le manque de volume des 5 dernières semaines. Cela étant, je complète la section cycliste en 4h42, soit à 38,3 km/h, soit mon record, à nouveau un record sur la distance. À ce moment de la course j’étais 48e (versus 34e l’an passé) et 4e de mon groupe d’âge.

Juste avant T2

Juste avant T2

Dès la descente du vélo, alors que je courrais dans la zone de transition, j’ai ressenti une vive douleur dans le genou. Je me suis forcé à courir les 3 premiers km, puis j’ai alterné la marche et la course. Rien à faire, la douleur était vraiment trop vive. Étant donné que j’avais pris une bonne quantité d’acétaminophène (tylénol) avant et pendant l’épreuve, considérant la quantité d’endorphines que j’avais dû sécréter pendant les 6 premières heures de course, j’ai jugé préférable de jeter l’éponge (au sens propre, et en sacrant!) après 4km. Il était utopique de vouloir compléter un marathon dans ces conditions et j’avais vraiment peur d’aggraver sérieusement ma blessure.

Mon corps est mon outil de travail, et je ne me vois pas développer de l’arthrose à 30 ans. Marcher pour rallier la ligne d’arrivée? Non, l’idée ne m’a même pas traversé l’esprit. Finir un Ironman ne représente pas pour moi un défi méritant que je prenne le risque d’affecter ma santé. Et comme je répète souvent à mes athlètes : pour performer, l’essentiel c’est d’être en bonne santé!

Ainsi s’achève ma saison 2013. Un bilan viendra un peu plus tard. Maintenant place au repos!

Bravo à tous les finishers, et notamment à tous les Québécois qui ont fait bonne figure à ce championnat du monde. Un bravo particulier à Scott Cooper qui réalise 9h18 pour sa première participation à Kona (2e Canadien) ainsi qu’à mon coloc Pierre-Marc Doyon qui a malheureusement souffert d’indigestion en course à pied mais qui néanmoins complète l’épreuve avec une 7e position chez les 18-24 ans.

Bravo à tous les Québécois!

Bravo à tous les Québécois!

Kona Jours 1, 2 et 3

septembre 28, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

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À seulement 2 semaines de LA course, j’ai l’impression que la petite ville est déjà envahi par les triathlètes. J’ai vraiment l’impression qu’à chaque année les athlètes arrivent de plus en plus tôt pour s’acclimater.

Comme un bars, c’est un peu toujours les mêmes habitué qu’on y retrouve: toujours aux mêmes places aux mêmes moment! Évidement, on jase triathlon : « comment as été ta saison? » « Es-tu en forme cette année? » « À quelle heure tu vas nager demain? »

Dans la mesure où je suis blessé depuis maintenant 15 jours, cette semaine est vraiment différente de celles des 2 précédentes éditions.

En 2011 je m’étais entraîné environ 28h, avec beaucoup de travail d’endurance, tandis que en 2012 j’avais rentré environ 24h d’entraînement, avec de nombreux entraînements de qualité en vélo (Force, PMA, Seuil Anaérobie, race pace…), le tout dans des conditions extrêmes (chaleur, vent) et avec bien souvent des athlètes de renoms (Marino Vanhoenacker, Chris Lieto, Sebastien Kienle…). Ce fut parmi les moments plus mémorables de ma vie.

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Cette année,  à mon grand désespoir, je n’ai pas encore sortie le vélo, mis à part pour aller nager ou faire l’épicerie, ce qui suffit parfois à réveiller la douleur dans mon genou. Pour la course, je suis également limité à rester en dessous du seuil, qui selon les jours arrive après 30 à 50 minutes. Je dois bien me faire une raison, même si je parviens à compéter la course, dans tous les cas ma performance sera nettement compromise. Du coup j’avoue avoir j’ai perdu la puissante motivation qui m’animait ces dernières années ainsi que l’énergie qui en découlait, et j’avoue également avoir beaucoup moins de plaisir à l’entraînement. Alors tant qu’à être là, j’essaie de me raccrocher à autre chose, et de travailler mes points faibles en prévision de la saison prochaine. Vous l’aurez compris :  je nage!

En piscine ou dans l’océan, ces trois derniers jours j’ai déjà nagé 5 fois. J’adore nager à Kona. Autant l’océan est toujours l’occasion se confronter aux éléments (vagues, courant) et donne parfois l’impression d’être vraiment seul au monde, autant la piscine locale est vraiment chaleureuse et conviviale. Que ce soit dans le bain libre, où avec le club de maître, j’y trouve toujours des amis avec qui discuter et rentrer quelques longueurs.

Parlons en du bain libre : alors que j’y allais en mileu d’après-midi avec mon amie Brooke Brown, voilà que par hazard nous arrivons en même temps que Joanna Lawn et son mari, Alejandro Santamaria, suivi quelques minutes plus tard par le triple champion du monde Ironman Craig Alexander. Le set du jour : 30x 100yards/1:20. Là je me dit « ok, ça va saigner »! J’ai bien tenu les 10 premiers, et puis ça s’est corsé lorsqu’ils ont décidé de faire départ 1:15… Aïe… après 5 j’étais sauté! Ça m’a pris un bon 200m de pause pour m’en remettre et finalement finir le set départ 1:20. Les pros ont fini les 10 derniers départ 1:10, et ils n’avaient vraiment pas l’air de forcer, tandis que moi j’avais les bras complètement explosés!

La blessure

septembre 24, 2013 · by equipemerrell

LA BLESSURE SPORTIVE

La blessure sportive est un adversaire redouté avec lequel tous les athlètes doivent dealer un jour ou l’autre et que nous tentons constamment de contrôler grâce à un dosage méticuleux de la charge d’entraînement, avec des séances de renforcement à but profilactique à n’en plus finir, avec une armée de spécialistes (physio, Kiné, masso, chiro, médecin du sport, physiatre et même parfois rebouteux…) et surtout avec une écoute attentive de tous ces petits signaux de détresse que nous envoie le corps…

Et pourtant!

À 1 mois de mon objectif principal de l’année, alors que tout les signaux étaient au vert, une légère douleur au genou est apparue au court d’un entraînement de vélo.
Cela fait 5 ans que je ne me suis pas blessé sérieusement, alors sur le coup je ne me suis pas affolé : j’ai pris une petite pause, je me suis étiré consciencieusement les quads, puis je suis reparti avec peine et misère pour faire les 30 derniers km qui me séparaient de mon domicile.

Le lendemain j’étais très confiant et je me disais que cette douleur n’était qu’un mauvais souvenir. Et non! Après une trentaine de minutes de course la douleur a réapparu 3 fois plus forte que la veille, insoutenable. J’ai dû rentrer en marchant à la maison.

Après une journée de repos complet j’étais convaincu que le problème serait réglé…. Peine perdue, cette fois ci, j’ai dû marcher pendant 1h15 pour rentrer à la maison.

Là j’ai compris que le problème était sérieux : syndrome fémoro-patellaire!

En l’espace d’une semaine j’ai pu obtenir 2 rdv chez le médecins
et 4 séance de physiotherapeute (Kiné en France). Mon entraînements consiste maintenant à enchaîner les séances d’étirements, de glace, de voltarene, de compex, d’ultrasons, de courant différentiel et surtout de repos… Bref j’ai fait le maximum!

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Maigre consolation, je ne pense pas que ma blessure soit en lien avec ma charge d’entraînements. Par contre il est vrai que j’ai commis un ensemble d’erreurs (9) qui ont pu conduire à cette blessure :
1- être surpris par le froid lors de l’entraînement de vélo durant lequel est apparu la blessure
2- continuer à pédaler alors que la douleur était présente : j’aurais dû appeler un taxi
3-m’étirer ‘violemment’ lorsque la douleur est apparu avec un genou à angle de 30 degré, comprimant encore davantage la rotule
4-changer de chaussures de vélo un mois auparavant
5- rester assis 2x 8h avec les genoux à 90 degrés pour aller à muskoka
6- faire une grosse séance de jambes en Nat alors que je n’ai quasiment pas nagé en piscine de l’été
7-avoir négligé les assouplissements cette été alors que je suis par nature raide comme un piquet
8-cet été j’emmenais de bien plus gros braquet qu’à l’habitude, souvent par manque de fraîcheur mentale.
9- j’ai fais beaucoup plus d’allure course (entre 250 et 300w) qu’à l’habitude et moins de volume à très basse intensité (moins de 200w).

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Aujourd’hui, soit dix jours après le début de la blessure et à la veille de mon départ pour kona, il n’y a pas de signes d’une réelle amélioration de mon état de santé, je suis obligé d’en arriver à la conclusion suivante : 1) je ne serai pas champion du monde de mon groupe d’âge cette année 2) je ne serai peut être même pas en mesure de finir la course.

J’avoue qu’aujourd’hui j’étais particulièrement découragé et déprimé. Il va vite falloir que je me ressaisisse en me fixant de nouveaux objectifs à court et moyen terme. Et j’espère que le soleil hawaïen va m’aider à garder le moral!

Je suis aussi vraiment désolé pour tous les gens qui m’ont soutenu tout au long de la saison et qui aurait voulu me voir réaliser une grosse perf à kona.

À bientôt pour des nouvelles fraîches sur mon état de santé.

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Récup post-ironman et projet « être Ironman »

septembre 3, 2013 · by equipemerrell

Deux semaines ont passé depuis l’Ironman de Mont-Tremblant, et pourtant, je sens encore que mon corps et surtout ma tête n’ont pas totalement récupéré.

Manque de puissance à l’entraînement, difficulté de concentration, irritabilité, sommeil, courbatures, perte de motivation, sont autant de signes qui m’indiquent que je ne suis pas encore prêt à mettre les bouchées doubles à l’entraînement pour préparer mon dernier objectif de la saison : l’Ironman d’Hawaii.

Donc, côté entraînement, je fais le minimum requis pour garder la forme, et je prends mon mal en patience.

Il faut dire que les deux dernières semaines ont été assez prenantes, notamment suite à l’intérêt soudain des médias pour l’Ironman.

Ayant fait le meilleur temps québécois lors de l’Ironman de Mont-Tremblant, j’ai eu droit aux honneurs de la presse. Et je dois dire qu’à défaut d’être « ambassadeur de mon quartier » (LOL), je me plais à penser (même si je suis loin du niveau des meilleurs athlètes du monde) que je peux être un bon ambassadeur pour mon sport, qui manque de visibilité.

De plus, suite à ma qualification pour l’Ironman d’Hawaii, une boîte de production de Sherbrooke qui est associée à Radio-Canada, m’a sollicité pour être l’un des deux acteurs d’un documentaire-réalité sur l’Ironman. Une équipe de tournage va donc suivre David Maltais lors de sa participation au championnat du monde 70.3, puis me suivre lors de mon voyage à Hawaii. Vous trouverez quelques informations sur le projet dans cet article de Radio-Canada, dans un article du journal EstriePlus, et dans la vidéo si dessous.

Bien sûr,  je suis très content de la médiatisation que ce projet va m’apporter, mais ce qui m’importe le plus, c’est de pouvoir exprimer ma passion pour le triathlon, partager le plaisir que je trouve dans l’entraînement, et de montrer l’équilibre de vie que j’ai trouvé au travers de ma passion. Un beau projet en perspective !

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