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Pierre-Yves Gigou – Triathlète

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Browsing Category Kona

KONA 2013 : ABANDON

octobre 13, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

Tout allait trop bien!

Dès le départ de la natation, j’ai senti que j’étais dans une bonne journée. En natation, je n’ai eu aucune appréhension à l’idée de casser sur le retour, et j’ai tout donné dans le 1er 1500. Stratégie payante, car cela m’a permis de me retrouver à l’intérieur d’une gros pack de nageurs et du coup, le retour s’en est trouvé grandement facilité. Au final, j’ai fait un temps de 58’50 (1’31/100m), ce qui m’a placé en 225e position à la sortie de l’eau, alors qu’en 2011 j’étais sorti 531e (1h05) et 348e en 2012 (1h03). C’est donc un nouveau record sur ce parcours.

Un demi Emotion-Shot pour la route!

Un demi Emotion-Shot pour la route!

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En vélo, dès le début j’ai senti que j’avais de bonnes jambes. Les conditions étaient vraiment très rapides, et je crois que mon nouveau vélo l’était également. Même si je manquais un peu de puissance dans les côtes, contrairement aux autres années, et j’étais vraiment plus rapide que mes adversaires dans les sections où la vitesse dépassait les 50km/h ainsi que dans les faux-plat montants. Pour ne pas trop m’enflammer je surveillais constamment ma fréquence cardiaque sur mon compteur POLAR CX600 en m’efforçant de ne pas monter au dessus de 150 bpm.

Encouragé par la star Joana lawn… ça n’a pas de prix!

Je me suis retrouvé esseulé lors de la montée de Hawi ainsi que pour la descente, mais le reste du temps, j’avais toujours de bons rouleurs en point de mire ce qui était vraiment motivant.

Vroom vroom!

Vroom vroom!

C’est devenu moins drôle lorsque ma douleur au genou a commencé à se réveiller aux alentour du km 120. Rien de grave au début, mais les longues sections vent de face du retour ont rapidement détérioré la situation, si bien que la dernière heure de vélo fut très pénible. Par chance, j’étais accompagné du Français Frédéric Limousin qui a maintenu le rythme de très belle manière dans ces sections toujours compliquées et éprouvantes pour le moral, pendant ce temps là, je pouvais juste me concentrer à maintenir une fréquence de pédalage la plus élevée possible tout en restant à 10m (distance réglementaire entre 2 cyclistes). Parlons-en des 10m! Nous étions une vingtaine d’athlètes amateurs répartis sur 3-4 kilomètres à l’avant de la course, mais derrière c’était un vrai foutoir. Il y avait des packs d’une trentaine d’athlètes roue dans roue. Du jamais vu sur la Quenn-K!

En plus de la douleur, je commençais sérieusement à manquer d’endurance dans la dernière heure et j’ai perdu 3 min sur Kyle Buckingham, le vainqueur du jour chez les amateurs. Un peu normal étant donné le manque de volume des 5 dernières semaines. Cela étant, je complète la section cycliste en 4h42, soit à 38,3 km/h, soit mon record, à nouveau un record sur la distance. À ce moment de la course j’étais 48e (versus 34e l’an passé) et 4e de mon groupe d’âge.

Juste avant T2

Juste avant T2

Dès la descente du vélo, alors que je courrais dans la zone de transition, j’ai ressenti une vive douleur dans le genou. Je me suis forcé à courir les 3 premiers km, puis j’ai alterné la marche et la course. Rien à faire, la douleur était vraiment trop vive. Étant donné que j’avais pris une bonne quantité d’acétaminophène (tylénol) avant et pendant l’épreuve, considérant la quantité d’endorphines que j’avais dû sécréter pendant les 6 premières heures de course, j’ai jugé préférable de jeter l’éponge (au sens propre, et en sacrant!) après 4km. Il était utopique de vouloir compléter un marathon dans ces conditions et j’avais vraiment peur d’aggraver sérieusement ma blessure.

Mon corps est mon outil de travail, et je ne me vois pas développer de l’arthrose à 30 ans. Marcher pour rallier la ligne d’arrivée? Non, l’idée ne m’a même pas traversé l’esprit. Finir un Ironman ne représente pas pour moi un défi méritant que je prenne le risque d’affecter ma santé. Et comme je répète souvent à mes athlètes : pour performer, l’essentiel c’est d’être en bonne santé!

Ainsi s’achève ma saison 2013. Un bilan viendra un peu plus tard. Maintenant place au repos!

Bravo à tous les finishers, et notamment à tous les Québécois qui ont fait bonne figure à ce championnat du monde. Un bravo particulier à Scott Cooper qui réalise 9h18 pour sa première participation à Kona (2e Canadien) ainsi qu’à mon coloc Pierre-Marc Doyon qui a malheureusement souffert d’indigestion en course à pied mais qui néanmoins complète l’épreuve avec une 7e position chez les 18-24 ans.

Bravo à tous les Québécois!

Bravo à tous les Québécois!

Lieto et sa balle magique

octobre 2, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

Cela fait une semaine que je suis sur l’île. J’avais de grandes attentes cette année, et ce fut particulièrement pénible de ne pas être en mesure de m’entraîner adéquatement malgré toutes les ressources investies au cours de l’année (aussi bien financières que humaines). La motivation n’était plus là, remplacée par un stress tel que je n’en avais jamais connu l’approche d’une compétition. Heureusement, j’ai su re-mobiliser mon énergie travailler ma natation, et surtout j’ai revu mes objectifs à la baisse : je veux être un finisher!

Depuis 3 jours, il semble que je vois enfin la lumière au bout du tunnel. Samedi matin, lorsque j’ai expliqué à Chris Lieto que j’avais un syndrome fémoro-patellaire, il a examiné mes quads est à tout de suite vu que j’y avais de nombreuses tensions, notamment au niveau du vaste médiale. Il m’a alors donné une balle de massage et m’a conseillé de me masser 2 fois par jours en exerçant des points de pression d’une vingtaine de secondes aux endroits douloureux. J’y passe au moins 2h par jour! Mais dès le premiers jours j’ai vu que j’étais capable d’allonger mes entraînements de course à pied avant que la douleur n’apparaise. Le lendemain j’ai même pu reprendre le vélo sans douleurs importantes.

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Hier j’ai même réussi à faire 100km à vélo à basse intensité et à enchaîner sur un 15km de course à pied en soirée. Et ce matin, j’ai même eu la délicieuse surprise de me réveiller en ayant mal aux jambes! Bref, je suis de retour, et je commence à être optimiste quand à mes chances de finir la course. Pour le moment je manque clairement de puissance à vélo, mais je suis confiant sur ma capacité à revenir à un niveau acceptable d’ici la prochaine semaine.

Kona Jours 1, 2 et 3

septembre 28, 2013 · by Pierre-Yves Gigou

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À seulement 2 semaines de LA course, j’ai l’impression que la petite ville est déjà envahi par les triathlètes. J’ai vraiment l’impression qu’à chaque année les athlètes arrivent de plus en plus tôt pour s’acclimater.

Comme un bars, c’est un peu toujours les mêmes habitué qu’on y retrouve: toujours aux mêmes places aux mêmes moment! Évidement, on jase triathlon : « comment as été ta saison? » « Es-tu en forme cette année? » « À quelle heure tu vas nager demain? »

Dans la mesure où je suis blessé depuis maintenant 15 jours, cette semaine est vraiment différente de celles des 2 précédentes éditions.

En 2011 je m’étais entraîné environ 28h, avec beaucoup de travail d’endurance, tandis que en 2012 j’avais rentré environ 24h d’entraînement, avec de nombreux entraînements de qualité en vélo (Force, PMA, Seuil Anaérobie, race pace…), le tout dans des conditions extrêmes (chaleur, vent) et avec bien souvent des athlètes de renoms (Marino Vanhoenacker, Chris Lieto, Sebastien Kienle…). Ce fut parmi les moments plus mémorables de ma vie.

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Cette année,  à mon grand désespoir, je n’ai pas encore sortie le vélo, mis à part pour aller nager ou faire l’épicerie, ce qui suffit parfois à réveiller la douleur dans mon genou. Pour la course, je suis également limité à rester en dessous du seuil, qui selon les jours arrive après 30 à 50 minutes. Je dois bien me faire une raison, même si je parviens à compéter la course, dans tous les cas ma performance sera nettement compromise. Du coup j’avoue avoir j’ai perdu la puissante motivation qui m’animait ces dernières années ainsi que l’énergie qui en découlait, et j’avoue également avoir beaucoup moins de plaisir à l’entraînement. Alors tant qu’à être là, j’essaie de me raccrocher à autre chose, et de travailler mes points faibles en prévision de la saison prochaine. Vous l’aurez compris :  je nage!

En piscine ou dans l’océan, ces trois derniers jours j’ai déjà nagé 5 fois. J’adore nager à Kona. Autant l’océan est toujours l’occasion se confronter aux éléments (vagues, courant) et donne parfois l’impression d’être vraiment seul au monde, autant la piscine locale est vraiment chaleureuse et conviviale. Que ce soit dans le bain libre, où avec le club de maître, j’y trouve toujours des amis avec qui discuter et rentrer quelques longueurs.

Parlons en du bain libre : alors que j’y allais en mileu d’après-midi avec mon amie Brooke Brown, voilà que par hazard nous arrivons en même temps que Joanna Lawn et son mari, Alejandro Santamaria, suivi quelques minutes plus tard par le triple champion du monde Ironman Craig Alexander. Le set du jour : 30x 100yards/1:20. Là je me dit « ok, ça va saigner »! J’ai bien tenu les 10 premiers, et puis ça s’est corsé lorsqu’ils ont décidé de faire départ 1:15… Aïe… après 5 j’étais sauté! Ça m’a pris un bon 200m de pause pour m’en remettre et finalement finir le set départ 1:20. Les pros ont fini les 10 derniers départ 1:10, et ils n’avaient vraiment pas l’air de forcer, tandis que moi j’avais les bras complètement explosés!

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