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Pierre-Yves Gigou – Triathlète

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Abandon ou La dure Loi du sport

août 16, 2015 · by Pierre-Yves Gigou

Un an de préparation pour ÇA!

Après avoir pleuré à chaudes larmes suite à cet échec, j’en suis maintenant rendu à essayer de comprendre. Comprendre comment j’ai pu rater mon coup à ce point-là.

Toute l’année j’ai travaillé très fort, j’ai été rigoureux tant au niveau de l’entraînement que de la récupération, j’ai fait preuve d’abnégation et de détermination. Cette course était tellement importante pour moi. Pour plusieurs raisons sur lesquelles je reviendrai ultérieurement, c’était LA compétition qui devait être le point culminant de ma carrière d’athlète, où je devais exprimer un niveau de performance que je ne retrouverais sans doute jamais.

J’aurais mérité un dénouement  plus heureux.
Mais que voulez-vous, lorsque les jambes ne veulent plus, lorsque la vitesse et la puissance diminuent inexorablement, on a beau aller chercher dans ses dernières ressources mentales pour mettre une dent en moins ou relancer la fréquence de pédalage, c’est en vain, la fatigue finit toujours par te rattraper.

La journée avait très mal commencé en natation. Après 300-400m, j’ai senti mes bras devenir très lourds. Je me suis acharné pour rester au contact du groupe « 56 minutes » mais c’était de pire en pire. Je descendais de groupe en groupe. Lorsque tous les hommes furent passés, ça a été au tour de filles, puis des groupes d’âge de me doubler. J’ai alors réalisé que mes mains commençaient à s’engourdir. C’est à ce moment là que j’ai compris que sous mon wetsuit, les manches de mon maillot faisaient un garrot au niveau de mon biceps, bloquant la circulation sanguine. Compte tenu de la température annoncée (chaud) j’avais décidé au dernier moment de mettre ma tenue 2 pièces.  Quelle erreur de ne pas l’avoir testée au préalable! Je sortirai de l’eau en 1h00min45″, très loin de mes objectifs et de mon niveau actuel.

Sur le vélo, les jambes n’étaient pas top, mais après 40km, j’ai commencé à me mettre dans le rythme et à revenir sur quelques pros, chassant un groupe de 6 situés à 3min et sur lequel je revenais progressivement. J’ai bouclé mon 1er tour en 1h20, dans le temps de passage prévu initialement. Avec la chaleur, je me doutais que le 2ème tour serait plus rapide que le premier et je m’alignai donc avec confiance sur un temps de 4h40 en vélo. J’avais espoir de recoller sur la 117 pour pouvoir me placer dans le train et commencer à penser à la course à pied.

Mais ma tête et mon corps en ont décidé autrement : dans les 10 km qui ont suivi le demi tour ma puissance a commencé à baisser, autant sur le plat que dans les côtes. Je n’étais pas spécialement fatigué musculairement et mes réserves énergétiques étaient encore très bonnes. Je n’avais pas non plus de douleurs. Ça ne voulait juste plus. Un autre 10km m’a confirmé que j’étais complètement cuit. J’avais peine et misère à pousser 215w. Les 15km pour revenir à la zone de transition m’ont paru interminables et, arrivé au début du chemin Duplessis, j’ai mis le flasher à gauche direction l’hôtel. Je n’avais clairement pas l’énergie pour courir un marathon correctement. J’étais là pour faire une place, pas pour « finir » un Ironman.

Je suis donc là, dans une chambre d’hôtel à essayer de comprendre : pourquoi? Après 10 ironman, dont certains avec à peine quelques jours de taper, et d’autres avec un état de fatigue physique et mentale important (préparation physique + coaching) je n’ai jamais connu une telle défaillance après seulement 5 heures de course.

Ma préparation était certes ambitieuse (camp d’entraînement + triathlon de l’Alpe d’Huez), mais mon résultat à l’Alpe (8e) montre qu’avec seulement 3 jours de récup j’avais très bien assimilé le camp d’entraînement. Et les résultats de Mary-Beth Ellis (victoire à Mont-Tremblant aujourd’hui), de Ema Pooley (victoire à l’Embrunman hier), de James Cunama (2e à Embrun) et de quelques autres athlètes ayant participé à l’Alpe d’Huez sont la preuve que la formule fonctionne!

Je pense que le problème a été la vilaine gastroentérite  qui ma cloué au lit pendant 6 jours sans pouvoir rien manger la semaine passée, à mon retour de France. Immédiatement après ma performance à l’Alpe. Autant dire que mon système à été particulièrement éprouvé durant cet épisode de gastro durant lequel j’ai perdu environ 7kg. J’étais complètement vidé.  Depuis lundi j’ai beaucoup mangé afin de reprendre des forces (parfois je me levais 2 fois par nuit!), et j’étais confiant d’arriver sur la ligne de départ avec 100% de mes moyens même si les sensations à l’entraînement étaient assez mitigées. Il faut croire que cette gastro aura laissé plus de traces que je ne le pensais.

Même si cette échec est difficile à avaler, il y a des choses pires que ça dans la vie. Et puis les très belles performances de mes coéquipiers Caroline St-Pierre (10e, 9h55) et Jérôme Bresson (9h09), me mettent un peu de baume au coeur. Je crois même que je vais aller encourager les derniers finishers sur la ligne d’arrivée.

Ironman Mont-Tremblant : ça passe ou ça casse!

août 15, 2015 · by Pierre-Yves Gigou

Dimanche matin, à 6h36, je prendrai le départ de l’Ironman Mont-Tremblant. Ce sera ma 4e participation en 4 éditions à cette  compétition. Contrairement aux précédentes éditions où l’objectif était simplement d’obtenir ma qualification pour Kona, cette année mes objectifs sont radicalement différents : je suis à Tremblant pour faire une place!

Cela fait maintenant presque une année que je « fais le métier » comme un athlète professionnel. Pour cela, j’ai diminué mon implication en tant qu’entraîneur (je ne suis plus entraîneur au Rouge et Or triathlon) et je coache seulement quelques athlètes à distance. Ces dispositions me permettent de gérer mon emploi du temps comme je le souhaite, et ce à n’importe quel endroit de la planète où une connexion wifi est possible. Ma priorité quotidienne consistait donc à nager, rouler, courir et surtout à dormir, manger, m’étirer, me masser ou me faire masser. Alors qu’en 2014 je m’étais entraîné en moyenne 16h par semaine, depuis le mois de mars, je tourne  à plus de 20h d’entraînement par semaine, avec certaines semaines à plus de 40h. Bref, j’ai eu des conditions parfaites pour me préparer à performer.

Le revers de la médaille, ce sont les sacrifices financiers et le stress que cela représente. Comparés à un total de gains de course s’élevant à 400 euros cette année, les 100 000$ en bourse dimanche sont particulièrement attirants. Un top 5 me permettrait de rembourser les 1100$ investis dans ma licence professionnelle ainsi que de finir la saison honorablement. Au regard de la start-list et de mon niveau de forme actuel, le top 3 (mon objectif de début de saison) me semble impossible à atteindre et je préfère me raccrocher à un objectif réaliste.

Pour rentrer dans le top 5, il va falloir descendre sous les 9h et s’approcher de 8h50. L’objectif est donc de faire 1h en natation+t1, 4h45 en vélo+t2 et 3h en course à pied. En termes de stratégie, j’espère nager dans un petit groupe composé entre autres de Sanders et de Patrice Brisindi, puis je donnerai tout pour rester à vélo avec Sanders durant le premier tour, en espérant rapidement pouvoir rejoindre le groupe de tête. En course à pied, je compte passer le premier demi-marathon en 1h30, et j’essaierai d’accélérer au début du 2e tour. Mon principal adversaire sera alors la chaleur exceptionnelle annoncée demain (température ressentie de 37°C). Je m’attends à ce que les 10 derniers kilomètres soient très durs, mais si j’explose, je n’aurai pas de regrets à avoir car j’aurai tenté le tout pour le tout.

Vous pourrez suivre ma performance sur Ironman Live grâce au capteur GPS dont tous les PROs seront munis.

Lien vers mon entrevue à Salut Bonjour (TVA)

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Crédit photo : André Bélanger. Matériel vélo : Cadre LG Tr1, pédalier Rotor Flow - Qring 54-42, roues Corima, pédaler Look/Polar Power, boyaux Continental Podium TT, groupe Ultégra Di2, guidon Pro Missile, Selle Adamo.

Crédit photo : André Bélanger. Matériel vélo : Cadre LG Tr1, pédalier Rotor Flow – Qring 54-42, roues Corima, pédaler Look/Polar Power, boyaux Continental Podium TT, groupe Ultégra Di2, guidon Pro Missile, Selle Adamo.

Veille de course avec Jacques Galarneau (speaker) et Christian Triquet (Merrell Canada)

Crédit photo : Robert Mahaits. Veille de course avec Jacques Galarneau (speaker) et Christian Triquet (Merrell Canada)

 

 

70.3 Mont-Tremblant : mon 1er 70.3 Pro

juin 23, 2015 · by Pierre-Yves Gigou

Dimanche dernier, je prenais pour la 7e fois le départ d’un triathlon longue-distance à Mont-Tremblant. Malgré les 1000km nagés, pédalés et courus en compétition sur ce parcours (et encore plus à l’entraînement), ce 7e « Mont-Tremblant » avait une connotation particulière puisque c’était mon premier 70.3 en tant qu’athlète professionnel!

L’objectif principal était avant tout de rentrer dans les bourses afin de non-seulement rentabiliser les 1100$ de frais d’inscription payés à Ironman pour la saison 2015 mais surtout pour payer la carte de crédit qui commence à déborder…

Grille de Prix  Ironman et 70.3 2015

Grille de Prix Ironman et 70.3 2015

À plusieurs reprises sur 70.3 et Ironman j’ai réalisé des performances chez les groupes d’âge qui m’auraient permis de recevoir des bourses si j’avais couru chez les professionnels. Par conséquent, ce n’était pas utopique de ma part de travailler à temps partiel de façon à accorder davantage de temps à mon entraînement et de compter sur mes performances pour compléter mes revenus. J’avais donc organisé mon calendrier de course en conséquence.

Malheureusement, le Challenge Quassy ayant supprimé ses bourses quelques semaines avant l’événement, cette victoire ne m’a rien rapporté mis à part les 10$ que j’avais pariés avec Julien.

Considérant l’investissement mis dans mon entraînement ses derniers mois et les bonnes sensations ressenties à l’entraînement ainsi qu’au Challenge Quassy, je ne m’avançais pas trop en visant autour de 4h05, ce qui me donnait de bonnes chances de rentrer dans le top 8 de cette course où 60 000$ était en jeu.

70.3 Mont-Tremblant 2012

70.3 Mont-Tremblant 2012

70.3 Mont-Tremblant 2013

70.3 Mont-Tremblant 2013

70.3 Mont-Tremblant 2014

70.3 Mont-Tremblant 2014

J’ai vite déchanté lorsque j’ai reçu la startlist et que j’y ai vu un grand nombre de gros noms tels que Tim Don, Richie Cunningham,  Kyle Butterfield, Jesse Thomas, Paul Ambrose ainsi que quelques jeunes figures montantes du triathlon longue distance tels que James Seear ou les Ontariens Cody Beals (vainqueur à Eagleman la semaine précédente), Taylor Reid et Lionel Sanders qui faisait figure de grand favori.

J’avais néanmoins l’intention de vendre chèrement ma peau! Je savais que dans tout les cas, j’aurais fort à faire juste pour essayer de rattraper le Québécois d’origine Cédric Boily, auteur d’un très bon début de saison et avec qui j’ai un compte à régler à Mont-Tremblant.)

Mont-Tremblant 2012, Cédric : 1 / PY : 0

Mont-Tremblant 2012, Cédric : 1 / PY : 0

Natation : 27:00 (1:25/100m)

Après un bon départ, j’ai intelligemment relâché mon effort pour ne pas me mettre en sur-régime et rester avec des nageurs de mon niveau. J’ai nagé toute la première partie du parcours au côté d’un athlète que je suspectais (avec raison) être Lionel Sanders. Par la suite Patrice Brisindi (en compagnie de Sacha Cavalier) nous a rattrapés et a pris le devant du groupe pour la 2e moitié du parcours. Très efficace sur ma nage tout au long du parcours, j’ai réalisé là mon meilleur temps de natation sur un 70.3, en adéquation avec les progrès (techniques) réalisés à l’entraînement.

Pour la petite histoire, quelques semaines avant la course, lorsque j’ai appris à Lionel que je faisais aussi cette course il m’avait dit :  « Cool, on va pouvoir nager ensemble et faire un train à vélo pour remonter sur la tête de course! ». Je m’étais alors dit  exactement la chose suivante :  « Mouais… admettons que je sorte de l’eau avec, puis admettons que j’arrive à le suivre de la zone de transition, encore faudra-t’il être en mesure de lâcher les 350w (voier plus) nécessaires. » Et comme de juste, je me suis fait lâcher dans les 800m de zone de transition. LOL.

Mes temps de transitions

Mes temps de transitions

Temps de transitions de Lionel Sanders

Temps de transitions de Lionel Sanders

Cyclisme : 2:14:29 (311 watts) STRAVA

Dès le début du vélo, j’ai vu Sanders partir comme une fusée et je n’ai fait aucun effort pour rester avec lui. J’aurais bien voulu essayer, mais je n’avais tout juste pas les jambes pour. Rapidement, Sacha a pris les devants et m’a distancé malgré le fait que je forçais plus qu’à mon habitude à ce moment-là de la course. Je ne me suis pas inquiété et je l’ai finalement rattrapé et dépassé à l’occasion d’une descente. Rendu au 1er demi-tour, je m’aperçois que l’écart avec mes poursuivants s’est creusé, et qu’à part le groupe de tête déjà loin devant, il ne reste qu’Antoine Jolicoeur-Desroches qui est esseulé à 2 minutes en avant ainsi que Cédric et Gerlach à 3 minutes en avant. J’espère alors que le parcours vallonné des 40 derniers kilomètres de vélo va jouer en ma faveur, mais je sens que mes jambes sont déjà mal en point. Alors que d’habitude j’ai une très bonne réserve de puissance, ce qui me permet d’aller chercher du temps dans les côtes, cette fois ci c’est l’inverse et je peine à changer de rythme à la moindre difficulté. J’ai constamment l’impression d’être à bloc et finalement je ne parviendrai à revenir sur Antoine (auteur d’une superbe performance) qu’à la toute fin du parcours tandis que l’écart avec Cédric est resté le même.

Au final, mon temps de vélo est 2min30 plus lent que l’an passé sur le 70.3 et 1min plus lent qu’au championnat du monde où j’avais pourtant connu une sévère défaillance sur la fin du parcours. Avec 311w, c’est aussi 7 watts de moins qu’à Quassy malgré un effort (mental) de ma part beaucoup plus grand. Ce que je m’explique difficilement, c’est que c’est seulement 10 watts de moins que Jesse Thomas (qui est quand même relativement grand) et qui a pourtant roulé 6min30 plus vite que moi. L’effet du drafting à 12m ne dois pas être étranger à cela. Et si mon temps de vélo est loin de celui du pack de tête, il est à une éternité du 2h02 (350w) de Sanders.

Crédit photo : André Bélanger. Matériel vélo : Cadre LG Tr1, pédalier Rotor Flow - Qring 54-42, roues Corima, pédaler Look/Polar Power, boyaux Continental  Podium TT, groupe Ultégra Di2, guidon Pro Missile, Selle Adamo.

Crédit photo : André Bélanger. Matériel vélo : Cadre LG Tr1, pédalier Rotor Flow – Qring 54-42, roues Corima, pédaler Look/Polar Power, boitier de pédalier/galets SCYS, boyaux Continental Podium TT, groupe Ultégra Di2, guidon Pro Missile, Selle Adamo.

Course à pied : 1:20:54 (3:50/km)

L’objectif initial était de tenir entre 3:37 et 3:42/km sur le demi-marathon. Après quelques kilomètres, j’ai rapidement vu que ça allait être impossible cette journée là et j’ai donc adopté une stratégie axée sur mes sensations avec un premier 10km en contrôle pour ensuite faire le gros de mon effort entre le 11e et le 16e kilomètres pour au final rester sous les 1h20. Les 5 derniers kilomètres ont été très pénibles (4:02/km) et j’ai passé la ligne d’arrivée avec le sentiment d’avoir tout donné avec un temps de 4h06min43, soit en 10e position.

Crédit photo : JC Lagacé

Crédit photo : JC Lagacé

Résultats 70.3 Mont-Tremblant 2015

Résultats 70.3 Mont-Tremblant 2015  (Cédric : 2 / PY : 0)

À ceux qui me demandent si je suis content de ce résultat, je leur réponds qu’il s’agit de mon record sur le parcours et d’un temps correspondant à mes attentes et à mon niveau actuel. Si je n’ai pas eu une mauvaise journée, je n’ai pas eu non plus une excellente journée. Par contre, ce que je suis forcé de constater, c’est que malgré de nombreux sacrifices et efforts, je suis à 5 minutes (ce qui, à mon niveau est énorme) de pouvoir aller chercher un 500$ de bourse et que je termine à plus de 9% du temps du vainqueur du jour Lionel Sanders.

Crédit photo : Erin McDonald. De gauche à droite moi-même, Cody Beals, Thomas Gerlach, Lionel Sanders, Taylor Reid, Kyle Butterfield

Crédit photo : Erin McDonald. De gauche à droite moi-même, Cody Beals, Thomas Gerlach, Lionel Sanders, Taylor Reid, Kyle Butterfield

Je tiens à féliciter mes athlètes et mes co-équipiers de l’Équipe Merrell-LG qui ont réalisé de superbes performances à Tremblant, et plus particulièrement ma blonde qui, ironie du sort, termine 8e de son 1er Demi-Ironman et empoche une qualification pour les championnats du monde de 70.3 qui auront lieu en Autriche en Août prochain.

Photo d'équipe avec la gang de Merrell Canada

Photo d’équipe avec la gang de Merrell Canada

Je tiens à remercier mes sponsors sans qui l’aventure serait impossible. J’ai une pensée particulière pour les employées de Merrell Canada qui ont appris la semaine passée que les bureaux de St-Sauveur et de Montréal vont fermer leurs portes en décembre prochain. J’ai eu la chance de côtoyer cette équipe débordante d’enthousiasme à de nombreuses reprises au cours de ces dernières années et j’ai pu voir à quel point elle était compétente. Quelle tristesse!

Je remercie aussi ma belle famille qui a fait le déplacement avec nous et qui a fourni un soutien considérable toute la fin de semaine : )

Mon 8e championnat du monde a une saveur très particulière!

septembre 6, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Demain matin, le départ des championnat du monde 70.3 se tiendra dans ma cour arrière! Effectivement, pour la première fois de l’histoire de ce championnat, il se tiendra à Mont-Tremblant au Québec!

Pour moi il s’agit tout d’abord d’un grand sentiment de fierté, car ce n’est pas par hasard que cette course a atterri ici : c’est entre autre grâce à la politique de la fédération provinciale qui à su imposer un standard d’organisation haut de gamme à l’échelle de la province, grâce à un organisateur ambitieux et déterminé qui a su trouver le soutien d’une ville entière (si ce n’est d’une province!), et surtout grâce à de nombreux bénévoles qui viennent des quatre coins de la province.

Devant tant d’effort de la part de tous ces intervenants, je dois avouer qu’en tant qu’athlète québécois j’ai énormément de pression, car moi aussi, je veux livrer une prestation à la hauteur de l’événement.

Pour cela, je devrais nager les 2000m de natation en 28 minutes, rouler les 90km de vélo en 2h11 (temps que j’avais réalisé au 70.3) et compléter les 21km de course à pied en 1h22. Si je parviens à réaliser ces temps, je devrai me classer dans le top 10 de mon groupe d’âge, voire sur le podium, et dans un top50 overall.

L’effort sera particulièrement violent, car après un 2000m qui ressemblera à un combat de boxe, je m’attends à ce que les gros rouleurs attaquent dès le départ de la section cycliste. Il faudra alors prendre les bonnes décisions avec beaucoup de discernement : suivre ou gérer! Rester à distance réglementaire d’un athlète rapide est beaucoup plus facile mentalement que de produire le même effort tout seul, par contre c’est aussi le risque d’être en sur-régime trop rapidement dans la course et de s’écrouler avant la fin. D’autre part, le vent devrait durcir la course sur le retour du vélo. Ce qui est certain, c’est que j’aurai de la compagnie tout au long du vélo! Le parcours de course à pied est une alternance de bosses plus ou moins à pic qui nécessitera des changements de rythme constants ainsi qu’une très bonne gestion de l’effort. Pour finir, je sais très bien que le podium peut se jouer seulement pour quelques petites secondes, et je m’attends donc à devoir aller chercher dans mes dernières réserves et à terminer la course dans la douleur.

 

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Ironman Mont-Tremblant : 9h08, 7e overall et 1er amateur

août 18, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Si on m’avait dit que je ferai ce temps là dans les mois qui ont précédé la course, j’aurais signé des 2 mains! J’étais loin d’imaginer faire ce temps et encore moins de finir 1er chez les amateurs. Quand je compare mes statistiques d’entraînement aux statistiques démoniaques de mon « pote » Jérôme (non pas qu’il s’entraîne plus, mais disons qu’il s’entraîne très très vite!), il y a de quoi « se pisser dessus » tellement ça fait peur. Idem si je compare certains de mes entraînements « clés » de 2014 à leur équivalent 2013… Et puis c’est sans parler de ma chute de vélo il y a 10 jours, ni du gros rhume qui m’a fait ch*%#&! toute la semaine…

Mais c’est ça la beauté du coaching. D’une année à l’autre, même si le calendrier est le même, les sensations sont toujours différentes. La ligne à suivre pour sortir LA grosse course le jour J est très subtile. Encore une fois, la leçon que je retiendrai aujourd’hui, c’est que le plus important est d’écouter son corps et d’ajuster les séances d’entraînement en fonctions de ressentis. C’est ce que j’ai fait, et voilà ce que ça a donné!

Fini le blabla… voici mon récit de course :

La journée a commencé difficilement en natation :  Ayant de bonnes sensations au départ, et après avoir reçu quelques coups au visages, je me dis que je peux bien me payer le luxe de nager à l’extrême droite du pack et de me replacer lorsque tout le monde se sera calmé. Erreur! Je devrais faire un 1000m chrono tout seul pour boucher les 15m de retard que j’ai pris sur le pack. Mauvaise stratégie mon PY, encore une fois tu va le payer sur le retour (chez moi c’est une habitude de « sauter » au retour à Tremblant). Une fois au chaud dans les pieds, la bouée de demi-tour est à moins de 100m, je fais donc l’effort de doubler pour me replacer en tête de pack car je sais que ça va accélérer dans pas long… et effectivement, au passage de la bouée, tout le monde se met à nager comme des brutes et je dois une nouvelle fois aérer les dents pour rester au contact. Mais 200m plus loin à peine, 2e changement de direction, 2e accélération… je fais mon possible pour rester, mais l’élastique était trop tendu et se qui devait arriver arriva : je casse! Mode détresse enclenché, j’essaie de me rattacher à tous les pieds qui me doublent mais en fin. Ça prendra au moins 400m pour que je retrouve un semblant de technique qui me permettra d’attraper le « gruppetto » qui me traînera au bercail en limitant la casse. 1h01… pas si pire étant donné les efforts faits dans la discipline ces derniers mois.

 

Une belle brochette d'athlète Merrell-Garneau au départ (de gauche à droite David Lacombe, Nicolas Courville, moi, et Jérôme Bresson, il manque Juliane Lacroix)

Une belle brochette d’athlète Merrell-Garneau au départ (de gauche à droite David Lacombe, Nicolas Courville, moi, et Jérôme Bresson, il manque Juliane Lacroix)

Bon, me voilà sur la terre ferme, je suis dans mon élément. En plus, une super machine de guerre trépigne d’impatience dans la zone de transition! Et puis moi, je crève d’envie d’essayer mes nouvelles roues Corima. On m’annonce que Jérôme et Chuck ont déjà 3 minutes d’avance sur moi…et encore heureux que Chuck soit parti avec 6 minutes de retard sur moi. « Là là », je commence à me « crinquer »… on va bien voir si j’arrive à les rattraper. Et je décide d’attaquer le premier tour de manière très agressive! Il y a du vent et il fait froid, les conditions sont lentes, cela m’empêchera pas de passer le premier tour en 2h22, ce malgré tout ne permettra pas de les rejoindre. Bon ok, j’essaie encore une trentaine de km puis je lâche l’affaire si je rentre pas. Y a quand même un marathon à courir après! Vroom vroom rugissent mes Corima dans le vent de face! La cadence est bonne, je sens que l’effort est bon.

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À l’attaque! (photo JC Lagacé)

En l’absence de mon cardio-fréquencemètre V800 (contusion à une côte suite à ma chute) et de capteur de puissance, je me fierai entièrement aux sensations durant la section vélo. « Listen your body » dirait POLAR. À la fin de la section de 30km, je parviens justement à rejoindre Charles, et je constate que je ne suis plus très loin de Jérôme. Ok let’s go, je me dis. Je rattrape mon « chum » puis je me calme. Finalement lorsque je parviens à revenir sur Jérôme, ce dernier est victime d’un « coup de bambou » (oui oui David!) et je décide donc de poursuivre mon chemin (un peu plus relax quand même) pour compléter le vélo en 4h47.

Un bel accueil à l’arrivée

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En course à pied, dès le début j’ai de bonnes sensations et pas mal d’avance sur mes poursuivants. Je jouerai néanmoins la carte de la prudence pour ne pas risquer de « sauter » sur la fin du parcours et être certain d’empocher la qualif. Je passe le premier tour en 1h33, pour un temps final de 3h13.  Et mis à part quelques petites crampes abdominales dans le premier tour (d’où mon absence de sourire à ceux qui m’ont encouragé dans le 1er tour), le marathon s’est déroulé tout en contrôle, sans jamais me mettre dans le rouge.

Pour cette performance, je tiens à remercier :

  • Valérie, ma conjointe, qui m’a encouragé tout au long de la course
  • Mes co-équipiers de l‘Équipe Merrell-Garneau. Sérieux gang, vous être extra-ordinaires!
  • Mes partenaires Merrell, Louis Garneau, Corima Usa, Polar, Tyr, Immunotec, Vélo Espace
  • La famille et les amis qui sont toujours là pour m’encourager
  •  Les bénévoles sans qui cette course ne pourrait avoir lieu
  • Tous les supporters qui m’ont encouragé tout au long de la journée

Un bel accueil à l'arrivée

Tune-Up #4 : Les massages

août 16, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Lorsque je m’étais fait un « syndrome fémoro-patellaire » en septembre dernier, les massages profonds et les étirements avaient été les seuls traitements efficaces. Suite à cette blessure, j’ai pris conscience qu’en tous temps j’avais les muscles extrêmements « tight » (tendus) et que cela nuisait à la fluidité de mes mouvements, voire même pouvait être la cause de blessures telles que le syndrôme fémoro-patellaire. Cet hiver, j’ai donc décidé de me faire masser régulièrement pour essayer de relâcher mes muscles et prévenir ce type de blessure.

Pour cela, j’ai fait appel aux services de mon ami Alex Ricard, qui a exercé plusieurs années comme massothérapeuthe à Montréal pour ensuite faire un retour aux études à l’université Laval. En plus de masser de nombreux coureurs à pied de haut-niveau à Québec, Alex connaît très bien les exigences de l’entraînement en triathlon dans la mesure où lui-même a été par le passé un des meilleurs triathlètes de la province.  D’ailleurs, au regard de ces récentes performances à pied et en cyclisme, c’est sans nul doute un des athlètes qui ont le meilleur potentiel en triathlon longue distance au Québec (il avait d’ailleurs fait un podium au championnat du monde 70.3 il y quelques années). Bref, en matière de massage sportif, Alex connaît son affaire!

Par contre, il a la réputation de ne « pas faire dans la dentelle ». Effectivement, ces séances de massage ressemblent davantage à des séances de torture, d’où je ressors avec de la misère à marcher. Mais les jours suivants, quel bonheur! C’est comme si j’avais mis de l’huile sur une vieille chaîne toute rouillée. En vélo, le pédalage se fait en aisance et la position aéro est plus facile à tenir, en course à pied, les mouvements sont plus amples. C’est plein de petits points de tension musculaire dont je n’avais pas toujours pris conscience qui ont disparu. Merci Alex!

Encore une fois, voici un service que je regrette de ne pas avoir découvert plus tôt, cela m’aurait peut-être évité certaines blessures.

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Tune-Up #3 : Mon opération des yeux

août 16, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Myope depuis mon enfance, j’utilisais au quotidien des verres de contact afin de pratiquer mes activités sportives en toute aisance. Oui, je sais, il ne faut pas nager avec des verres de contact. Et oui je sais, il n’est pas recommandé de porter des verres de contact 17h par jour.

Sauf que voilà, au cours de la dernière année, j’ai fait plusieurs kératites (lésions du kératome), dont une dernière fin mai qui m’a contraint à me rendre à l’urgence. Le verdict de l’ophtalmologiste était clair : interdiction de porter des verres de contacts pour les deux prochaines semaines et par la suite, les utiliser de façon occasionnelle. Oh boy! S’entraîner 2 semaines sans verres de contact… la situation n’était pas durable et j’ai alors décidé de me faire opérer pour corriger ma vue.

J’ai donc pris rendez-vous à la clinique FocusVision à Montréal. Auparavant je n’avais jamais envisagé l’option car je pensais que c’était assez lourd comme chirurgie. J’avais peur des complications et je pensais que cela prenait plusieurs semaines à récupérer. L’équipe du Dr Podtetenev était vraiment accueillante et après une explication détaillée des différentes étapes de la chirurgie et des risques encourus, toutes mes craintes s’étaient dissipées.

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L’opération a duré à peine quelques minutes et n’a causé aucune douleur et le chirurgien m’a parlé tout au long de l’opération, ce qui était particulièrement rassurant. Durant les heures qui ont suivi, ma vue était un peu embrouillée. J’ai commencé à ressentir de la douleur 2-3 heures après l’opération, mais je me suis rapidement endormi et, à mon réveil, je voyais mieux que jamais. J’ai pu faire le trajet de retour à Québec sans encombre. Le surlendemain, je coachais toute la journée à Drummondville, une semaine après j’ai pu reprendre la natation et 9 jours après je faisais le demi-ironman de Mont-Tremblant.

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Dans les semaines qui ont suivi, je n’avais de cesse de m’émerveiller devant de petits détails du quotidien : voir clair à mon réveil, être capable de lire une pancarte éloignée, ne pas emporter dans ma trousse de toilette lunettes et verres de contacts, ne pas avoir les yeux secs en fin de journée….

Il y a de nombreux avantages à se faire opérer pour pratiquer le triathlon :

  • Pas de risques d’infections à nager avec des verres de contact.
  • C’est un stress de moins de ne pas avoir peur de perdre un verre de contact pendant l’épreuve.
  • Fini les yeux secs en vélo.
  • Fini la bouette ou sueur qui tombe sous les verres de contact
  • Meilleure vision de loin en eau libre.
  • Meilleure vision des obstacles en vélo de montagne et en course en trail.

Bref, cette chirurgie a été un excellent investissement et si j’avais su, je me serais fait opéré depuis longtemps.

À suivre : Tune-Up #4 : Les massages

70.3 Mont-Tremblant

juillet 7, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Suite à ma déconvenue 2 semaines avant, lors du 70.3 Eagleman, je n’étais pas très fringuant au départ de la course. D’autant plus que j’avais eu une grosse journée la veille entre le coaching des athlètes du Rouge et Or au triathlon de Trois-Rivières et la supervision du premier photo-shoot de l’équipe Merrell-Garneau. Bref, je n’étais pas vraiment dans ma bulle, et je ne m’étais fixé aucun objectif.

Néanmoins j’étais super excité à l’idée de faire la course avec 8 des mes coéquipiers. Sur la ligne de départ, je suis entouré de David Lacombe, Julien Biboud, Victor Larocque et de Pierre-Marc Doyon. C’est vraiment cool! Même si après à peine 50m les 2 derniers nommés ont déjà pris la poudre d’escampette, avec Julien et David, nous organisons la chasse de façon un peu moins fougueuse mais certainement plus organisée. Le relais se succède, Julien faisant la plus grosse part du travail, ce qui fait qu’on ne lui en voudra pas pour les détours qu’il nous a fait faire, ni pour le dernier 200m où j’ai bien cru que l’acide lactique allait me sortir par les trous de nez!

J'ai rarement eu autant de plaisir en natation

J’ai rarement eu autant de plaisir en natation!(photo JC Lagacé)

 

Nous partons tous les trois ensemble sur le vélo. Je reste en arrière quelques kilomètres afin de bien m’échauffer mais ma nouvelle monture, reçue à peine 6 jours plus tôt réclame des watts. Comme je n’ai pas d’objectifs précis, et que j’ai bien hâte de voir ce qu’elle a dans le ventre, je sonne la charge et entame une longue remontée sur l’avant de la course! Je vole !

Plus aucun mérite à rouler vite, c'est le vélo qui fait tout : en plus d'être beau, ce bike est une vraie bombe!

Plus aucun mérite à rouler vite, c’est le vélo qui fait tout : en plus d’être beau, ce bike est une vraie bombe! (photo Fred Forgues)

Après une soixantaine de kilomètres, la fatigue commence à se faire ressentir et je me dis que ça ne me tente vraiment pas de finir sous perf’ comme la dernière fois, alors je lève un peu le pied et prends le temps d’apprécier le fonctionnement de mon Di2 dans le chemin Duplessis.

Vroom vroom!

Vroom vroom!(photo JC Lagacé)

Je pose le vélo en 1ère position chez les 19-29 ans, avec un bon 2min30 d’avance sur Pierre-Marc (qui a encore pris une coche en vélo!). Je m’attends à payer le prix de mes efforts des le début de course à pied, et je suis agréablement surpris de voir que les jambes répondent bien dès les premiers kilomètres. Jusqu’à mi-parcours, les kilomètres s’enfilent les un après les autres en moins de 4min/km dans le plus total relâchement. Je croise mes partenaires d’équipe qui eux aussi ont l’air en forme, et on prend le temps de s’encourager et de se taper dans la main. C’est cool au bout’ (expression québécoise)! Curieux, je décide de voir ce que j’ai dans les jambes et pousse la machine à 3:45-3:50/km jusqu’au 15e. Là, un méchant « coup de bambou » m’attend (expression française), et, constatant que j’ai toujours 2:30 d’avance sur PM, et plus de 5min d’avance sur le 2e de mon groupe d’âge (David L.), je lève le pied et rentre jusqu’à la ligne au jog. À 200m de la ligne, PM me contraint à relancer l’allure car il se rapproche dangereusement. Cela augure de beaux duels pour les années à venir 🙂

Pierre-Marc franchit la ligne d'arrivée quelques 6 petites secondes après moi (photo Fred Forgues)

Pierre-Marc franchi la ligne d’arrivée quelques 6 petites secondes après moi (photo Fred Forgues)

Avec un temps de 4h11, je termine en 5e position, ex-equo avec un gars parti dans une vague ultérieure (même temps). C’est mon meilleur classement puisque c’est mieux que mes deux 8e places sur 70.3 et que c’est mieux que ma 6e place sur Ironman. Toutefois, même si je fais jeu égal avec les PROs sur le vélo, je suis loin de me contenter de courir 1h27 sur le demi-marathon. Il reste BEAUCOUP de travail à faire d’ici les championnats du monde 70.3!

De gauche à droite : Christian (Merrell), Victor, moi, et David L. J'ai atteint mon objectif secret qui, en vérité, était de rattraper Christian en course à pied ;)

De gauche à droite : Christian (Merrell), Victor, moi, et David L. J’ai atteint mon objectif secret qui, en vérité, était de rattraper Christian en course à pied 😉 (photo JC Lagacé)

KO : déchirure du gastrocnemius

février 24, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Et voilà! Ce qui devait arriver arriva. À force d’ignorer tous les signaux d’alerte qui sont apparus ces derniers mois, à force d’ignorer cette fatigue profonde que je ressens depuis le mois d’août, j’aurais dû me douter que quelque chose allait finir par lâcher.

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C’est au 2/3 du 6km de course à pied du pentathlon des neiges (dont le récit de course suivra sous peu) que la douleur est apparue. Cela ressemblait beaucoup à une crampe. Vous savez, ce genre de crampe dans les mollets qu’ont les débutants lorsqu’ils enchaînent la course à pied après le vélo pour la première fois. Par conséquent, même si j’étais en « beau calvaire » face à cette situation inattendue, j’ai dans un premier temps maintenu l’allure en me disant que ça allait passer, puis devant l’absence de résultat, je me suis arrêté pour étirer le muscle en question. Peine perdu, la douleur n’a fait qu’augmenter et j’ai été contraint de rejoindre la zone de transition en clopinant d’une étrange manière.

Je me dis alors que la crampe va sûrement passer pendant les 9km de ski. Effectivement la douleur s’est estompée, et j’ai été capable d’ajuster ma technique pour éviter de mettre le mollet en tension. En patin ce fut encore mieux, et puis avec mon dos qui faisait des siennes et ma technique légendaire, j’avais suffisement d’autres problèmes à régler.

Là, j’ai commencé à penser que je pourrais faire les 6km de course en raquettes sans problème. Malheureusement, ce ne fut pas le cas car la douleur fut plus vive que jamais lors du 1er km, et j’ai bien failli abandonner à plusieurs reprises. Cela étant, j’avais quand même de bonnes jambes et en haut d’une côte particulièrement pénible à monter, la douleur a fini par s’estomper. J’ai même été en mesure d’accélérer et de sprinter pour m’emparer de la 5e place.

 

Quelques minutes d’arrêt pour discuter avec les amis à l’arrivée, et me voilà incapable de marcher. Je me traîne comme je peux jusqu’à la tente des physios. Rapidement, les physios de PCN prononcent le mot fatidique auquel je me refusais à penser durant toute la course : « déchirure ».

Du coup Valérie a pu exercer ces talents de photographe :  l’échographie confirmera l’étendue des dégâts.

Donc, depuis 2 jours,  je suis coincé à la maison où je me déplace en béquilles ou à cloche-pied. Et je ne pense pas pouvoir recommencer à conduire d’ici 3-4 jours. Selon Valérie, je devrais pouvoir reprendre la course à pied d’ici 6 semaines. Je pense que pour le vélo, ce sera un peu plus rapide.  Bref, on dirait bien qu’il va falloir faire une croix sur le tour du Mont-Valin, sur le triathlon d’hiver de Québec, ainsi que sur le premier triathlon de la saison : le 70.3 d’Oceanside (CA).

Côté entraînement, je devrais pouvoir reprendre la natation avec un pull (sans pousser sur le mur) d’ici quelques jours. À part ça, ça va être muscu, abdos et COMPEX.

Y a un trou!

Oups, y a un trou!

Sur le mollet gauche on ne voit plus la jonction des fibres sur l'aponévrose
Sur le mollet droit on ne voit plus la jonction des fibres sur l’aponévrose à 2 endroits

Contrairement au mollet gauche qui est intact

….  contrairement au mollet gauche qui est intact!

 

 

Un hiver rigoureux

février 22, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

En 2014, afin de rompre avec la monotonie d’une saison de triathlon classique et pour m’adapter à ma progression physiologique, j’ai décidé de scinder ma saison en 2 parties : une saison hivernale et une saison estivale.

Départ à la course en raquette, en 4e position dans la foulée de Chuck, PO et Ben Simard. Martin en embuscade derrière.

Triathlon de St-Donat (6e). Départ à la course en raquette, en 4e position dans la foulée de Chuck, PO et Ben Simard. Martin en embuscade derrière.

Les objectifs physiologiques étaient d’avoir un niveau de forme plus constant et d’être capable d’avoir plus de pics de performance à l’intérieur dune année (indispensable dans l’optique d’une qualification pour un championnat du monde sur le circuit PRO). J’espère aussi pouvoir limiter les ‘trop’ grosses charges d’entraînement à certains moments clés, car même si elles permettent de performer sur le court terme, elles ont un impact négatif au niveau musculo-squelétique, au niveau de la fatigue générale, et sans parler de la difficulté à concilier le travail et la vie de couple durant ces périodes d’entraînement intense.

Au niveau psychologique, le fait d’avoir une échéance à court terme rend les entraînements hivernaux beaucoup plus plaisants. Lorsque ça fait 3 jours qu’il fait -25, qu’il vente à décorner les boeufs, et que ta rue est transformée en banquise, ça te prend une méchante grosse motivation pour aller courir!

Un autre avantage de faire une saison hivernale, c’est qu’en tant qu’entraîneur de triathlon, l’hiver est beaucoup moins chargé que l’été.

Défi Patin des plaines d’Abraham : 7,5 km en 16min30

Bref, mes objectifs pour cette première partie de saison sont :

– le pentathlon des neiges qui a lieu cet après-midi (22  Février) : Distance / Disciplines

– le triathlon d’hiver de Québec (8 Mars) : Distance/Disciplines

-le 45km de ski du Tour des Mont-Valins (15 Mars) : Parcours 

Et effectivement, jusqu’à la fin du mois de décembre, mon plan fonctionnait à merveille. J’avais du fun,  j’étais en super forme (même en nat!), et je n’étais plus blessé.

C’est après que ça s’est gâté. À vouloir m’entraîner dans 7 sports en même temps (nat-vélo-CàP-Muscu-Ski de fond-patin-raquette) dès le mois de novembre, on aurait bien dit que j’avais brûlé la chandelle par les deux bouts. Fiin décembre, je me suis blessé aux ischios (tendinite du semi-membraneux) et début janvier, je suis tombé malade. Un gros rhume qui m’a mis à terre pendant 10 jours. 10 jours sans entraînement! Un record dans mon cas! Bon, je me dis que c’est pas grave et que ça fait partie du jeu, alors sans m’affoler je reprends progressivement l’entraînement en coupant sur la natation. Tranquillement, je retrouve la forme, quand, fin janvier, juste après le triathlon de St-Donat, voilà que je tombe à nouveau malade! J’essaie de rester patient et je prends du repos, afin d’être top pour finaliser ma prépa pour le pentathlon, lequel arrive à grand pas. Mais voilà qu’à peine une semaine après que mes derniers symptômes de rhume aient disparus, un 3ème rhume apparaît, à seulement 6 jours du pentathlon. Quant à la tendinite… et bien elle est toujours là 😦

Trois rhumes en moins de 6 semaines! Au-delà de la malchance, il est temps d’envisager et de faire vérifier certaines hypothèses par un médecin.

Bon cela dit, même si j’ai mal à la gorge et les bronches obstruées, je me sens quand même en bonne forme et j’ai bon espoir de rentrer dans un top 5 sur les plaines d’Abraham cet après-midi. Tout dépendra de comment j’arrive à limiter « la casse » en patin ; )

Le pentathlon des neiges, toute une logistique!

Le pentathlon des neiges, toute un logistique!

Préparation de l'équipement pour le pentathlon. Merci à Vélo Espace pour m'avoir prêté ce super vélo de CX

Préparation de l’équipement pour le pentathlon. Merci à Vélo Espace pour m’avoir prêter ce super vélo de CX

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