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Pierre-Yves Gigou – Triathlète

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Mon 8e championnat du monde a une saveur très particulière!

septembre 6, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Demain matin, le départ des championnat du monde 70.3 se tiendra dans ma cour arrière! Effectivement, pour la première fois de l’histoire de ce championnat, il se tiendra à Mont-Tremblant au Québec!

Pour moi il s’agit tout d’abord d’un grand sentiment de fierté, car ce n’est pas par hasard que cette course a atterri ici : c’est entre autre grâce à la politique de la fédération provinciale qui à su imposer un standard d’organisation haut de gamme à l’échelle de la province, grâce à un organisateur ambitieux et déterminé qui a su trouver le soutien d’une ville entière (si ce n’est d’une province!), et surtout grâce à de nombreux bénévoles qui viennent des quatre coins de la province.

Devant tant d’effort de la part de tous ces intervenants, je dois avouer qu’en tant qu’athlète québécois j’ai énormément de pression, car moi aussi, je veux livrer une prestation à la hauteur de l’événement.

Pour cela, je devrais nager les 2000m de natation en 28 minutes, rouler les 90km de vélo en 2h11 (temps que j’avais réalisé au 70.3) et compléter les 21km de course à pied en 1h22. Si je parviens à réaliser ces temps, je devrai me classer dans le top 10 de mon groupe d’âge, voire sur le podium, et dans un top50 overall.

L’effort sera particulièrement violent, car après un 2000m qui ressemblera à un combat de boxe, je m’attends à ce que les gros rouleurs attaquent dès le départ de la section cycliste. Il faudra alors prendre les bonnes décisions avec beaucoup de discernement : suivre ou gérer! Rester à distance réglementaire d’un athlète rapide est beaucoup plus facile mentalement que de produire le même effort tout seul, par contre c’est aussi le risque d’être en sur-régime trop rapidement dans la course et de s’écrouler avant la fin. D’autre part, le vent devrait durcir la course sur le retour du vélo. Ce qui est certain, c’est que j’aurai de la compagnie tout au long du vélo! Le parcours de course à pied est une alternance de bosses plus ou moins à pic qui nécessitera des changements de rythme constants ainsi qu’une très bonne gestion de l’effort. Pour finir, je sais très bien que le podium peut se jouer seulement pour quelques petites secondes, et je m’attends donc à devoir aller chercher dans mes dernières réserves et à terminer la course dans la douleur.

 

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Ironman Mont-Tremblant : 9h08, 7e overall et 1er amateur

août 18, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Si on m’avait dit que je ferai ce temps là dans les mois qui ont précédé la course, j’aurais signé des 2 mains! J’étais loin d’imaginer faire ce temps et encore moins de finir 1er chez les amateurs. Quand je compare mes statistiques d’entraînement aux statistiques démoniaques de mon « pote » Jérôme (non pas qu’il s’entraîne plus, mais disons qu’il s’entraîne très très vite!), il y a de quoi « se pisser dessus » tellement ça fait peur. Idem si je compare certains de mes entraînements « clés » de 2014 à leur équivalent 2013… Et puis c’est sans parler de ma chute de vélo il y a 10 jours, ni du gros rhume qui m’a fait ch*%#&! toute la semaine…

Mais c’est ça la beauté du coaching. D’une année à l’autre, même si le calendrier est le même, les sensations sont toujours différentes. La ligne à suivre pour sortir LA grosse course le jour J est très subtile. Encore une fois, la leçon que je retiendrai aujourd’hui, c’est que le plus important est d’écouter son corps et d’ajuster les séances d’entraînement en fonctions de ressentis. C’est ce que j’ai fait, et voilà ce que ça a donné!

Fini le blabla… voici mon récit de course :

La journée a commencé difficilement en natation :  Ayant de bonnes sensations au départ, et après avoir reçu quelques coups au visages, je me dis que je peux bien me payer le luxe de nager à l’extrême droite du pack et de me replacer lorsque tout le monde se sera calmé. Erreur! Je devrais faire un 1000m chrono tout seul pour boucher les 15m de retard que j’ai pris sur le pack. Mauvaise stratégie mon PY, encore une fois tu va le payer sur le retour (chez moi c’est une habitude de « sauter » au retour à Tremblant). Une fois au chaud dans les pieds, la bouée de demi-tour est à moins de 100m, je fais donc l’effort de doubler pour me replacer en tête de pack car je sais que ça va accélérer dans pas long… et effectivement, au passage de la bouée, tout le monde se met à nager comme des brutes et je dois une nouvelle fois aérer les dents pour rester au contact. Mais 200m plus loin à peine, 2e changement de direction, 2e accélération… je fais mon possible pour rester, mais l’élastique était trop tendu et se qui devait arriver arriva : je casse! Mode détresse enclenché, j’essaie de me rattacher à tous les pieds qui me doublent mais en fin. Ça prendra au moins 400m pour que je retrouve un semblant de technique qui me permettra d’attraper le « gruppetto » qui me traînera au bercail en limitant la casse. 1h01… pas si pire étant donné les efforts faits dans la discipline ces derniers mois.

 

Une belle brochette d'athlète Merrell-Garneau au départ (de gauche à droite David Lacombe, Nicolas Courville, moi, et Jérôme Bresson, il manque Juliane Lacroix)

Une belle brochette d’athlète Merrell-Garneau au départ (de gauche à droite David Lacombe, Nicolas Courville, moi, et Jérôme Bresson, il manque Juliane Lacroix)

Bon, me voilà sur la terre ferme, je suis dans mon élément. En plus, une super machine de guerre trépigne d’impatience dans la zone de transition! Et puis moi, je crève d’envie d’essayer mes nouvelles roues Corima. On m’annonce que Jérôme et Chuck ont déjà 3 minutes d’avance sur moi…et encore heureux que Chuck soit parti avec 6 minutes de retard sur moi. « Là là », je commence à me « crinquer »… on va bien voir si j’arrive à les rattraper. Et je décide d’attaquer le premier tour de manière très agressive! Il y a du vent et il fait froid, les conditions sont lentes, cela m’empêchera pas de passer le premier tour en 2h22, ce malgré tout ne permettra pas de les rejoindre. Bon ok, j’essaie encore une trentaine de km puis je lâche l’affaire si je rentre pas. Y a quand même un marathon à courir après! Vroom vroom rugissent mes Corima dans le vent de face! La cadence est bonne, je sens que l’effort est bon.

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À l’attaque! (photo JC Lagacé)

En l’absence de mon cardio-fréquencemètre V800 (contusion à une côte suite à ma chute) et de capteur de puissance, je me fierai entièrement aux sensations durant la section vélo. « Listen your body » dirait POLAR. À la fin de la section de 30km, je parviens justement à rejoindre Charles, et je constate que je ne suis plus très loin de Jérôme. Ok let’s go, je me dis. Je rattrape mon « chum » puis je me calme. Finalement lorsque je parviens à revenir sur Jérôme, ce dernier est victime d’un « coup de bambou » (oui oui David!) et je décide donc de poursuivre mon chemin (un peu plus relax quand même) pour compléter le vélo en 4h47.

Un bel accueil à l’arrivée

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En course à pied, dès le début j’ai de bonnes sensations et pas mal d’avance sur mes poursuivants. Je jouerai néanmoins la carte de la prudence pour ne pas risquer de « sauter » sur la fin du parcours et être certain d’empocher la qualif. Je passe le premier tour en 1h33, pour un temps final de 3h13.  Et mis à part quelques petites crampes abdominales dans le premier tour (d’où mon absence de sourire à ceux qui m’ont encouragé dans le 1er tour), le marathon s’est déroulé tout en contrôle, sans jamais me mettre dans le rouge.

Pour cette performance, je tiens à remercier :

  • Valérie, ma conjointe, qui m’a encouragé tout au long de la course
  • Mes co-équipiers de l‘Équipe Merrell-Garneau. Sérieux gang, vous être extra-ordinaires!
  • Mes partenaires Merrell, Louis Garneau, Corima Usa, Polar, Tyr, Immunotec, Vélo Espace
  • La famille et les amis qui sont toujours là pour m’encourager
  •  Les bénévoles sans qui cette course ne pourrait avoir lieu
  • Tous les supporters qui m’ont encouragé tout au long de la journée

Un bel accueil à l'arrivée

Ironman Mont-Tremblant 2014 : mes objectifs!

août 17, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Après avoir réalisé 9h06 en 2012, un des objectifs 2013 était de descendre sous les 9h. Cette année, les sensations à l’entraînement étant moins bonnes, je me suis fixé un objectif plus humble, soit de descendre sous les 9h20. C’est un objectif réalisable, qui ne me poussera pas à prendre de risques et qui néanmoins devrait me permettre de me qualifier pour Kona (3 places dans ma catégorie d’âge). Cet objectif raisonnable devrait me permettre de ne pas y laisser trop de plumes afin d’être compétitif dans 3 semaines au championnat du monde 70.3. 

Pour cela je devrais réaliser environ 1h00 en natation, 4h50 en vélo et 3h20 en course à pied. 

Néanmoins, il s’agit d’une course, alors si je m’aperçois que la victoire dans ma catégorie d’âge est accessible, je travaillerai fort pour essayer de l’obtenir tel qu’en 2012 et 2013. 

 

Vroom vroom!

Vroom vroom!

Tune-Up #4 : Les massages

août 16, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Lorsque je m’étais fait un « syndrome fémoro-patellaire » en septembre dernier, les massages profonds et les étirements avaient été les seuls traitements efficaces. Suite à cette blessure, j’ai pris conscience qu’en tous temps j’avais les muscles extrêmements « tight » (tendus) et que cela nuisait à la fluidité de mes mouvements, voire même pouvait être la cause de blessures telles que le syndrôme fémoro-patellaire. Cet hiver, j’ai donc décidé de me faire masser régulièrement pour essayer de relâcher mes muscles et prévenir ce type de blessure.

Pour cela, j’ai fait appel aux services de mon ami Alex Ricard, qui a exercé plusieurs années comme massothérapeuthe à Montréal pour ensuite faire un retour aux études à l’université Laval. En plus de masser de nombreux coureurs à pied de haut-niveau à Québec, Alex connaît très bien les exigences de l’entraînement en triathlon dans la mesure où lui-même a été par le passé un des meilleurs triathlètes de la province.  D’ailleurs, au regard de ces récentes performances à pied et en cyclisme, c’est sans nul doute un des athlètes qui ont le meilleur potentiel en triathlon longue distance au Québec (il avait d’ailleurs fait un podium au championnat du monde 70.3 il y quelques années). Bref, en matière de massage sportif, Alex connaît son affaire!

Par contre, il a la réputation de ne « pas faire dans la dentelle ». Effectivement, ces séances de massage ressemblent davantage à des séances de torture, d’où je ressors avec de la misère à marcher. Mais les jours suivants, quel bonheur! C’est comme si j’avais mis de l’huile sur une vieille chaîne toute rouillée. En vélo, le pédalage se fait en aisance et la position aéro est plus facile à tenir, en course à pied, les mouvements sont plus amples. C’est plein de petits points de tension musculaire dont je n’avais pas toujours pris conscience qui ont disparu. Merci Alex!

Encore une fois, voici un service que je regrette de ne pas avoir découvert plus tôt, cela m’aurait peut-être évité certaines blessures.

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Tune-Up #3 : Mon opération des yeux

août 16, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Myope depuis mon enfance, j’utilisais au quotidien des verres de contact afin de pratiquer mes activités sportives en toute aisance. Oui, je sais, il ne faut pas nager avec des verres de contact. Et oui je sais, il n’est pas recommandé de porter des verres de contact 17h par jour.

Sauf que voilà, au cours de la dernière année, j’ai fait plusieurs kératites (lésions du kératome), dont une dernière fin mai qui m’a contraint à me rendre à l’urgence. Le verdict de l’ophtalmologiste était clair : interdiction de porter des verres de contacts pour les deux prochaines semaines et par la suite, les utiliser de façon occasionnelle. Oh boy! S’entraîner 2 semaines sans verres de contact… la situation n’était pas durable et j’ai alors décidé de me faire opérer pour corriger ma vue.

J’ai donc pris rendez-vous à la clinique FocusVision à Montréal. Auparavant je n’avais jamais envisagé l’option car je pensais que c’était assez lourd comme chirurgie. J’avais peur des complications et je pensais que cela prenait plusieurs semaines à récupérer. L’équipe du Dr Podtetenev était vraiment accueillante et après une explication détaillée des différentes étapes de la chirurgie et des risques encourus, toutes mes craintes s’étaient dissipées.

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L’opération a duré à peine quelques minutes et n’a causé aucune douleur et le chirurgien m’a parlé tout au long de l’opération, ce qui était particulièrement rassurant. Durant les heures qui ont suivi, ma vue était un peu embrouillée. J’ai commencé à ressentir de la douleur 2-3 heures après l’opération, mais je me suis rapidement endormi et, à mon réveil, je voyais mieux que jamais. J’ai pu faire le trajet de retour à Québec sans encombre. Le surlendemain, je coachais toute la journée à Drummondville, une semaine après j’ai pu reprendre la natation et 9 jours après je faisais le demi-ironman de Mont-Tremblant.

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Dans les semaines qui ont suivi, je n’avais de cesse de m’émerveiller devant de petits détails du quotidien : voir clair à mon réveil, être capable de lire une pancarte éloignée, ne pas emporter dans ma trousse de toilette lunettes et verres de contacts, ne pas avoir les yeux secs en fin de journée….

Il y a de nombreux avantages à se faire opérer pour pratiquer le triathlon :

  • Pas de risques d’infections à nager avec des verres de contact.
  • C’est un stress de moins de ne pas avoir peur de perdre un verre de contact pendant l’épreuve.
  • Fini les yeux secs en vélo.
  • Fini la bouette ou sueur qui tombe sous les verres de contact
  • Meilleure vision de loin en eau libre.
  • Meilleure vision des obstacles en vélo de montagne et en course en trail.

Bref, cette chirurgie a été un excellent investissement et si j’avais su, je me serais fait opéré depuis longtemps.

À suivre : Tune-Up #4 : Les massages

Tune-Up #2 : Le Positionnement

août 13, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Du bon matos, c’est beau, c’est cool, mais l’important et d’être capable d’y poser un moteur. C’est là qu’intervient Pierre Perron. Après une formation de plusieurs jours à Toronto avec les intructeurs de Retül, j’ai eu la chance d’être son premier « cobaye ».

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Pierre Perron en pleine concentration!

 

Après un premier « fit » sur mon vélo de route dont les résultats ont dépassé toutes mes attentes, j’avais vraiment hâte d’y retourner pour le positionnement sur mon TR1.

La technologie Retül fonctionne grâce à des marqueurs infra-rouge posés sur des points anatomiques précis permettant ainsi de « visualiser » par informatique le déplacement des différents segments. Le système Retül permet ainsi de mesurer en continu au cours du cycle de pédalage les différents angles entre chaque segment (matérialisant hanche, cheville, genou). L’objectif étant qu’en tous temps tous angles soient compris dans une certaine plage d’efficacité prédéfini par l’ordinateur. Évidement, il s’agit d’un travail de longue haleine puisque chaque déplacement de la selle (hauteur, avancement) a de l’influence sur l’ensemble des angles. Un capteur de puissance permet de contrôler l’intensité, et de s’assurer que le positionnement est correct quelle que soit l’intensité de l’effort.

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Placement des marqueurs infra-rouge sur les repères anatomiques

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Le set up

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Le nouveau cadre TR1 permet une grande plage de réglage

Comme je ne suis vraiment pas souple par nature, Pierre décide entre autre de remonter un peu ma potence, et m’explique que cela va sacrifier un peu à l’aérodynamisme pour un gain de puissance. Et effectivement, je me sens merveilleusement bien sur ma selle. Un peu sceptique quant à la performance finale en situation de compétition, il me faudra seulement attendre la fin de la semaine pour claquer un 4h11 (3e temps vélo de la journée) sur le parcours du 70.3 de Mont-Tremblant et ainsi avoir ma réponse : positionnement réussi! Merci Pierre!

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Le placement des bras a un impact important sur l’aérodynamisme, ainsi que sur le « coup de pédale ». Tout est alors une question de compromis pour trouver la position la plus rapide.

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Le produit final

 

Tune-Up #1: le matériel de vélo

août 13, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Certains disent que je vieillis, toujours est-il que cette année, le corps ne répondait pas aussi bien aux sollicitations de l’entraînement qu’auparavant : blessures, fatigue, infections…

Bref, en cette veille d’ironman Mont-Tremblant, plutôt que de vous sortir des stats d’entraînement très ordinaires, ou encore de vous expliquer la logique inexistante d’un entraînement planifié au jour le jour en fonction des ressentis, je vais vous parler des petits détails que j’ai paufiné afin de grapiller quelques secondes au chrono et me permettre d’espérer obtenir des résultats proches de ceux de ces dernières années (9h06 en 2012, 9h11 en 2013).

Évidemment, le matériel jouant un rôle prépondérant sur la performance en cyclisme, c’est par ce point que je commence.

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Le cadre : Après 4 ans de bourlingage à travers les continents, le Gennix T1 (Louis Garneau) commençait à se faire vieillissant et à pénaliser ma performance par rapport à d’autres vélos à la fine pointe de la technologie. C’est donc avec enthousiasme que j’ai accueilli l’arrivée du Gennix TR1, un vélo dessiné pour être aussi, sinon plus aérodynamique que des vélos tel que le P5, du moins gagnant sur la légèreté et la rigidité par rapport au T1. Ayant eu la chance de le tester à Kona l’an passé, je l’ai tout de suite adopté. Et je ne m’étais pas trompé puisqu’il m’a permis de battre mon record sur 180km (4h42).

Les roues : M’étant séparé de ma roue pleine Zipp Sub9 que je ne trouvais pas assez rigide à mon goût, je roulerai à Tremblant sur une paire de Corima. L’ensemble Paraculaire à l’arrière (985g) + UP’S  à l’avant (560g) me permet avant tout de gagner en légèreté. Le gain de poids se fait ressentir dans les côtes, mais aussi dans les relances car l’inertie de ses roues est étonnement faible! La rigidité de ses roues est également exemplaire. Apparemment, elles ont bien réussi à Nibali sur le Tour ; ) et en plus, elles sont conçues en France. Et le plus incroyable dans tout ça, c’est que je n’ai jamais eu une qualité de freinage aussi bonne sur une roue en carbone qu’avec les patins de freins Corima (bon ok, en triathlon, on freine pas). Bref, à peine essayées et déjà adoptées.

Le dérailleur : Assez réticent au début, j’avoue que le passage à l’électronique sur un vélo de contre-la-montre est un avantage certain sur un parcours aussi « casse-pâte » que Mont-tremblant. Dans les côtes du Chemin Duplessis, pouvoir changer de développement tout en étant debout sur les pédales est un luxe particulièrement appréciable. En « cassant » moins de fibre sur des gros braquets, c’est non seulement un gain de temps certain à vélo, mais aussi un gain de temps en course à pied.

Le pédalier : Premièrement, pour un meilleur passage des points morts en position aéro, mon pédalier est muni de manivelles de 170mm. Le deuxième changement consiste dans l’utilisation d’un 52×36 au lieu du traditionnel 53×39. Pour une vitesse moyenne de 37km/h sur Ironman, sur le plat cela me permet d’utiliser des pignons situés au milieu de la cassette (13-14-15) et donc de ne pas croiser ma chaîne. Dans les descentes le 52×11 est largement suffisant, puisqu’au delà d’une certaine vitesse une position aérodynamique est beaucoup plus rapide. Et dans les côtes, pas besoin de sortir de sa zone de confort ou d’être tenté de pousser de trop gros développements : le 36 permet de grimper aux arbres!

Pour les curieux, des boyaux Continental TT Podium II, des pédales Look Blade II, un guidon 3T avec accoudoir zipp et une potence giant carbon complètent le tout.

À suivre dans le Tune Up #2 : Le positionnement

Retour sur ma première coupe du monde de paratriathlon : une expérience inoubliable

juillet 27, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

David est un rameur de 22 ans ayant une déficience visuelle et qui a participé aux Jeux de Londres en aviron. Son rêve est de participer aux jeux paralympiques de Rio dans 2 disciplines : l’aviron et le triathlon.

David a donc commencé à s’entraîner en triathlon cet hiver et à réalisé son premier triathlon au PATCO de Dallas où il a démontré en compagnie du guide Adam Jones qu’il avait un gros potentiel.

Afin de marquer des points et d’être certain de pouvoir participer au processus de sélection pour les JO, il était très important pour David de prendre part à la coupe du monde de Chicago. Adam n’étant pas disponible, mon collègue entraîneur Michel Élibani (Ottawa), lequel s’occupe actuellement du développement des nouveaux paratriathlètes, m’a contacté afin de me proposer d’accompagner David sur cette coupe du monde.

Tout de suite l’aventure m’a inspiré! Étant à la base un athlète de sport collectif, je trouvais l’idée de faire un triathlon en équipe intéressante. De plus, ma fibre d’entraîneur m’a fortement encouragé à accompagner cet athlète débutant en triathlon. Pour moi, c’était aussi une belle opportunité d’en apprendre d’avantage sur le paratriathlon.
D’autre part, la perspective de m’entraîner pour performer sur un format courte distance va m’aider à gagner de la vitesse sur 70.3, ce qui est un de mes objectifs pour les années à venir. Et puis qui sait, si j’aime ça, ce serait cool d’aller à Rio !)

Bref, me voilà embarqué dans le bateau (en l’occurrence un tandem) et il est convenu que David doit me rejoindre à Québec le lendemain du 70.3 de Mont-Tremblant et que nous passerons ensemble la semaine précédant la course afin de nous pratiquer ensemble.

Et là, honnêtement, je n’ai absolument aucune idée de ce à quoi m’attendre! J’essaie de ramasser un maximum de patentes* qui traînent un peu partout dans la maison et je remplis le frigo en me remémorant mes bons souvenir de colocation avec des triathlètes, à l’époque où on arrivait à se claquer plus de 500$ d’épicerie en moins de 2h!

Sur le premier point, je me suis trompé : 1) David est partiellement aveugle et grâce à sa correction et à une excellente mémoire, il est très autonome et 2) David est encore plus bordélique que moi (et oui, c’est possible!)

En revanche sur le second point j’avais vu juste : David mange autant si ce n’est plus que moi : on va bien s’entendre!

Le premier entraînement de natation se déroule très bien. Nous échangeons quelques coups mais rien de bien douloureux. Nous sommes reliés par une corde afin que David ne puisse pas s’éloigner à plus de 1 mètre de moi.
Le premier entraînement de tandem en revanche s’est avéré plus compliqué. Nos deux premières tentatives de nous embarquer sur le tandem se sont concrétisées par des chutes. À la troisième tentative, nous arrivons enfin à prendre notre envol. Les feelings sont totalement différents, et il est important de mettre de côté tous les réflexes inhérents au pilotage d’un vélo de route. La vitesse est vraiment élevée et il n’est pas rare d’atteindre 55km/h sur le plat. En ligne droite, ça va plutôt bien, mais chaque courbe représente tout un défi!
Faute de temps, nous n’avons pas pu pratiquer la course à pied, ce qui nous jouera un tour le jour de la compétition.

Arrivé à Chicago, nous faisons la connaissance des autres athlètes de l’équipe de paratriathlon dans une ambiance très sympathique.
La veille de la course, nous avons droit à 1h pour reconnaître le parcours vélo. Il s’avère alors que le parcours comporte 3 demi-tours par tours de 3km, et que nous avons 7,5 tours à faire!!! Je commence à prendre conscience de l’ampleur de ma job de pilote!

La bête!

La bête!

Le briefing d’avant course reste un moment mémorable. Il se dégage une formidable énergie de la soixantaine d’athlètes de différents handicaps regroupés dans cette même salle. Affutés, bronzés, les jambes rasées et les veines saillantes… dès le premier coup d’œil, tu sais que ces personnes sont avant tout des athlètes de haut-niveau et qu’ils sont au meilleur de leur forme. Qu’ils soient amputés d’un bras, d’une jambe, l’handicap est immédiatement oublié pour l’étiquette « athlète »!

Guide!

 

 

Avant la course, nous n’avons pas le choix de trouver des compromis pour faire coïncider nos échauffements au profit de l’équipe : par exemple, faute de pouvoir m’échauffer suffisamment à mon goût en cyclisme, je dois allonger l’échauffement de course à pied. Évidemment, tout est méticuleusement minuté.

 

Moi-même et David

Moi-même et David

Sur la ligne de départ, je décide de nous placer sur la gauche, dans les pieds des Australiens qui sont d’excellents nageurs. J’espère ainsi qu’un départ rapide facilitera la tâche en limitant le nombre de dépassements. Finalement il semble que nous ne soyons pas les seuls à avoir eu cette idée et tous les binômes partent incroyablement vite. Par peur d’ « asphyxier » David qui est moins bon nageur que moi, je n’ose pas trop pousser et rapidement je me cale dans l’allure pratiquée à l’entraînement (1’25 à 1’30/100m). Après 400m nous commençons à rattraper des équipes parties un peu trop vite et sur la fin du parcours nous nous offrons même le luxe de dépasser l’autre duo canadien pour sortir de l’eau en tout juste 12 minutes.

La sortie de l’eau est toute une épreuve puisque les bénévoles tentent de sortir David à gauche de la rampe alors que je sors sur la droite, et que nous sommes accrochés par une corde. Nous réalisons une bonne transition et sortons de la zone de transition en 3ème position. Tour après tour, nous creusons l’écart sur nos poursuivants et nous nous emparons de la 2ème position suite à une crevaison du tandem australien. Les USA, grands favoris de l’épreuve, ont 2 minutes d’avance et roulent trop fort pour que nous parvenions à les rejoindre. J’apprendrai après la course que le guide américains n’est autre que Ben Collins, le vainqueur du 51.50 de Mont-tremblant, dont la réputation de ses qualités de cycliste n’est plus à faire. Pour aller vite, je dois prendre un maximum de risque à chaque virage afin que le tandem perde le moins de vitesse possible. Ponctué par les « slow down », « gauche » ou « droite », « go » que je hurle à pleins poumons à chaque virage, nous complétons les 20km de vélo en 33 minutes, réalisant ainsi le meilleur temps du jour.

Je pose le vélo avec les jambes complètements sautées et un début de crise d’asthme (pollution?). La transition vélo-course est une nouvelle fois très rapide, et je n’ai pas le temps de reprendre mon souffle que David part comme un boulet de canon, me traînant dans son sillage par la corde qui nous relie. Tellement préoccupé à essayer de le suivre sans m’enfarger dans sa foulée, je m’aperçois trop tard que David s’est trompé de parcours et que nous venons de franchir la ligne d’arrivée. Nous sommes rendus dans les tribunes… Oups! Le temps de faire demi-tour nous repartons sur le bon chemin en même temps que nos poursuivants canadiens et italiens.

Heureusement David est un très bon coureur et rapidement nous reprenons le large. Je commence à m’habituer à la corde qui nous attache et je contrôle le pace pour atteindre l’objectif fixé (19min). J’encourage David et je lui communique les écarts avec ses concurrents. Les USA sont hors d’atteinte pour cette fois-ci.

Nous finissons fort dans les derniers 500m pour un temps de course de 19:00 malgré l’erreur de parcours.

Post race avec le 2e duo canadien

Post race avec le 2e duo canadien

Cette 2ème place est extrêmement satisfaisante, car pour son 2ème triathlon à vie, David était confronté à des athlètes ayant pour certains plus d’une dizaine d’années d’expérience. Ce gars là a vraiment un potentiel incroyable et je ne donne pas cher de la peau des Américains d’ici 2 ans ;). Pour ma part, je suis particulièrement fier d’avoir pu contribuer au succès de David à Chicago.

 

70.3 Mont-Tremblant

juillet 7, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Suite à ma déconvenue 2 semaines avant, lors du 70.3 Eagleman, je n’étais pas très fringuant au départ de la course. D’autant plus que j’avais eu une grosse journée la veille entre le coaching des athlètes du Rouge et Or au triathlon de Trois-Rivières et la supervision du premier photo-shoot de l’équipe Merrell-Garneau. Bref, je n’étais pas vraiment dans ma bulle, et je ne m’étais fixé aucun objectif.

Néanmoins j’étais super excité à l’idée de faire la course avec 8 des mes coéquipiers. Sur la ligne de départ, je suis entouré de David Lacombe, Julien Biboud, Victor Larocque et de Pierre-Marc Doyon. C’est vraiment cool! Même si après à peine 50m les 2 derniers nommés ont déjà pris la poudre d’escampette, avec Julien et David, nous organisons la chasse de façon un peu moins fougueuse mais certainement plus organisée. Le relais se succède, Julien faisant la plus grosse part du travail, ce qui fait qu’on ne lui en voudra pas pour les détours qu’il nous a fait faire, ni pour le dernier 200m où j’ai bien cru que l’acide lactique allait me sortir par les trous de nez!

J'ai rarement eu autant de plaisir en natation

J’ai rarement eu autant de plaisir en natation!(photo JC Lagacé)

 

Nous partons tous les trois ensemble sur le vélo. Je reste en arrière quelques kilomètres afin de bien m’échauffer mais ma nouvelle monture, reçue à peine 6 jours plus tôt réclame des watts. Comme je n’ai pas d’objectifs précis, et que j’ai bien hâte de voir ce qu’elle a dans le ventre, je sonne la charge et entame une longue remontée sur l’avant de la course! Je vole !

Plus aucun mérite à rouler vite, c'est le vélo qui fait tout : en plus d'être beau, ce bike est une vraie bombe!

Plus aucun mérite à rouler vite, c’est le vélo qui fait tout : en plus d’être beau, ce bike est une vraie bombe! (photo Fred Forgues)

Après une soixantaine de kilomètres, la fatigue commence à se faire ressentir et je me dis que ça ne me tente vraiment pas de finir sous perf’ comme la dernière fois, alors je lève un peu le pied et prends le temps d’apprécier le fonctionnement de mon Di2 dans le chemin Duplessis.

Vroom vroom!

Vroom vroom!(photo JC Lagacé)

Je pose le vélo en 1ère position chez les 19-29 ans, avec un bon 2min30 d’avance sur Pierre-Marc (qui a encore pris une coche en vélo!). Je m’attends à payer le prix de mes efforts des le début de course à pied, et je suis agréablement surpris de voir que les jambes répondent bien dès les premiers kilomètres. Jusqu’à mi-parcours, les kilomètres s’enfilent les un après les autres en moins de 4min/km dans le plus total relâchement. Je croise mes partenaires d’équipe qui eux aussi ont l’air en forme, et on prend le temps de s’encourager et de se taper dans la main. C’est cool au bout’ (expression québécoise)! Curieux, je décide de voir ce que j’ai dans les jambes et pousse la machine à 3:45-3:50/km jusqu’au 15e. Là, un méchant « coup de bambou » m’attend (expression française), et, constatant que j’ai toujours 2:30 d’avance sur PM, et plus de 5min d’avance sur le 2e de mon groupe d’âge (David L.), je lève le pied et rentre jusqu’à la ligne au jog. À 200m de la ligne, PM me contraint à relancer l’allure car il se rapproche dangereusement. Cela augure de beaux duels pour les années à venir 🙂

Pierre-Marc franchit la ligne d'arrivée quelques 6 petites secondes après moi (photo Fred Forgues)

Pierre-Marc franchi la ligne d’arrivée quelques 6 petites secondes après moi (photo Fred Forgues)

Avec un temps de 4h11, je termine en 5e position, ex-equo avec un gars parti dans une vague ultérieure (même temps). C’est mon meilleur classement puisque c’est mieux que mes deux 8e places sur 70.3 et que c’est mieux que ma 6e place sur Ironman. Toutefois, même si je fais jeu égal avec les PROs sur le vélo, je suis loin de me contenter de courir 1h27 sur le demi-marathon. Il reste BEAUCOUP de travail à faire d’ici les championnats du monde 70.3!

De gauche à droite : Christian (Merrell), Victor, moi, et David L. J'ai atteint mon objectif secret qui, en vérité, était de rattraper Christian en course à pied ;)

De gauche à droite : Christian (Merrell), Victor, moi, et David L. J’ai atteint mon objectif secret qui, en vérité, était de rattraper Christian en course à pied 😉 (photo JC Lagacé)

70.3 EAGLEMAN

juin 28, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Ma saison de compétition a commencé le 8 juin avec le 70.3 Eagleman. Sur mon impulsion, nous étions une trentaine d’athlètes de Québec à faire les 13h de route pour nous rendre dans le Maryland (USA). L’objectif principal était la qualification pour les championnats du monde Ironman, et pour cela, je devais remporter ma catégorie d’âge. Je me disais qu’un top 15 serait très bien.

C’est dans un contexte difficile que je suis arrivé au départ de l’épreuve car de nombreux problèmes de santé ce sont succédés tout au long de l’hiver : tendinites multiples, déchirures, rhumes, hypotension, fatigue chronique, et même une kératite qui m’a contraint à m’entraîner sans verre de contact lors des 2 semaines précédant l’épreuve. Et si les amis n’avaient pas été là, je n’aurais même pas pris le départ de la course.

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Malgré le peu d’effort consenti en natation au cours de l’hiver, je réalise une bonne natation (sans wetsuit).

Sur le vélo, la stratégie que j’adopte est celle de partir très prudemment, pour finalement finir fort sur les derniers 40km. Dans la mesure où j’avais très peu de volume sur mon vélo de contre-la-montre, je ne voulais pas prendre le risque de « casser de la fibre » dès le début du vélo. Je réalise néanmoins un très bon temps vélo (2h14) qui me permet de poser le vélo en tête de mon groupe d’âge.

Je savais que la course allait être difficile dans la mesure où j’ai un volume minimal depuis octobre 2013.

Je m’attendais à avoir de la concurrence, mais pas à ce point là. À peine le premier kilomètre de course passé, voilà qu’une fusée me dépasse à 3:30/km tandis que ma V800 affiche (péniblement) 4:00/km. Rien à faire, je n’ai plus qu’à regarder mon slot pour Kona s’éloigner… Je me dis (sans y croire vraiment) qu’il va sûrement casser, alors je continue tant bien que mal ma progression. La chaleur augmente, le pace ralentit. Lorsqu’au demi-tour je croise mon co-équipier David Lacombe qui avale l’asphalte à grandes enjambées, cela me redonne un peu de tonus et je réussis à franchir la ligne pour un temps final de 4h14 à l’issue d’un demi-marathon couru en 1h27 (mon plus lent 21km à vie si mes souvenirs sont bons).

Une fois la ligne franchie, voilà que ma tête commence à tourner et je m’effondre à terre. Il faudra 2 marines américains pour me redresser et m’accompagner à la tente médicale. Et là pas de niaisage, à peine ma tension prise que je me ramasse sous perfusion. Un sac, puis un 2e sac et je commence enfin à me sentir mieux. Il faudra que je sois extrêmement vigilant quand à mon hydratation la prochaine fois car avec mes problèmes d’hypotension actuels, il semble que je n’ai pas le droit à l’erreur!

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Je me suis classé 4e de ma catégorie et aux alentours de la 30e place au général. Bref, très loin de mes objectifs. Néanmoins je suis satisfait de ma course car j’ai très bien géré chaque disciplines en fonction de ma forme du moment et je suis allé au bout de mes forces, ce que je n’avais pas fait depuis l’Ironman de Mont-Tremblant en Août 2013. Et finalement, au regard de la forme du moment, j’ai réalisé les temps que je pensais être en mesure de faire. Avec ce temps là j’aurais surement gagné ma qualification lors des années antérieures, mais le calibre était vraiment fort cette année, ce que je trouve très motivant pour les courses à venir.

 

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