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Pierre-Yves Gigou – Triathlète

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La blessure

septembre 24, 2013 · by equipemerrell

LA BLESSURE SPORTIVE

La blessure sportive est un adversaire redouté avec lequel tous les athlètes doivent dealer un jour ou l’autre et que nous tentons constamment de contrôler grâce à un dosage méticuleux de la charge d’entraînement, avec des séances de renforcement à but profilactique à n’en plus finir, avec une armée de spécialistes (physio, Kiné, masso, chiro, médecin du sport, physiatre et même parfois rebouteux…) et surtout avec une écoute attentive de tous ces petits signaux de détresse que nous envoie le corps…

Et pourtant!

À 1 mois de mon objectif principal de l’année, alors que tout les signaux étaient au vert, une légère douleur au genou est apparue au court d’un entraînement de vélo.
Cela fait 5 ans que je ne me suis pas blessé sérieusement, alors sur le coup je ne me suis pas affolé : j’ai pris une petite pause, je me suis étiré consciencieusement les quads, puis je suis reparti avec peine et misère pour faire les 30 derniers km qui me séparaient de mon domicile.

Le lendemain j’étais très confiant et je me disais que cette douleur n’était qu’un mauvais souvenir. Et non! Après une trentaine de minutes de course la douleur a réapparu 3 fois plus forte que la veille, insoutenable. J’ai dû rentrer en marchant à la maison.

Après une journée de repos complet j’étais convaincu que le problème serait réglé…. Peine perdue, cette fois ci, j’ai dû marcher pendant 1h15 pour rentrer à la maison.

Là j’ai compris que le problème était sérieux : syndrome fémoro-patellaire!

En l’espace d’une semaine j’ai pu obtenir 2 rdv chez le médecins
et 4 séance de physiotherapeute (Kiné en France). Mon entraînements consiste maintenant à enchaîner les séances d’étirements, de glace, de voltarene, de compex, d’ultrasons, de courant différentiel et surtout de repos… Bref j’ai fait le maximum!

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Maigre consolation, je ne pense pas que ma blessure soit en lien avec ma charge d’entraînements. Par contre il est vrai que j’ai commis un ensemble d’erreurs (9) qui ont pu conduire à cette blessure :
1- être surpris par le froid lors de l’entraînement de vélo durant lequel est apparu la blessure
2- continuer à pédaler alors que la douleur était présente : j’aurais dû appeler un taxi
3-m’étirer ‘violemment’ lorsque la douleur est apparu avec un genou à angle de 30 degré, comprimant encore davantage la rotule
4-changer de chaussures de vélo un mois auparavant
5- rester assis 2x 8h avec les genoux à 90 degrés pour aller à muskoka
6- faire une grosse séance de jambes en Nat alors que je n’ai quasiment pas nagé en piscine de l’été
7-avoir négligé les assouplissements cette été alors que je suis par nature raide comme un piquet
8-cet été j’emmenais de bien plus gros braquet qu’à l’habitude, souvent par manque de fraîcheur mentale.
9- j’ai fais beaucoup plus d’allure course (entre 250 et 300w) qu’à l’habitude et moins de volume à très basse intensité (moins de 200w).

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Aujourd’hui, soit dix jours après le début de la blessure et à la veille de mon départ pour kona, il n’y a pas de signes d’une réelle amélioration de mon état de santé, je suis obligé d’en arriver à la conclusion suivante : 1) je ne serai pas champion du monde de mon groupe d’âge cette année 2) je ne serai peut être même pas en mesure de finir la course.

J’avoue qu’aujourd’hui j’étais particulièrement découragé et déprimé. Il va vite falloir que je me ressaisisse en me fixant de nouveaux objectifs à court et moyen terme. Et j’espère que le soleil hawaïen va m’aider à garder le moral!

Je suis aussi vraiment désolé pour tous les gens qui m’ont soutenu tout au long de la saison et qui aurait voulu me voir réaliser une grosse perf à kona.

À bientôt pour des nouvelles fraîches sur mon état de santé.

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MUSKOKA : une superbe fin de semaine et une course en contrôle (8e)

septembre 8, 2013 · by equipemerrell

Vendredi soir, après 8h « de char », je commençais à douter du bien fondé de mon projet d’aller faire ce demi-ironman à Muskoka.

MUSKOKA…. là première fois que j’ai vu ce nom là je pensais qu’il s’agissait d’une nouvelle course en Sibérie, et qu’elle avait lieu début septembre juste après que la glace est « callé » (terme technique québécois indiquant que la glace s’est enfoncé dans le fond du lac) et avant la prochaine gelée… En fait cette course se déroule en Ontario, à 2h au Nord de Toronto, mais j’avoue que la température était vraiment fraîche ce matin : 7°C.

Le matin de la course j’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver mes bons amis Fred Boivin et Julien Biboud. Le temps d’échanger les derniers potins, il était déjà l’heure du départ. Pour une fois je me sentais bien. Après 200m, je vois que je suis toujours à côté de Ju, sans pour autant me mettre dans le rouge. Rapidement nous nous détachons de la masse avec 3 autres athlètes. Par chance la fille (oui oui!) qui lead le groupe nous à piloté ça comme un chef! On avons slalomé parmi les 2 vagues qui nous ont précédés pour finalement sortir de l’eau en 27’30! Un record pour moi.

Après quelques km de vélo j’ai rattrapé Ju et ainsi pris la tête de ma catégorie d’âge. Les jambes étaient au rendez-vous, et je me suis restreint à ne pas m’enflammer. C’est pas l’envie qui me manquait : QUEL BEAU PARCOURS et en plus le soleil était au rendez-vous! Fait sur mesure! Une boucle autour d’un lac, des côtes à n’en plus finir, un parcours 100% chlorophyle, 94 km au lieu de 90km… Bref un parcours fait pour moi. Je bouclerais cette section en 2h27, le sourire jusqu’au oreilles. Cela m’a donné 255w de moyenne (38km/h), soit 10w de moins que ma moyenne de mont-tremblant (où j’avais roulé 2h25/tour).

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Photo JC Lagacé

En course à pied je suis parti en même temps qu’un bon coureur et je me suis calé (non non, pas au fond du lac) dans sa foulé jusqu’au 12e km. Nous sommes passé en 41′ au demi-tour. Sur le retour j’ai tiré un peu mon nouvel ami dans une section plus venteuse, l’aidant ainsi à remporter son groupe d’âge, puis finalement à dérouler dans les 3 derniers km de descentes pour compléter mon 21km en 1h22.

J’ai remporté ma catégorie d’âge avec un temps de 4h21. Cela me permet de prendre la 8e place au classement général.

Cela conclue une très belle fin de semaine, où j’aurai passé de très bons moments avec mes amis du Rouge et Or, et où j’aurais découvert un superbe parcours.

Maintenant place à l’entraînement avec le début de ma préparation pour Kona.

En route pour Muskoka

septembre 6, 2013 · by equipemerrell

Trois semaines après l’ironman de Mont-Tremblant, me voilà de nouveau prêt à reprendre un dossard à l’occasion du 70.3 de Muskoka en Ontario.

Prêt? Pas vraiment. Disons que les 3 dernières semaines ont été plutôt chaotiques au niveau de l’entraînement, et pas vraiment à la hauteur de mes espérances. Néanmoins les bonnes sensations commencent à revenir à l’entraînement et je reste confiant sur ma capacité à réaliser une bonne performance.

Dans ma catégorie d’âge la course s’annonce très relevée avec la participation de mes coéquipiers Julien Biboud et Frédéric Boivin.
Il faudra donc que je fasse attention à ne pas m’enflammer et à laisser partir les gars lorsque la fatigue commencera à apparaître. En effet à 5 semaines de l’ironman d’Hawaii ce n’est pas le temps de perdre le focus et je dois être opérationnel à l’entraînement dès la semaine prochaine pour rentrer des entraînements de qualité qui seront essentiel à l’atteinte de mon principal objectif de la saison.

Alors à la question pourquoi Muskoka? Je répondrais : pour le plaisir de mettre un dossard, et le plaisir d’y aller avec une quinzaine de mes athlètes du club de triathlon du Rouge et Or, et pour la curiosité de découvrir un nouveau parcours.

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Récup post-ironman et projet « être Ironman »

septembre 3, 2013 · by equipemerrell

Deux semaines ont passé depuis l’Ironman de Mont-Tremblant, et pourtant, je sens encore que mon corps et surtout ma tête n’ont pas totalement récupéré.

Manque de puissance à l’entraînement, difficulté de concentration, irritabilité, sommeil, courbatures, perte de motivation, sont autant de signes qui m’indiquent que je ne suis pas encore prêt à mettre les bouchées doubles à l’entraînement pour préparer mon dernier objectif de la saison : l’Ironman d’Hawaii.

Donc, côté entraînement, je fais le minimum requis pour garder la forme, et je prends mon mal en patience.

Il faut dire que les deux dernières semaines ont été assez prenantes, notamment suite à l’intérêt soudain des médias pour l’Ironman.

Ayant fait le meilleur temps québécois lors de l’Ironman de Mont-Tremblant, j’ai eu droit aux honneurs de la presse. Et je dois dire qu’à défaut d’être « ambassadeur de mon quartier » (LOL), je me plais à penser (même si je suis loin du niveau des meilleurs athlètes du monde) que je peux être un bon ambassadeur pour mon sport, qui manque de visibilité.

De plus, suite à ma qualification pour l’Ironman d’Hawaii, une boîte de production de Sherbrooke qui est associée à Radio-Canada, m’a sollicité pour être l’un des deux acteurs d’un documentaire-réalité sur l’Ironman. Une équipe de tournage va donc suivre David Maltais lors de sa participation au championnat du monde 70.3, puis me suivre lors de mon voyage à Hawaii. Vous trouverez quelques informations sur le projet dans cet article de Radio-Canada, dans un article du journal EstriePlus, et dans la vidéo si dessous.

Bien sûr,  je suis très content de la médiatisation que ce projet va m’apporter, mais ce qui m’importe le plus, c’est de pouvoir exprimer ma passion pour le triathlon, partager le plaisir que je trouve dans l’entraînement, et de montrer l’équilibre de vie que j’ai trouvé au travers de ma passion. Un beau projet en perspective !

Ironman Mont-Tremblant 2013 : Dans la douleur

août 23, 2013 · by equipemerrell

Tout augurait très bien pour cette 2e édition de l’Ironman de Mont-Tremblant. Mes dernières semaines d’entraînement avaient été particulièrement studieuses et prolifiques, et je me sentais en très grande forme. Bien mieux que lors de l’édition antérieure où j’étais arrivé sur la course avec seulement deux semaines de préparation spécifiques et deux semaines de taper mais où j’avais malgré cela facilement terminé 6e de l’épreuve avec un temps de 9h06.

Dans ma tête les objectifs étaient clairs :
1) gagner mon groupe d’âge et assurer ma qualification pour Kona
2) gagner chez les amateurs toutes catégories confondues
3) faire un sub 9h
4) courir le marathon en bas de 3h
5) faire un top 12 overall

Mise à part une grande fatigue perçue le jeudi soir suite à une très grosse semaine de coaching (camps sport + club), rien ne laissait augurer de ce qui arriva :

Natation :

Cette année, plusieurs départs étaient donnés selon les catégories d’âge des athlètes. Par chance, nous étions la 1ère vague, et donc je n’avais pas à slalomer pour me frayer un chemin comme c’était le cas au championnat du monde de 70.3 l’an passé. Ce qui était moins à mon avantage, c’est que contrairement aux athlètes qui me précédaient, je ne pouvais pas connaître les écarts pour jouer la victoire chez les amateurs toutes catégories. Après un départ sans même prendre un seul coup (je commence à m’ennuyer des départs de masse de Kona),  je me suis placé dans un petit groupe que j’ai gardé pendant les 2000 premiers mètres, alors que progressivement un fatigue latente s’installait. À 2500m, c’était la panne sèche. J’ai laissé graduellement partir les pieds et je suis passé en mode survie pour rejoindre la plage, essayant de m’intercaler tant bien que mal dans les pieds des athlètes me dépassant. 1h01. Exactement le même temps qu’à l’entraînement, une semaine auparavant. Je m’attendais à nager 3-4 minutes plus vite. La journée commençait bien… et descendre sous les 9h s’annonçait déjà très difficile à aller chercher.

Cyclisme :
Arrivé sur le vélo, je me rassure un peu, j’ai de très bonnes jambes. Comme à mon habitude, je prends 10km pour m’échauffer, me faisant doubler par de nombreux concurrents. Je ne suis pas inquiet, d’ailleurs après 10k, je commence à les rattraper un par un. Après 1h de vélo, il ne reste plus grand monde devant. Mon compteur m’indique que j’ai parcouru 37km à 274w de moyenne pour 150 pulsations/min. Grâce à Polar Canada, c’est une première pour moi d’utiliser un capteur de puissance en compétition. Les chiffres indiqués confirment les sensations : pas de doute, j’ai des bonnes jambes!

 

IMMT 2013 (256)

1ère heure IMMT '13

IIl y a de moins en moins de monde devant, et je ne vois plus personne derrière. J’arrive alors dans ma section préférée : le Chemin Duplessis ! Cette section est très technique, et demande une très bonne gestion de l’effort sous peine d’y laisser quelques plumes. D’ailleurs, pour je ne sais quelle mystérieuse raison, je commence à avoir des crampes lorsque je me mets debout sur les pédales… qu’à cela ne tienne, je reste assis. De toute façon, avec 2h25 sur le 1er tour, je suis dans mes temps et je reste dans la course pour un sub 9h. Je me sens très à l’aise, mais ce petit signe avant-coureur m’incite quand même à lever le pied un petit peu.

 

Duplessis 1

Je fais bien, parce que la fatigue que j’avais ressentie en natation commence à se faire sentir de nouveau. Un vent latéral rend la progression un petit peu plus difficile qu’à l’aller et je me surprends plusieurs fois à emmener un trop gros braquet (<90rpm). Habituellement sur Ironman, ma fréquence moyenne est entre 95 et 100 rpm. Un autre signe qui m’indique que finalement je ne suis peut-être pas dans un si bon jour à vélo. D’autant plus qu’à chaque demi tour,  je vois des participants qui maintiennent leur écart sur moi. Il y a même un grand gars habillé en blanc qui me jette des éclairs avec ses yeux quand je le croise, et qui semble se rapprocher dangereusement. Est-il dans mon groupe d’âge? Néanmoins je continue ma progression et reste très confiant car je suis particulièrement fort en course à pied ces temps-ci.

 

2e tour IMMT

À l’issue d’un 2e tour complété à nouveau en 2h25 (bizarre, j’ai poussé moins fort, et il y avait davantage de vent), je pose le vélo en 4h51, Pour les amateurs de statistiques, ça donne 272w de moyenne (3,36w/kg), pour une fréquence cardiaque de 146bpm, une cadence de 87rpm et 37km/h de moyenne. Mais pour moi, l’important c’est que j’ai une avance que j’estime être de 1’30 sur le gars en blanc, que j’ai les jambes en bon état, mais que je me sens étrangement fatigué. J’ai pas envie de dormir… mais presque.

transition

Course à pied :
Premier constat : ça va bien ! Ça va même très bien. Le sub 9h me paraît très accessible. Je sais ce qu’il me reste à faire et je passe au 14e km en un peu moins d’une heure. Pile poil dans l’allure. Je chronomètre mes concurrents à plus de 7 minutes (en fait, j’apprendrai plus tard que le gars en blanc a fait 4,5km de plus en vélo suite à de mauvaises indications). Je reconnais alors Scott Cooper et je me réjouis de le voir être aux avant-postes. Je poursuis ma progression jusqu’au 18e, où là la chaleur commence à me rattraper un peu, et surtout une grande lassitude. Qu’est-ce que je fais là ? Pourquoi je fais ça ? Qu’est-ce que ça m’apporte ? Heureusement, la foule est là pour me soutenir, et je maintiens l’allure et garde le sourire. Je passe au demi-marathon en 1h32… Chuck m’indique alors que mes concurrents reviennent sur moi et ne sont plus qu’à 3-4 minutes. Aïe ! Là je comprends que le Sub 9 ne sera pas pour aujourd’hui, et que la journée est loin, très loin d’être finie.

IMMT 2013 (716)

JE PASSE EN MODE SURVIE :

1) Dans un premier temps, je ralentis l’allure. Je ne veux pas prendre le risque de sauter complètement et de manquer ma qualification.
2) Je garde quand même un bon rythme pour ne pas donner trop d’espoir à mes adversaires.
3) Double ration de Coca-cola : à la guerre comme à la guerre !

CàP

Finalement, après 3-4 km de misère, je me refais une santé, calé dans la foulé de Liz Blatchford, et en courant à l’ombre du sentier du Petit train du Nord. Ça va mieux jusqu’au 28e km. Et là les crampes apparaissent… terribles! D’abord les ischios jambiers, puis les adducteurs. Je poursuis mon chemin clopin-clopant, un sourire forcé lorsque je croise mes concurrents qui abordent le même rictus. 3min d’écart. À voir leur dossard, il semble que le « grand blanc » soit dans mon groupe d’âge. L’autre est Scott Cooper, également mon groupe d’âge… Je me maudis de m’être réjoui trop vite pour lui, car voilà qu’il me fait la vie dure ! C’est la guerre ! Je dois m’arrêter régulièrement pour m’étirer. Évidemment, j’ai épuisé toute ma réserve d’électrolytes, alors je me mets désespérément en quête, questionnant chaque participant que je double pour au final trouver un bon samaritain qui me donnera 4 pilules que j’avale aussitôt d’un trait.
Malgré mes déboires, l’écart est stabilisé et j’ai encore 2-3 minutes à la sortie du bois, au 38e km. il semble que les crampes se font moins fréquentes. Entre deux crampes, je commence même à retrouver espoir de gagner. D’ailleurs, j’ai rattrapé Liz Blatchford qui est aux prises avec Rebekah Keat et Anja Beranek pour la 2e place féminine. Là, ça rigole pas. Je les regarde s’attaquer dans la descente et estime plus prudent de les laisser partir avant de me retrouver paralysé par je ne sais quelle crampe. Je ne cesse de me retourner. Ne voyant personne derrière moi dans les 2 derniers km, je prends carrément mon temps pour rallier la ligne d’arrivée, exténué.
Erreur ! J’apprendrai plus tard que « le grand gars en blanc » n’étais pas dans mon groupe d’âge, ni même dans ma vague de départ, et qu’il vient de me chiper la victoire chez les amateurs pour une trentaine de secondes. Maigre consolation, une petite recherche sur internet m’apprend que Sam Gyde (c’est son nom) a terminé 31e à Kona l’an passé, et a remporté plusieurs titres de champion du monde Ironman dans la catégorie 30-34 ans. Au moins, j’aurai remporté mon groupe d’âge et terminé 18e de ce championnat Nord-Américain.

 

IMMT 2013 (912)

Une fois la ligne franchie (9h12), je m’écroule dans les bras de Christian Triquet, le président de Merrell et un de mes principaux commanditaires. Les journalistes veulent me parler. J’essaie de leur répondre, mais les mots ne sortent pas. Je n’ai plus la force de parler, ma gorge spasme, tout est flou et je m’écroule.

presse

Valérie, ma conjointe, qui était bénévole sur l’équipe médicale, vient me rejoindre et m’allonge sur une table de repos. La suite est moins drôle… Epuisé, je me laisse conduire jusqu’à « l’infirmerie » et resterai au moins 2h là-bas, le temps de me réhydrater et surtout de retrouver quelques forces.
JJ’ai un petit goût de défaite dans la bouche. Cela faisait longtemps que je n’avais pas manqué les objectifs que je m’étais fixés. Néanmoins je reste très satisfait de mon attitude. J’ai su être à l’écoute de mon corps et ralentir lorsqu’il le fallait pour éviter la catastrophe. J’ai su rester positif jusqu’au bout malgré la difficulté. Et surtout, je suis allé au bout de mes forces !
Et puis j’ai mon ticket en poche pour Kona…..

Je tiens à remercier mes proches et mes commanditaires (MERRELL, LOUIS GARNEAU, POLAR, IMMUNOTEC, KRONOBAR) pour leur soutien dans ma quête de la performance. MERCI!

Merci aux photographes Frédéric Forgues, Jean-Christophe Lagassé et à Triathlon Québec pour leurs superbes photos!

Bienvenue!

juin 18, 2013 · by equipemerrell
Là où tout à commencé...

Là où tout à commencé…

Enfin ! Cela fait plus d’un an et demi que je ne tiens plus à jour mon site web… Alors voici mon nouveau site, cette fois-ci uniquement consacré à ma carrière d’athlète. J’y partagerai avec vous mes expériences d’athlète les plus marquantes ainsi que mon cheminement vers le plus haut niveau en triathlon longue distance.

Un deuxième site concernant mon activité professionnelle devrait voir le jour d’ici la fin de l’été.

Objectif atteint : 13e des championnats du monde de triathlon longue distance 2013

juin 18, 2013 · by equipemerrell
Arrivée Belfort 2013 - Photo Éric Legrand

Arrivée Belfort 2013 – Photo Éric Legrand

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