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Pierre-Yves Gigou – Triathlète

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Victoire au demi-ironman Challenge Quassy

juin 12, 2015 · by Pierre-Yves Gigou

La préparation

Après un hiver que je qualifierais de « réparateur », un printemps « rigoureux » m’a permis de retrouver de bonnes sensations telles que je n’en avais pas eues depuis le printemps 2013.

Les choses sérieuses ont commencé au mois de mars avec deux semaines de camp d’entraînement en Floride (Delray) avec l’équipe cycliste Garneau-Québécor (que je remercie pour leur accueil). Entre les « Boca ride » du mardi et jeudi soir, les «Mike’s ride » du samedi et dimanche matin, auxquels se sont ajoutés un gran-fondo et un criterium, on peut dire que le camp a été particulièrement douloureux et dévastateur. Et non seulement les gars étaient beaucoup plus forts que moi, mais ils étaient aussi beaucoup mieux préparés. Ces 1300km de vélo réalisés à très vive allure ont été enrichissants et m’ont rapidement permis de retrouver un niveau compétitif.

Par la suite, j’ai eu la chance de passer le mois complet à Sherbrooke où mes conditions d’entraînement sont très nettement meilleures que celles que j’ai à Québec. J’ai ainsi pu reprendre la natation en toute sérénité, retrouver mon meilleur niveau en course à pied, et continuer de progresser en cyclisme sur un terrain de jeu idéal pour préparer mon premier objectif de la saison : le Challenge Quassy.

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Camp d’entraînement avec l’équipe Merrell-LG en Estrie

Pourquoi…si…

Le « Challenge » Quassy (Connecticut), anciennement « Rev3 » Quassy, est réputé pour son parcours vélo très difficile ainsi que pour son plateau d’athlètes très relevé. Le plan était donc de continuer à s’entraîner fort début mai, puis de commencer à récupérer pour « peaker » pour cette épreuve. C’est à ce moment là qu’à mon grand désarroi  Challenge a décidé de supprimer les bourses offertes aux athlètes professionnels sur cette épreuve. Que faire? Je me suis immédiatement inscrit au 70.3 Raleigh auquel je pensais pouvoir descendre en auto avec Antoine Joliceur-Desroches mais finalement, ce dernier n’y allant plus, je n’avais pas d’autre option que d’y aller en avion. Quand j’ai vu que la température au Québec ne se réchauffait pas et considéré la température étouffante qu’il faisait à Raleigh, j’ai vite compris que si j’investissais de l’argent dans un billet d’avion, ce serait à perte. J’ai donc décidé de poursuivre ma préparation en vue du 70.3 Mont-Tremblant, tout en participant à Quassy sans en faire un objectif prioritaire.

« Race Day »

Après un bon départ en natation, je me suis rapidement laissé glisser dans les pieds de Frédéric Bouchard qui est habituellement un meilleur nageur que moi. Après quelques centaines de mètres, un rapide coup d’œil m’a permis de constater que j’étais encore avec le groupe de tête. À mi-parcours, Fred a décidé d’accélérer un peu l’allure et, ayant repris l’entraînement en natation depuis peu, j’ai préféré laisser filer plutôt que de me mettre dans le rouge au point de voir ma technique se dégrader dramatiquement. Je suis sorti de l’eau en 29 minutes, à 1 minute du groupe de tête.

Les premiers kilomètres furent pénibles et je sentais que les jambes avaient du mal à ouvrir. Sans nul doute des restes du Grand-Prix de Charlevoix auquel j’avais pris part la fin de semaine précédente. À défaut d’avoir eu le temps de faire la reconnaissance du parcours, j’avais appris par cœur le dénivelé positif de parcours et je savais que de nombreuses côtes étaient au programme. Du coup, cela ne m’a pas stressé plus que ça car je savais que je pourrais me reprendre plus tard.

Cela m’a pris une trentaine de kilomètres pour revenir sur la tête de course. Je suis alors resté 1 ou 2 minutes en arrière pour jauger mes adversaires, puis j’ai décidé de passer en avant dans la première longue descente. Après quelques virages, j’ai vite constaté qu’il n’y avait plus personne en arrière. Les sensations étant bonnes,  j’ai donc poursuivi mon effort jusqu’au pied de la première longue côte (15min) que j’ai montée à vive allure (380w) pour continuer à creuser l’écart. Au km 65, un aller/retour m’a permis de constater que j’avais maintenant 6 minutes d’avance sur mon poursuivant le plus proche. Comme les côtes continuaient à s’enchaîner les unes après les autres et que mes jambes ne montraient aucun signe de fatigue, j’étais alors très confiant à l’idée de poser le vélo avec une confortable avance sur mes concurrents.

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Au départ de la course à pied, n’ayant aucune idée de mon avance, j’ai tout de suite adopté un bon rythme. Là encore, je me suis rendu compte que le parcours est vraiment casse-pattes. Et plus les kilomètres défilent, plus les côtes sont longues et abruptes. Le demi-ironman de Quassy n’est décidément pas un triathlon pour les doux.

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Arrivé à mi-parcours, un bénévole m’annonce alors que j’ai posé le vélo avec 11min30 d’avance. Et comme je viens de passer le premier 10km en 37:08, un rapide calcul me dit qu’à moins d’une très grosse défaillance de ma part aucun coureur aussi bon soit-il ne pourra jamais revenir sur moi. Je peux donc me permettre de relâcher l’allure et de savourer les 10 derniers kms me conduisant à la ligne d’arrivée. Voilà qui débute bien la saison!

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Certains diront, et avec raison, que le calibre n’était pas aussi fort que d’autres années, mais je pense avoir néanmoins gagné avec la manière, avec à l’arrivée près d’une quinzaine de minutes d’avance sur un athlète tel que Chris Thomas. Dans tous les cas, il s’agit de ma victoire la plus prestigieuse.

Ironman Mont-Tremblant : 9h08, 7e overall et 1er amateur

août 18, 2014 · by Pierre-Yves Gigou

Si on m’avait dit que je ferai ce temps là dans les mois qui ont précédé la course, j’aurais signé des 2 mains! J’étais loin d’imaginer faire ce temps et encore moins de finir 1er chez les amateurs. Quand je compare mes statistiques d’entraînement aux statistiques démoniaques de mon « pote » Jérôme (non pas qu’il s’entraîne plus, mais disons qu’il s’entraîne très très vite!), il y a de quoi « se pisser dessus » tellement ça fait peur. Idem si je compare certains de mes entraînements « clés » de 2014 à leur équivalent 2013… Et puis c’est sans parler de ma chute de vélo il y a 10 jours, ni du gros rhume qui m’a fait ch*%#&! toute la semaine…

Mais c’est ça la beauté du coaching. D’une année à l’autre, même si le calendrier est le même, les sensations sont toujours différentes. La ligne à suivre pour sortir LA grosse course le jour J est très subtile. Encore une fois, la leçon que je retiendrai aujourd’hui, c’est que le plus important est d’écouter son corps et d’ajuster les séances d’entraînement en fonctions de ressentis. C’est ce que j’ai fait, et voilà ce que ça a donné!

Fini le blabla… voici mon récit de course :

La journée a commencé difficilement en natation :  Ayant de bonnes sensations au départ, et après avoir reçu quelques coups au visages, je me dis que je peux bien me payer le luxe de nager à l’extrême droite du pack et de me replacer lorsque tout le monde se sera calmé. Erreur! Je devrais faire un 1000m chrono tout seul pour boucher les 15m de retard que j’ai pris sur le pack. Mauvaise stratégie mon PY, encore une fois tu va le payer sur le retour (chez moi c’est une habitude de « sauter » au retour à Tremblant). Une fois au chaud dans les pieds, la bouée de demi-tour est à moins de 100m, je fais donc l’effort de doubler pour me replacer en tête de pack car je sais que ça va accélérer dans pas long… et effectivement, au passage de la bouée, tout le monde se met à nager comme des brutes et je dois une nouvelle fois aérer les dents pour rester au contact. Mais 200m plus loin à peine, 2e changement de direction, 2e accélération… je fais mon possible pour rester, mais l’élastique était trop tendu et se qui devait arriver arriva : je casse! Mode détresse enclenché, j’essaie de me rattacher à tous les pieds qui me doublent mais en fin. Ça prendra au moins 400m pour que je retrouve un semblant de technique qui me permettra d’attraper le « gruppetto » qui me traînera au bercail en limitant la casse. 1h01… pas si pire étant donné les efforts faits dans la discipline ces derniers mois.

 

Une belle brochette d'athlète Merrell-Garneau au départ (de gauche à droite David Lacombe, Nicolas Courville, moi, et Jérôme Bresson, il manque Juliane Lacroix)

Une belle brochette d’athlète Merrell-Garneau au départ (de gauche à droite David Lacombe, Nicolas Courville, moi, et Jérôme Bresson, il manque Juliane Lacroix)

Bon, me voilà sur la terre ferme, je suis dans mon élément. En plus, une super machine de guerre trépigne d’impatience dans la zone de transition! Et puis moi, je crève d’envie d’essayer mes nouvelles roues Corima. On m’annonce que Jérôme et Chuck ont déjà 3 minutes d’avance sur moi…et encore heureux que Chuck soit parti avec 6 minutes de retard sur moi. « Là là », je commence à me « crinquer »… on va bien voir si j’arrive à les rattraper. Et je décide d’attaquer le premier tour de manière très agressive! Il y a du vent et il fait froid, les conditions sont lentes, cela m’empêchera pas de passer le premier tour en 2h22, ce malgré tout ne permettra pas de les rejoindre. Bon ok, j’essaie encore une trentaine de km puis je lâche l’affaire si je rentre pas. Y a quand même un marathon à courir après! Vroom vroom rugissent mes Corima dans le vent de face! La cadence est bonne, je sens que l’effort est bon.

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À l’attaque! (photo JC Lagacé)

En l’absence de mon cardio-fréquencemètre V800 (contusion à une côte suite à ma chute) et de capteur de puissance, je me fierai entièrement aux sensations durant la section vélo. « Listen your body » dirait POLAR. À la fin de la section de 30km, je parviens justement à rejoindre Charles, et je constate que je ne suis plus très loin de Jérôme. Ok let’s go, je me dis. Je rattrape mon « chum » puis je me calme. Finalement lorsque je parviens à revenir sur Jérôme, ce dernier est victime d’un « coup de bambou » (oui oui David!) et je décide donc de poursuivre mon chemin (un peu plus relax quand même) pour compléter le vélo en 4h47.

Un bel accueil à l’arrivée

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En course à pied, dès le début j’ai de bonnes sensations et pas mal d’avance sur mes poursuivants. Je jouerai néanmoins la carte de la prudence pour ne pas risquer de « sauter » sur la fin du parcours et être certain d’empocher la qualif. Je passe le premier tour en 1h33, pour un temps final de 3h13.  Et mis à part quelques petites crampes abdominales dans le premier tour (d’où mon absence de sourire à ceux qui m’ont encouragé dans le 1er tour), le marathon s’est déroulé tout en contrôle, sans jamais me mettre dans le rouge.

Pour cette performance, je tiens à remercier :

  • Valérie, ma conjointe, qui m’a encouragé tout au long de la course
  • Mes co-équipiers de l‘Équipe Merrell-Garneau. Sérieux gang, vous être extra-ordinaires!
  • Mes partenaires Merrell, Louis Garneau, Corima Usa, Polar, Tyr, Immunotec, Vélo Espace
  • La famille et les amis qui sont toujours là pour m’encourager
  •  Les bénévoles sans qui cette course ne pourrait avoir lieu
  • Tous les supporters qui m’ont encouragé tout au long de la journée

Un bel accueil à l'arrivée

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