Deux semaines ont passé depuis l’Ironman de Mont-Tremblant, et pourtant, je sens encore que mon corps et surtout ma tête n’ont pas totalement récupéré.
Manque de puissance à l’entraînement, difficulté de concentration, irritabilité, sommeil, courbatures, perte de motivation, sont autant de signes qui m’indiquent que je ne suis pas encore prêt à mettre les bouchées doubles à l’entraînement pour préparer mon dernier objectif de la saison : l’Ironman d’Hawaii.
Donc, côté entraînement, je fais le minimum requis pour garder la forme, et je prends mon mal en patience.
Il faut dire que les deux dernières semaines ont été assez prenantes, notamment suite à l’intérêt soudain des médias pour l’Ironman.
Ayant fait le meilleur temps québécois lors de l’Ironman de Mont-Tremblant, j’ai eu droit aux honneurs de la presse. Et je dois dire qu’à défaut d’être « ambassadeur de mon quartier » (LOL), je me plais à penser (même si je suis loin du niveau des meilleurs athlètes du monde) que je peux être un bon ambassadeur pour mon sport, qui manque de visibilité.
De plus, suite à ma qualification pour l’Ironman d’Hawaii, une boîte de production de Sherbrooke qui est associée à Radio-Canada, m’a sollicité pour être l’un des deux acteurs d’un documentaire-réalité sur l’Ironman. Une équipe de tournage va donc suivre David Maltais lors de sa participation au championnat du monde 70.3, puis me suivre lors de mon voyage à Hawaii. Vous trouverez quelques informations sur le projet dans cet article de Radio-Canada, dans un article du journal EstriePlus, et dans la vidéo si dessous.
Bien sûr, je suis très content de la médiatisation que ce projet va m’apporter, mais ce qui m’importe le plus, c’est de pouvoir exprimer ma passion pour le triathlon, partager le plaisir que je trouve dans l’entraînement, et de montrer l’équilibre de vie que j’ai trouvé au travers de ma passion. Un beau projet en perspective !
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